Le métal et l'eau [Suite Aspésia/Keiiko]

Lentement, à mesure qu'Aspésia observais le visage et les attitude de Keiiko, elle commençait à voir que finalement, sa consœur méta-machine était loin d'être aussi inexpressive qu'on pouvait le croire au première abord.
Depuis le début de leur rencontre, elle songeait qu'elle l'avait vue passait par différents état qui était clairement des sentiments et des humeurs. Finalement, tout en elle respirait l'humanité. Peut être même bien plus que certaine femmes de chair et de sang.

Il y a autre chose aussi qui frappa la commando avec ravissement, c'est que Keiiko semblait vraiment mettre du sien envers elle. Elle voulait vraiment bien faire. Si bien qu'elle activa ses nano-machines pour être sur de ne pas les perdre. Ses senseusr d'activité électronique qui étaient en repos jusque là, frétillèrent lorsque la demoiselle au cheveux mauve et elle parcoururent les coursives en direction de la plage.

Chemin faisant, Aspésia lança quelques questions à Keiiko histoire d'en apprendre un peu plus sur elle.

"Il y a longtemps que tu es devenu une méta machine ?"

Puis elles franchirent un vaste sas et passèrent du décor gris et hospitalier de la coursive à une petite forêt clairsemée derrière laquelle on apercevait une plage blottie dans un crique artificielle. Le ressac se faisait entendre, léger et reposant, annulant le lancinant bourdonnement des éclairages a hydrogènes. Au dessus d'elles, un vaste dôme projetait une image tri-dimensionnelle d'un ciel azuré, parcouru de châteaux cotonneux.
Rien ne semblait avoir été oublié. On pouvait même sentir une petite brise chargée d'embrun aux fragrances iodée qui venait par moment taquiner le visage des deux cyborg.

Avançant jusqu'au sable, Aspésia était ravie et arborait un visage calme orné d'un fin sourire de pure satisfaction. Elle observa l'ensemble fort vaste, discerna à leur gauche des surplombs rocheux d'une dizaine de mettre de haut longés à leur base de rocs lisses et accueillants. A leur droite, une malingre jetée en bois de pin servait d'amarrage à ce qui devait être des embarcations de plaisance.

"C'est réellement splendide, Keiiko. Tu as eu une excellente idée" dit-elle en se tournant vers sa collègue d'une vois débarrassée des intonations agitée mais clairement reconnaissante.
Une grange paix commençait à envahir la militaire et cela se voyait sur ses traits qui lentement se détendaient.
Puis elle s'assit et ôta ses chaussures, guettant toujours la jeune fille qu'elle trouvait mystérieuse et très simple dans le sens lui plus doux du terme.

Assez absorbée par le chemin à sivre Keiiko faillit ne pas entendre la question d'Aspésia, elle se tourna néanmoins vers elle et refléchie un instant. Elle n'avait plus la notion du temps, enfait elle ne savait même pas depuis combien de temps elle était sur la station Tamao. Perplexe elle fronca les sourcils.

"Je dirais environ deux ans... Oui ca me parait être logique."

Elle continua son chemain avant de se donna une claque mentalement et de se tourner à nouveau vers la méta-machine.

"Et toi?"

Pendant ce temps elles étaient arrivées à la plage et avant même de pouvoir la voir Keiiko se délectait des senteurs et de l'ambiance, bien que tout cela fut artificielle.
Le compliment aurait sans doute du la faire réagir, lui faire plaisir ou même dans le plus fou des scénarios la faire rougir. Il n'en fut rien, n'ayant pas vraiment l'habitude de ce genre de scènes elle se contenta de lui lancer un vague sourire son attention déjà en partie absordée par les vagues veant se briser sur le sable.
Elle vient finalement s'assoir à proximité d'Aspésia, trouvant se contact étrangement appaisant. Cette femme était la pemiere personne à qui Kei trouvait un aspect potentiellement protecteur. Chose normal quand on est une méta-machine.
Les pieds enfoncés dans le sable après avoir à son tour enlevé ses chaussures la jeune méta-machine se demanda la sensation était la même étant humaine. D sa vie d'humaine elle n'avait que le souvenir de la cave humide et de la fôret ou elle s'était refugiée avec des résistantes. Ce doux accés de mélancolie la fit se sentir encore plus vulnérable. Ce sentiment elle ne la comprennait pas, après tout une méta-machine est bien l'une des dernieres choses vulnérables dans la galaxie.

