Un endroit merveilleux... Empli de nostalgie...

[Deux heures plus tôt, devant l'entrée de l'aile des chambres]

"Tu sais Ilya, tu devrais aller voir le parc de la station... C'est entièrement artificiel bien sûr, mais c'est une partie de la Terre que nous avons pu préserver pour nous, les femmes... Attention, quand je dis artificiel, je souhaite te faire comprendre que tout a été créé de nos mains, mais les végétaux et les animaux sont bien vivants. C'est une sorte de petit écosystème... Tu serais agréablement surprise..."

"C'est loin des bâtiments administratifs?"

"En fait, c'est totalement à l'opposé... Et de plus... Hm! Ne t'inquiète pas, de toute façon je serais là pour te guider dans les dédales de l'endroit!""





[Actuellement, à une intersection de deux couloirs austères]

"Ne t'inquiète pas, je serais là, qu'elle avait dit..."

Ilya marmonna cette phrase entre deux soupirs, le tout avec un ton relativement ironique... Elle était seule, a essayer de comprendre le pourquoi du comment des indications visibles à l'intersection où elle se trouvait.... Bien sûr sans y arriver le moins du monde... Rien de bien complexe pourtant, mais le fait était qu'elle n'y arrivait pas. Son sens de l'orientation était vraiment déplorable depuis son réveil sur la station, sans parler de ses facultés d'analyses... A la regarder, tournant en rond devant un écriteau compréhensible, personne n'aurait pu se douter pourtant qu'adolescente, elle avait réussie à fuir clandestinement pendant de longs mois la dictature des hommes en franchissant diverses frontières...

Mais sur ce coup, elle s'était vraiment faite avoir. Bien que sa supérieure lui avait dit qu'elle serait son guide à travers la petite forêt, Ilya l'attendait toujours... Et elle était sûre qu'elle pouvait attendre encore longtemps... Finalement, après de longues minutes de délibération, la petite infirme choisissa le couloir de gauche qui indiquait "arboretum"; Elle arpenta le couloir assez longuement, son regard se portait tous les dix mètres aux fresques étranges qui tapissaient les murs des lieux, jusqu'à ce qu'elle n'arrive devant une immense, gigantesque baie vitrée, qui donnait vue sur une forêt luxuriante et magnifique... Ilya en fut littéralement pétrifiée, si bien que son fauteuil roula par inadvertance sur le pied de quelqu'un... Elle ne s'en était même pas rendue compte... Ni de la bêtise qu'elle venait de faire, ni de la présence de quelqu'un d'autre... Tout était si...beau...

Keiiko déambulait encore et toujours des les couloirs infinassables de la station. Après avoir visité la plage et le bureau de Jessica la gérante de la station en compagnie de Mina, elle c'était perdu au moins une dizaine de fois. A chaque fois la méta machine trouvait une bonne âme pour lui indiquer le chemin mais un bout de trois couloirs elle se reperdrait!

Keiiko n'en pouvait plus, elle voulait se reposer, trouver un endroit tranquille et dormir. Ses pieds ne devaient pas être reconnaissable vu la sentation désagéable qu'elle ressentait. Ce qui d'ailleur l'étonna, elle avais pensé qu'une fois méta machine ces petits incovénients n'en seraient plus. Mais bon! Ca fait toujours un peu plus humain...

Finalement elle craqua, cela fesait un moment qu'elle ne regardait plus où elle allait et quand elle se calla contre le mur le plus proche Keiiko fut choquée du speclacle, pour le moin epoustouflant, qui lui faisait face. Une forêt il semblerai, elle se redressa pour mieux voir. C'est alors qu'elle entendit du bruit en approche, elle n'y pretta pas vraiment attention, sckochée par ce paysage.
Mais une sensation au niveau du pied la rappela à l'ordre. Elle retira precipitament son pied et se pinca les lèvres dans l'entente de la douleur, mais rien de vint. Pendant un instant elle avait oublié avoir des membres bioniques. Etrange la sentation était là mais pas vraiment douloureuse.
Mine de rien elle ne put s'empécher de chercher le coupable avec de grands yeux. C'est une fois qu'elle eu baissé le regard qu'elle remarqua la jeune femme dans un fauteuil roulant.

"Hein? Oh! Désolé... J'aurai du me pousser, je ne faisait pas attention."
Pourquoi si gentilment? C'est une bonne question, peut-être le fauteuil roulant, ou plus problable le beau visage de la jeune femme assise dedans.

