Italie 3ème partie

Un mois avait passé.

Elle avait quitté le manoir, en parcourant les endroits qu'on lui avait indiqués. Son père avait toujours refusé de la recevoir et personne ne semblait savoir ou était passée Milana, on lui avait certifié qu'elle aurait pourtant dut revenir plusieurs fois par semaine. Mais Jone avait comprit que surement elle avait tout fait pour l'éviter. Soudain une idée était venue à Jone. Bien sur elle n'avait pas trouvé le moyen d'intégrer les rangs des hommes, mais elle n'avait pas réfléchis à une chose très simple. Elle aurait simplement put être agent double. En cela elle n'aurait pas eut l'impression d'être une traitre et pourrait continuer.

Elle se retrouva, vers minuit, complétement exténuée à l'entrée d'une cave de jeux. Les jeux de société était ce dont elle avait le plus horreur, mais elle avait malheureusement dut apprendre à jouer au Poker pour approcher certains endroits. Cela la rebutait plus que tout, elle qui n'aimait que les échecs à la limite, et encore. Du moment que l'activité proposait d'être à plusieurs elle n'aimait pas trop que cela se passe avec elle.

Adossée à un mur, autour il n'y avait que quelques ivrognes à la lumière de barils remplis de journaux qui brulaient.

Elle se mit à pleurer à chaude larme. Avant, Milana venait toujours la consoler quand c'était comme ça. Aujourd'hui elle ne l'entendait jamais, et elle même ne se souvenait peut être même plus du goût de ses propres larmes. Cette pensée la fit redoubler de chagrin. Toute ces années gâchées déjà pour des choses dont elle n'avait rien à faire.

La jeune fille posa sa main la où elle supposait qu'il y avait son coeur. Elle savait très bien ou il était, mais mit quand même sa main un peu sur sa poitrine, comme tout les gens ignorants qui se l'imaginait au niveau du sein gauche.


" Laissez moi juste un peu de candeur je vous en supplie. Toute ma vie j'ai été lucide, j'ai toujours été terre à terre, mais pour une fois que quelque chose compte pour moi je suis obligée d'en être privée et d'être toute seule! "

Elle se retourna vers le mur en s'y appuyant et la colère surmonta sa tristesse, elle le regarda avec envie et dégout.

" CREVE PUTAIN CREVVEEEE BORDDEEELLL! JE TE DETESTE JE PREFERERAI CREVER! "

On l'entendit gémir en se blessant à force de frapper sur la dalle sans parole et qui se fichait éperdument de ce qui se passait. Du moins pour cela il aurait fallut que les minéraux aient une âme. Et cela bien sur était exclu. Même ceux dont la doctrine n'était pas aussi cartésienne que celle de Jone ne l'ignorait pas.