Sortant des ses pensées elle focalisa son attention sur Aspésia et détailla ce visage qu lui parraissait si rassurant.
Tout en la regardant du coin de l'oeil elle enfoncait ses pieds ainse que ses mains le plus profond possible dans le sable. Et trouva ses membres bioniques assez facinants car aucuns grain de sable si petit soit il ne penettrait celui-ci.

"Cela fait deux ans et demi, depuis le début du programme de transformation, en fait."

Lança doucement Aspésia en sortant un peu de sa flânerie rêveuse. Elle répondait à Keiiko sans même y pense vraiment. Son regard s'était perdu dans les miroitement du Soleil artificiel dans l'eau mais avait gardé un senseur électronique braqué sur Keiiko. L'image qu'elle en recevait était un corps gracieux d'énergie vibrante et dorée. Le mouvement des flux positronique entre les nano-machines formait un maillage lumineux magnifique et faisait paraitre la jeune méta semblable à une statue de Bouddha en or, impassible, le visage empli de paix la grâce de la féminité en plus. Et de l'autre coté, le Soleil artificiel mourrait dans les eaux de cet océan factice, en jetant des langues oranges vers elles.
Ce décor, tout factice qu'il fut, posait une atmosphère de plénitude cotonneuse dans laquelle Aspésia se laissait aller.
Là, en cette instant, en sécurité au milieu de la station orbitale Tamao, face à ce crépuscule, en compagnie de Keiiko, elle toucha avec ravissement un instant de paix de l'esprit qu'elle n'avait jamais connu.

Elle reprit la parole à peine plus haut que le ressac:

"Pourquoi as tu décidé de devenir une méta-machines, Keiiko ?"

Elle était heureuse de voir la jeune fille à coté d'elle et se dit que quelque soient ses problèmes, elle devait continuer de la traiter de la même façon, sans s'apitoyer, juste lui renvoyer une image positive et humaine. Elle la poussa donc doucement de son épaules contre la sienne en souriant, la voyant l'observer. Puis, distraitement, elle forma un arc électrique entre l'index et le majeur de sa main gauche et se mit a dessiner dans le sable en attendant la réponse de celle qui lui avait offert ce moment privilégié.

Ecoutant d'une oreille la réponse de Aspésia la méta-machine se demandait si le côté psychologique de cette derniere avait était changait ou si elle avait pu conserver son caractère d'origine. Elle elle avait demander à ce que tous les sentiments humains disparaissent, hélas ou fur et à mesure de son séjour à la tsation Keiiko se rendait compte qu'elle en redécouvraient. Cette persepctive ne l'enchantait guère mais elle faisait mine de rien.
Gardant un visage impassible elle laissa un temps entre la question et la réponse qu'elle allait donner. Peut-être pour mettre de côtés les images qu'elle gardait de son opération.

"Le corps d'un humain est faible."

Ayant conscience que ce n'était pas une réponse convaincante elle reprit.

"Surtout le mien je pense... J'était une perdante, je ne faisait que fuir et me cacher alors que je ne désirait qu'une chose, les tuer tous."

Son visage était devenu dur à l'énonciation du désir de tuer, cela en choquerait beaucoup, mais peut-être moin une autre méta-machine, qui sait?

"J'ai appris l'existence de cette opération dans une planque de femmes et alors que les autres en tremblaient de frayeur j'en ai tremblait de plaisir."

Un monstre, à cet instant elle était redevenu le monstre qui déambulait dans les couloirs du laboratoir après l'oépration, ou le monstre qui déambulait dans un base d'homme devenue désertique depuis son arrivée , et entre autre, son massacre. Elle se revoyait couverte du sang des hommes répugnants et se léchant les doigts. Et elle consatait être devenu un agneau depuis son arrivée.

Le regard haineux perdit peu à peu de son intensité et Keiiko se tourna vers Aspésia.

"Et toi?"

Sa voix était redevenu douce, presque enfantine, un peu penaude. Ce changement pouvait tout de même avoir un côté qui dérange, mais il lui suffisait de voir cette silhouette calme et sereine, débordante d'assurance pour se calmer plus facilement. Décidemment cette femme avait une drôle de répercution sur Keiiko.

Toujours attentive à Keiiko, Aspésia avait analysé dans les moindre détails, tant le choix des mots que les inflexions de voix de la jeune fille. Une tension meurtrière était passé dans ses modulations, violente comme un coup de tonnerre. Pendant ce temps là, la commando avait vitrifié une petite motte de sable en lui donnant l'apparence d'une rose. La prenant dans ses main, elle se tourna vers Keiiko et la lui tendit en répondant.