Quand la jeune femme dans le fauteuil roulant s'excusa en même temps qu'elle Keiiko sourit. Elle s'apprétait à repondre mais l'air qui passa sur le visage de la femme la stoppa net. Keiiko ne sut pas vraiment la dechiffer.

"Non, ne vous excusez pas... C'est ma faute, j'ai été distraite... Je... Au revoir..."
Mmh... la scène avait était très rapide, à peine ces paroles prononcées que la jeune infirme s'éloingnait.
Keiiko haussa les épaules et commenca à s'éloingner à son tour en lanca mollement.

"Bah, ce n'est rien..."
Elle ne finit pas sa phrase et se tourna brusquement vers la jeune femme.

"Ah! Euh... Au risque de paraitre impolie car on ne se connait pas. Ou sommes nous? Je suis ici depuis peu et à force de déhambuler je me suis perdue."
Pendant qu'elle parlait elle s'était dirigée lentement en direction de la demoiselle. Finalement elle s'arreta à une distance acceptable et croisant ses bras bioniques dans le dos et offrit à celle-ci un charmant sourire.

"Mais soyons civilisées, je suis désolé je ne me suis même pas présentée! Je m'appelle Keiiko, mon nom je l'ai oublié navrée."
Keiiko se balancait d'un pied à l'autre dans l'attente d'une réponse.

La jeune femme s'arréta une fois que Keiiko l'eu interpellée, son visage avait radicalement changé, ou plutôt les expressions de son visage, elle semblait bien plus sereine, soulagée. Cela laissa la méta machine pour le moins perplexe.

"Alors... Vous aussi... Vous n'avez pas de nom...?"
Aussi? Keiiko fronca les soucils et fini par répondre au sourire de la jeune femme, mais ne comprennant pas le côté amusé de ce sourire qui lui était adressé.

"Veuillez m'excuser, je suis moi aussi perdue... Ma supérieure était censée me guider jusqu'à un lieu magnifique, mais elle n'est pas venue finalement... Cependant, je crois l'avoir trouvé... Par chance..."
Les épaules de la méta machina s'affaissèrent, elle porta sa main bionique à ses cheveux et les plaqua en arriere. Un petit soupir lui échappa et la reporta son attention sur la demoiselle lui faisant face.

"Je ne suis pas civilisée, moi non plus... Je m'appelle Ilya, et je n'ai jamais su mon nom de famille... Je suis d'origine russe...."

"Ilya... Je retiendrais! ... Russe? Qu'es ce que c'est?"
A peine sa question formulée elle remarqua le drôle d'air que lui portait Ilya, elle aurai voulu mourir à cet instant. Elle n'était presque jamais sortit de chez elle et son pere ne lui avais appris que les choses que lui même appréciait. Les "Russes" n'en faisait peut-etre pas partis. A présent elle se rendait compte de son manque de culture. En plus sa question avait peut-etre véxé la '" russe"...
Keiiko soupira une nouvelle fois et se tremoussa mal à l'aise.

"Euh... oublie ca, je suis désolé."
Dans l'attente d'une réaction de la "russe" la méta machine joua avec ses doigts qu'elle venait de transformer en couteau sous l'effet de la gène.

Tandis qu'elle continuait de faire jouer le couteau contre sa paume qui, contrairement aux effets normaux, ne se coupa pas sous la pressuion de la lame, Keiiko contemplait ses pieds. Elle n'avait jamais était aussi génée depuis sa triste enfance sous les cévisses des autres gamins.
Mais une lumiere s'alluma dans ses yeux, elle releva légerement la tête pour croiser le regard d'Ilya. Sa "soeur"? Un début de sourire lui tittilla les lévres. Cela peu paraitre idiot, mais pour cette fille qui n'avait connu de sa famille que son défint père, ça à de l'importance.

"Oui tu as sans doute résonds."Puis elle réalisa. "Ca ne te dérange pas que je te tutoie? Si ce n'est pas le cas j'aimerai que tu fasse de même... On doit pas avoir une énorme difference d'age."

Apres une léger mouvement recul la demoiselle en fauteuil changea de sujet, la question rendit la méta machine perplexe. Y avait-il un piège?
Cela eu pour effet de stopper Keiiko, pendant un instant elle eu un "bug". Puis elle haussa un sourcil, recula de deux pas et se pencha en arrière pour pouvoir voir derriere le mur. En effet... elle regarda à nouveau Ilya puis encore plus perplexe repéta ce manège une seconde fois.
Pour finir la jeune femme se remit droite et pointa sa main derriere elle,tout en restant face à son interlocutrice, pour désigner le panneau en forme de flèche avec un écrit en lettre capitale rouge: "ENTREE".

"C'est ce que tu cherches?"Demanda-t-elle un sourire éblouissante aux lèvres.

Quand Ilya lui fit comprendre que le tutoiement ne posait pas de problème Keiiko en fut soulagée, elle avait du mal avec les formalitées et voulait à tout prix les éviter.

Elle perçut l'amusement de la jeune femme quant à son attitude, amusement qui retomba rapidement après la découverte de l'écriteau.
Cela désola la méta-machine qui aimait voir les autres sourirs vu que c'était rarement son cas. Et c'est avec un air terriblement géné que la demoiselle en fauteuil roulant lanca:

"Je... Je l'avais vue... Tu sais..."
Keiiko lui sourit tendrement.

" Oui c'est logique tu n'es pas arrivé du bon côté, et avec ce pan de mur devant...."

Rapidement Ilya enchaina.

"Heu... Tu veux venir... avec moi? Toute seule je... je risque encore de me perdre... A deux on aura plus de chances..."
La méta-machine se trittura les mains, elles n'avait jamais forgés de liens et cela l'effeyait de s'en approcher, pourtant...

"Ca marche! Cet endroit et vraiment magnifique. Mais ce n'est pas moi qui vais t'aider à ne pas te perdre! Tu ne trouveras pas dans tout l'univers quelqu'un avec un sens de l'orientation plus déplorable que le mien."

Alors qu'elles s'avancaient ensembles vers l'entrée sa compagne lui déclara qu'elle avait 16ans. Kei sourit légérement. L'air innocent sur son visage et son corps frê le la rendait plus jeune mais la méta-machine se garda bien de le dire. Si elle consédérait que paraitre jeune était un atout ce n'était pas le cas de tout le monde et pour rien au monde elle n'aurais voulu froisser la "Russe". Elle même on l'avait toujours vu plus agée qu'elle ne l'était, cela fut pratique pour les contrôles , les gens ne doutaient pas qu'elle soit majeurs....

"J'avais raison, on a même très peu de différence. Moi j'ai 17ans, enfin j'en suis pas sur à 100% mais ca doit être ca."

Les couleurs sur le visage d'Ilya lui donnaient un côté vraiment mignonne. A cette pensée Kei prefera se détourner, ses tendances lui avaient causaient assez de problemes comme ca.

Ilya avait retrouvé le sourire et cela rendit Keiiko plutot satisfaite, Dieu seul sait pourquoi!. Elle en revnche elle avait du mal à sourire, elle faisait de son mieu pour ne pas paraitre asociale mais la méta-machine n'avait vraiment pas l'habitude.
Mais la demoiselle y parvient largement lorqu'elle lui dit qu'elle aussi pensait posséder le pire sens de l'orientation. Immédiatement après cete déclaration Keiiko tiqua légérement pour finalement eclater de rire.

"Et bien moi je dit on est pas sorties! Heureusement que cette endroit est jolie car j'ai bien peur que l'on y finisse nos vies. Tu as à manger ou à boire sur toi? Histoire que l'on ne meurt pas au bout de 3jours.... J'ai pas quitté l'enfer pour mourir maintenant!"

Elle se stoppa net, même si cela avait fini avec un arriere gout de tragédie elle, Keiiko, avait dit quelque chose qui ressemblait fortement à une boutade.... Très très rare....

Se remettant difficilement de ses émotions elle s'appliqua à contempler le paysage.... Vraiment magnifique, soit dit en passant.
Puis Ilya l'a tira de sa pseudo réverie pour parler de choses moin agréable... des blancs? La méta-machine pour sa part se souvenait de tout, c'est bien ca le problème. Mais oublier, ca doit vraiment être frustrant.
Le rire si enfantin, si argentin et innocent qui suivie fit perdre à Kei tous ces moyens, elle n'avait jamais eu à faire à quelqu'un comme Ilya.

"Non non ne dit pas ca, c'est bien loin d'être ininterressant.... Ca doit être désagréable quand même, je veux dire d'oublier."

Après ca elle partis dans des réfléctions.... Mieux vaut tout savoir et en souffrir ou oublier... et en fin de compte souffrir aussi?