"Moi, j'ai était élevée j'ai les militaire et j'ai combattu très tôt, mais j'ai toujours voulu acquérir plus de puissance et dépasse les capacités humaines. C'est pour cela, que comme toi, quand j'ai entendu parlé du programme, j'ai sauté sur l'occasion."

Elle posa la rose de verre sur un genoux de Keiiko et continua d'une voix flutée:

"Ceci étant, je ne crois pas que tu ais été faible, et encore moins une perdante, loin de la. Quand on est habituée à la vie civile et ne sachant pas se battre, on ne peut que se cacher. C'est même la seule chose raisonnable à faire. De plus, je te dirai, la peur est toujours là, que l'on soit militaire ou civile. Et c'est une bonne chose. La peur nous modère dans nos ardeurs et nous fait nous sentir humaine. On a peur a chaque fois que l'on fait quelque chose, mais on le fait quand même, voila la force. C'est après, finalement que le courage arrive."

Elle se rapprocha un peu de la méta et lui posa une main sur l'épaule:

"Dis moi, je peux te poser une question plus personnelle ? Tu as l'air d'avoir d'avoir la personnalité altéré...c'est une conséquence non voulu de ta cybernétisation ?"

En posant cette question, Aspésia se sentait sur un terrain glissant. Mais pourtant, elle n'avait eu de cesse depuis le début de leur rencontre de voir Keiiko porter ce masque impassible, qui parfois, par bonheur, se fendillait pour laisser passer des émotions. Alors, bien sur, cela donnait à sa consœur cette aura mystérieuse et plaisante, mais la curiosité de la militaire était piquée au vif.

Disant cela, le faux Soleil finit par s'abîmer derrière l'horizon illusoire pour céder la place à un Lune basse et énorme à la blancheur diffuse qui jeta sur les deux méta une clarté diaphane. Aspésia soupira, le visage sérieux et les yeux brillant, espérant ne pas avoir franchi une limite de la vie privée qui aurait pu heurter Keiiko, tandis qu'elle observait les réfractions de lumière les les parcelle métalliques des membres métalliques de cette dernière. De façon incongrue, mais s'était un réflexe tout militaire, elle songea un instant qu'elle devrait lui dire de faire quelque chose pour ces paries réfléchissante. C'était pas une bonne idée de ressembler a une guirlande de noël au milieu d'un champ de bataille.

S'étant calmée pour de bon Keiiko accorda une grande attention aux paroles d'Aspésia. Elevée par des militaires? Elle ne saisissait pas trop comment des militaires pouvait s'occuper de quelqu'un de jeune. Mais Aspésia la fit vite oublier ses doutes en lui tendant la structure de sable répresentant une rose.
La surprise fut telle que la méta-machine en oublia de fermer les paupières, et bientôt son masque d'impassibilité se brisa pour laisser place à l'émerveillement. Elle avait déjà vue quelque chose de semblable dans le jardin de la voisine sur Terre. Mais celle là était beige/jaune non pas rouge. Un sourire fendilla ses lèvres et dévoila lentement un sourire charmé. Elle redressa la tête pour croiser la regard de la méta-machine. Celle-ci avait récommencé à parler. Ses paroles achevèrent de faire fondre Keiiko. Depuis son arrivé sur la station toutes c'étaient montrées incroyablement gentille mais elle était la premiere à trouver des mots semblablent à des éléctrochoques.
Kei baissa à nouveau la tête vers son genou ou tenait en équilibre la rose de sable. Et cette fois le sourire alla jusqu'à dévoiler les dents de la méta-machine. Ce sourire d'enfant que jadis seul son faible père arrivait à lui arracher en lui achetant des sucreries. Tout cela avait bien changé.
La question qui suivit arracha violemment Keiiko à ses pensées, son sourire se figea avant de disparaitre. Aspésia était la premiere à lui poser autant de question, et même si elle trouvait les mots qui reconfortaient elle touchait aussi ce qui fait mal.

"Personalité altéré... Ce n'était pas voulu. Mais pas dans le sens que l'on peut croire. J'ai réclamé la suppression totale de ces stupides sentiments humains mais il semblerait que ce n'ai pas complétement fonctionné. Je ne peut pas m'empécher d'avoir certaines émotions."