C'est la jeune infirme qui la sortit de ses sombres pensées, par son mutisme et un air inquiet.

"Keiiko? Quelque chose ne va pas?"

La méta-machine mit un temps à comprendre l'inquiétude d'Ilya, sans doute car Keiiko l'évitait du regard.
Alors elle sourit pour la rassurer.

"Non tout va bien, jamais aussi bien pour tout te dire..."

En réponse muette à la véritable question Keiiko planta son regard pourpre dans celui d'un étonnant gris de la jeune femme.

Ilya sembla se renfermer pour quelques obscures raisons qui échappaient à Keiiko. Cette impression prit immédiatement fin quand la méta-machine lui répondit et qu'elle plaqua son regard dans celui de la demoiselle. A ce moment c'est de la surprise qui passa sur le visage d'Ilya. Celle ci soutient son regard pendant un certain temps. Elle possédait un regard vraiment profond, emplie d'innocence. Cela rendit la tache difficile à Kei, elle eu envie de baisser les yeux, il y a bien longtemps qu'elle avait perdu la sienne.

Pourtant ce n'est pas elle qui rompit le "contact" mais bien la russe.
Ilya baissa précipitemment les yeux et son visage pris une curieuse teinte rouge... Keiiko se redressa et fronca les sourcils, pourquoi rougit elle? Voila la question que la méta-machine se posait.

La petite infirme continua son chemin sans prendre la parole ce qui amena Kei à se demander si elle avait mal agit. Les relations humaines n'étaient pas sont fort, la preuve elle n'avait jamais eu d'amis, quelques connaissances comme une résistante fort sympatique qui lui avait apris le maniement des armes et un marchand d'arme qui lui faisait des prix "d'amis" disait-il.
La personne avec qui elle avait le plus parlé jusqu'à présent était Mina, une pensionnaire de la station il semblerai.
Alors elle hésita fortement à reprendre la parole réfléchissant à sa supposée erreur. Les neurones étaient sur le point de griller quand elle remarqua l'oiseau qui volait a quelques centimètre d'Ilya.
Cette vision était charmante, elle n'avait jamais vu un oiseau d'aussi près. Enfin vivant du moin car une fois elle avait trouvé un pigeon mort devant sa porte avec un papier à côté "Sacrifice au vampire". Charmant. Encore un présent des sales gosses de son quartier.

"Il a l'air de bien t'aimer."

Elle offrit à Ilya son plus beau sourire, les yeux entre-ouvert.

Le rire... Ce rire, si innocent et pure qu'à côté Keiiko se sentait malsaine, un voile de tristesse passa sur le visage de la méta-machinen mais elle se reprit rapidement et sourit tendrement à Ilya.

"Moi non plus, il n'est pas craintif celui là."

Keiiko fit mine de rien mais le changement d'hatitude de la russe et très peu convaincant, la rendant encore plus mignonne.
Kei fronca une nouvelle fois les sourcils, elle l'asociale même, la brusque sans sentiments pour la cause humaine ne savait pas comment réagir face à cette jeune infirme pleine de pureté. Encore une fois elle détourna le tête, si Ilya connaissait son sombe passé elle ne lui aurait surement pas proposé de l'accompagna. La méta-machine se trouva particulierement égoiste.

Après un petit moment Ilya reprit la parole. Elle dit ce que Keiiko avait toujours révé d'entendre d'une certaine manière; Que le fait qu'elle soit une méta-machine ne la dérangé auqunement. Puis elle expliqua qu'elle ne parvenait pas à se faire des amies parmis les humaines, et qu'elle avait noué des liens avec d'autres méta-machines, pet-être à cause de ses jambes.
Le regard de Keiiko tomba sur le fauteuil et sur les jambes immobilisées d'Ilya. Puis sur ces propres membres méchaniques. Les paumes ouvertes faces au visage, elles les fit tomber le long de son corps et soupira, soulagée.

"Merci...."

Bizarrement elle ne put rien dire d'autre, elle aurai bien aimé parler mais les mots restés coincés dans sa gorge nouée par l'émotion.
Personne n'avait fait preuve d'autant "d'humanité" avec elle, justement car elle n'est plus considéré comme humaine.
Kei c'était arrétée, le regard dans le vide. Elle écoutait le chant d'u oiseau et l'image de celui mort devant sa porte lui revient en mémoire une fois de plus. Elle chassa rapidement cela de son esprit et posa son regard sur Ilya. Et lui sourit comme elle n'avait jamais sourit, une des seule fois ou elle souriait vraiment.

Un sourire satisfé répondit à celui de Keiiko. Puis se détournant elle observa les environs pour finalement arréter son regard à un endroit et s'y rendre, elle batailla un peu puis y arriva à cette entendue de verdure. Elle déscendit de son fauteuil et s'allongea. Alors la méta-machine se "réveilla" et regretta de ne pas l'avoir aidée.
Elle rejoignit donc la petit infirme d'un pas lent. Jusqu'à ce q'une branche lui barra le chemin au niveau du visage la griffant un peu, son état second l'avait empéché de l'éviter et c'est avec énervement qu'elle transforma son avant bras en lame et la coupa sa plus de céremonie. Elle se redressa promptement et regarda Ilya légerement paniquée, en général voir en membre "humain" se changer en arme choquait bien des gens.

Elle préfera faire comme si de rien était et continua d'avancer en cachant ses bras derriere son dos.

Une fois à hauteur de sa compagne et s'assit souplement et sortit discretement des bandelettes qu'elle noua autour de ses bras bionique. Pourvu que son geste irréflechie ne lui fasse pas revoir ses positions sur les méta-machines. Une fois les bandelettes recouvrant totalement ses bras Keiiko s'allongea les passant derriere sa tête, n'osant toujours pas regarder Ilya.

Pourtant elle se tourna vers elle au bout de quelques instants.

"Il est bien cet endroit, jolie trouvaille! Mais je dois avouer que je préfere la plage à la forêt."

Surement car elle s'était de nombreuses fois caché en forêt et donc connaissait, alors que la plage, totalement nouveau... Mais cette forêt artificielle avait tout de même quelque chose de merveilleux, presque magique, envoutant. Inconsciemment Keiiko souria.

Quand Ilya ria la résond échappa à keiiko qui préfera ne passa s'enfoncer dans les détails et haussa très légerement les épaules. Puis sa compagne lui dit qu'elle n'avait jamais vu de plage, elle le dit avec le sourire mais Kei sentit une pointe de tristesse derriere ce masque.

"Si tu veux tout savoir la prèmiere fois que j'ai vu une plage c'étais hier. Je ne saurai dire pourquoi mais ca a toujours était mon rève."

Puis elle se tourna et offrit un beau sourire à Ilya.
Son sourire s'effaca quand Ilya montra ses bras bandés. Lui disant que ce n'était pas grave, qu'elle avait connue une personne dans ce cas là, enfin en plus important tout de même. Au début kei souriait, puis elle vit la tristesse de la petite infirme. La suite de l'histoire fut en effet tout sauf drôle. Elle vit aussi les yeux brillants de celle ci, dissimulées tant bien que mal par un rire sec.
Finalement elle souria.

"Aaah... Mais qu'est-ce que je racontes moi? Cela ne te concerne pas après tout... Entre nous, c'était ma meilleure amie, mais aussi... mes premiers sentiments..... C'est un peu idiot, non? Tomber amoureuse d'une bombe ambulante..."

Keiiko cogita longuement les paroles d'Ilya puis secoua la tête. C'était bien la premiere fois que l'on se confiait à elle, pas une personne de confiance comme ils disaient, et surtout pas humaine. C'est d'ailleur ce qui la perturba. Ne pas être génée par les méta-machine c'est une chose, mais de la à tombé amoureuse. Kei n'aurai jamais cru un humain capable de cela. Décidemment cette jeune femme était pleine de surprises. Mais la méta-machine était agréablement surprise.

"Ca ne me conserne pas c'est vrai mais ca me fais plaisir que tu te confie à moi. J'espere juste que ca t'as fait du bien. Je dois avouer que je n'est pas l'habitude de cela et que je ne sait pas trop quoi te dire. mais sache que tes histoires ne me gènent pas le moin du monde.
Ca à dû être dure pour toi... je veux dire de perdre celle que tu aimes. Moi je n'est jamais eu ce problème, je n'ai jamais aimé personne n'y même réellement apprécier quelqu'un, et c'est bien dommage."

A ces mots elle eu une pensée pour son père, non, elle ne l'avait jamais vraiment aimé lui non plus, un lache, et pourtant....

"Alors même si c'est "une bombe ambulante" comme tu dis j'imagine et j'espere que tu ne regrette rien."

Et quand Ilya s'excusa car elle pensait ennuyer Keiiko celle-ci se releva sur ses coudes.