Elle laissa passer un temps avant de se désider à poursuivre

"Mais bizarrement cela me dérange de moins en moins... C'est agréable de se sentir un peu humaine. Je crois."

Elle suivit le regard de la mét-machine et regarda le soleil qui semblait couler au fond de la mer. Encore une vision charmante.

Elle osa tout de même poser à son tour une question.

"Mais toi? Pourquoi les avoir garder? Je trouve que ce n'est qu'un poid inutile, on s'attache à des personnes que l'on peut être amené à tuer ensuite. Ou tout simplement le plus gros poids, ce sentiment d'amour qui fait que l'on préfere mourir que de condamner l'autre."

La derniere phrase contenait une petite pensée pour son père, après tout peut-être l'avait-il fait exprès...

Les sentiments, les émotions; Il n'était pas une seule fois passé par l'esprit d'Aspésia de les faire museler. Elle considéra la question de Keiiko avec un esprit serein, la soupesant un moment, réfléchissant profondément aux implications qu'elle sous-entendait. Puis enfin, elle tourna un visage doux parcouru d'un fin sourire vers Keiiko pour lui répondre:

"Quoique que nous soyons, méta, humaine ou n'importe quelle race, nous ne sommes que la sommes de nos expériences passées, et parmi ces expériences, les émotions sont fondamentales. Elles nous définissent entant qu'être pensant et nous permettent chaque jour de savoir pourquoi l'on vit."

Elle fit une pose, plantant son regard anthracite intense dans celui de sa collègue, un regard chargé d'émotions et d'affect pour cette jeune fille qui lui paraissait de plus en plus attachante et continua en baissant sa voix dans les graves et parlant plus doucement:

"J'admire le courage que tu as eu. Tu as du traverser des choses particulièrement affreuses pour en arriver à considérer les émotions comme des choses néfastes. Et pourtant tu as survécu.
Tu sais, tous le monde nous considère à part, comme une autre race, pourtant, nous sommes belle et bien humaines. Notre désire de combattre, de tuer les hommes sont déjà des émotions et quelque soit la manière dont on retourne le problème, nous n'avons que deux solutions: Accepter les bons et les mauvais cotés des sentiments et apprendre à les transcender dans l'accomplissement de notre devoir, ou en faire abstraction totale, ce qui nous réduit à l'état de robot programmable pour qui tuer n'est qu'une fonction parmi d'autre, qu'il s' agissent d'hommes, de femmes, d'enfants ou d'animaux."

Elle finit son monologue en posant la main sur un bras de Keiiko:

"Et toi tu es bel et bien humaine, pour ma plus grande joie."

Puis elle leva le visage sur la fausse Lune en souriant. Elle songeait que cette rencontre était vraiment la meilleure chose qui lui était arrivait depuis longtemps et que Keiiko, toute luttant qu'elle semblait être contre ses émotions était quelqu'un de sensible et doux. Humaine, Méta, quelle différence au fond. Ce ne sont que des mots. Il n'y a que les interactions qui définissent un être vivant quel qu'il soit.

A cette pensée, Aspésia s'allongea sur le dos souriante toujours et regardant du coin de l'œil sa compagnonne en se disant que ce serait un moment magnifique pour aller nager. Les scientifiques l'avaient toujours regarder avec un sourire moqueur pendant qu'elle passait des heures dans la piscine du laboratoire: Une méta nage difficilement et risque couler à pique au moindre problème à cause de son poids. Mais il n'y avait que dans l'élément liquide que la commando retrouvait la paix intérieur, coupé de tout, seule et flottante, comme si elle se trouvait encore dans le liquide amniotique maternel.

Les paroles d'Aspésia ébranlèrent fortement Keiiko, elle tressaillie et consentra son attention sur la structure de sable, une attitude d'enfant en somme, un enfant honteux qui voudrais n'avoir rien entendu. Croisant à nouveau le sombre regard de la méta-machine Keiiko expira profondément et sentie ce sentiment d'affection vibrer au fond d'Aspésia pour finalement faire écho en elle. La jeune méta-machine était totalement déboussolée.

La suite du monologue lui fit redresser la tête, elle avait un peu honte. Keiiko ne considérait pas avoir eu plus d'horruer dans sa vie que dans celles des autres habitantes de la station mais elle, elle avait était lache. C'était son point de vue, inccapable de supporter la vie elle avait fuit en se transformant en méta-machine et en demandant la disparition de ses sentiments.