"Tu ne me dérange pas tu sais. Si tu veux un jour je t'y amenerai .... euh .... bien qu'il est très fort probable que je nous perdent. Hum."

Elle répondit au sourire de sa compagne par un autre, puis rit, un petit rire sec, avec l'amer souvenir des paroles d'Ilya. Comme la guerre pouvait rendre la vie cruelle.

Keiiko eu un faible sourire quand Ilya lui dit qu'elle ne regrettait pas, elle en fut soulagée, n'ayant jamais aimé quelqu'un elle ne voulait pas, si cela lui arrivait un jour, en être déçue. Et puis garder un mauvais souvenir d'un pareil sentiment ne devais pas être chose facile.

La méta-machine fut surprise de la réaction de sa compagne du moment. Etait-il drôle de ce perdre. Puis elle lui dit qu'il ne fallait plus qu'elle se voit. Kei en fut quelque peu choquée. Elle se demandait ou était son erreur, le fait d'avoir un sens de l'orientation lamentable? Elle haussa un sourcil. Qu'elle fronca quand Ilya eclata à nouveau de rire, elle prouvait ca drôle? Mais pourtant son rire et son visae étaient vraiment adorable à cet instant.

"Comme tu veux..."

Une certaine tristesse persista dans son regard, pour une fois qu'elle s'attendait avec quelqu'un, elles n'étaient pas compatibles à cause de leur sens de l'orientation respectifs.
Evidemment elle comprennait tout de travers, c'est la l'inconvénient de n'avoir jamais eu de rapport amicaux avec qui que ce soit.

Alors qu'elle réfléchissait sa jeune compagne interrompit le cour des ses pensées.

"Dis moi Keiiko... C'est difficile de devenir comme... vous?"

Keiiko ne pris même pas le temps de réfléchir cette fois.

"Et bien, le choix n'a pas était dure pour moi, j'était tellement inutile que quand on m'a parlé de ca je n'est pas hésité. J'ai toujours était pleine de haine et avec un corps comme le mien je risquait pas de faire quoi que ce soit. ..... Par contre c'est après que c'est dure, je pensait pas que l'on ne me verrai plus comme humaine.
Je vais te raconter ma vie mais une petite fille m'admirait lorsque j'était humaine, je ne sais toujours pas pourquoi. Une fois devenu méta-machine je suis retourné la voir, ces parents l'ont vite éloingné de moi et elle a pleuré, ca non plus je ne sais pas pourquoi.
Pourtant, malgrès tout ce que j'ai enduré depuis mon opération, toutes ces horreur que l'on m'a ditent, si c'était à refaire je le referais, je ne veux pas me retrouvé démunie comme lors de mon enfance.
Je ne sais pas si je répond à ta question mais c'est ce que je resent. Je deteste ce corps mais il m'est utile."

Son regard se perdit une fois de plus dans le vide, quelqu'un de normal aurais pleuré après une tirade pareil. Pas elle, on aurais dit qu'à la mort de son père elle avait perdu une part de ses sentiments, sentiments qui avaient presque totalement disparus avec l'opération et la rejet de la petite fille.

Le visage d'Ilya se décomposa au fur et à mesure que Keiiko parlait. Son visage si pur était plein d'une tristesse que la méta-machine ne pouvait pas expliquer.
Un long silence s'installa et au bout d'un moment la 'russe' lui attrapa un vétement et tira doucement dessus.

"Dé... Désolée...."
"Je... Je ne voulais pas..."

Cela rendit Keiiko très septique, pourquoi s'excusait-elle? Kei ne se souvenait pas qu'elle n'est jamais fait partis des personnes qui l'avait fait souffrir. Elle fronca une fois de plus les sourcils, c'est ce geste pourtant anodin qui lui donnait un aspect assez effrayant.

"Pourquoi t'excuses tu? Tu n'y es pour rien tu sais."

Keiiko se leva et marcha en rond dans la clairiere. Elle remarqua quelque chose de brillant au sol et se pencha pour le ramasser. Il sagissait d'un étrange petit scarabée. Elle le mis sur sa paume bionique recouverte de bandage et le reposa délicatement au sol.
Elel revint sur ses pas et tendit une main à Ilya.

"Viens, il y a un drole d'insect la-bas. Si tu accepte je te porte."

Elle offrit un charmant sourire à son interlocutrice, il se voulait attractif et rassurant à la fois.

"Ne t'en fais pas je tacherai de ne pas te faire tomber!"