Et Aspésia elle voyait cela comme du courage, Kei ne sut plus quoi penser. Elle baissa alors à nouveau la tête, et pourtant... Les paroles de la méta-machine avaient fait un grand bien à la fille aux cheveux mauves, son souffle cessa d'être saccadé pour adopter un rythme paisible et régulié. Le noeud qui lui avait noué le ventre tout au long du monologue sembla se defaire. Elle voulait croire en ces paroles.
Une ultime fois la méta-machine leva son visage calme et paisible en direction d'Aspésia et lui sourit avec une extrème douceur.

Elle suivit ensuite son regard vers la mer et sentit son désir de se baigner, il y avait longtemps qu'elle ne s'éait pas baignée.
Changeant complétement de sujet avec un air nonchalant et se racla la gorge et lanca tranquillement.

"On... Risque de couler non?"

Un bref sourire malicieux apparu momentanement sur son visage avant d'être remplacé par un faux air soucieux.

[hrp: Désolé c'est vachement court ><]

(désolée du retard, gros problème de net)

Une vaste palette d'émotion avaient parcouru le fin visage de Keiiko, toujours avec cette subtilité retenue qui finalement lui donnait un air si tendre.Aspésia considéra qu'elle devait sans doute avoir une piètre opinion d'elle même. Mais ce n'était plus le moment des réflexions éthérées.

Le regard porté sur les flots, Keiiko avait envie de faire trempette également et ce posait une interrogation tout à fait justifiée.

"C'est un risque, oui. En cas de dysfonctions on peut se retrouver au fond
Mais les ingénieurs nous ont bien conçues."

Et en souriant, elle commença à ôter son attirail. grenade, mine, couteux de différentes talles et formes, 5 armes de poings, puis elle commença à se débarrasser de sa combinaison noire révélant un grand tatouage rouge d'ailes qui prenait la plus grosse partie de son dos. De multiples cicatrices apparaissaient à mesure que sa peau se dévoilait. Elle n'avait jamais été pudique et avait même du mal à comprendre le malaise que la nudité produisait chez certaines.

Jetant un œil à Keiiko, elle devança ses éventuelles interrogations quand à ces marques:

"J'ai tenu à ce que toutes les cicatrices que j'avais en tant qu'humaine soient présentes sur ma nouvelle peau. Puis le synthé-derme que le laboratoire a utilisé réagit comme de la vrai peau. Même si je cicatrise à vu d'œil, la plaie laisse tout de même une marque. C'est une façon de sauvegarder sa mémoire, je trouve."

Et disant cela, elle se retrouva vêtue uniquement de dessous en dentelle noire. Mais le tissu arachnéen finit lui aussi par se retrouver sur la pile de vêtements après une seconde de réflexion.
Un frisson la parcourue comme une onde de plumes duveteuses et elle sourit en regardant tour à tour la Lune et Keiiko tour à tour. Puis elle s'arrêta sur le visage soucieux de sa collègue et pencha le visage a quelques centimètres du sien en faisant une petite boudeuse et sourit à pleine dent juste après en lui prenant le visage dans les mains en disant:

"Allons, ne t'inquiète pas, on est deux, ca serait vraiment pas de chances qu'on tombe toute les deux en panne au même moment. Puis arrête de gamberger et profite un peu...allé viens donc !"

Sur quoi elle partit dans un éclat de rire cristallin et tourna les talons pour se diriger vers la grève. Les pieds dans l'eau, elle se retourna vars Keiiko et se laissa tomber à la renverse dans une grande gerbe scintillante puis se releva en position assise pour attendre sa compagnonne.

C'est un risque... Keiiko tiqua légérement sur cette phrase. Sa compagne était vraiment insoucience tout compte fait.
Ne bougeant pas d'un pouce elle regarda Aspésia se changer du coun de l'oeil. Elle parla encore de la sauvegarde de la mémoire. Ce concept Keiiko ne le comprennait pas, les nano-macines sont bien assez pénible en enregistrant les moindres détailes pour qu'en plus la peau le fasse aussi.

Remontant ses genoux sous son menton et les bras enserrant tout ça la méta-machine écoutait avec une grande attention les moindres paroles d'Aspésia.
Elle eue alors une curieuse réction -curieuse de son point de vue, car quand sa compagne retira ses derniers vétements Keiiko tourna vivement la tête et son visage prit une une légere teinte rose au niveau de pomettes.
Reprenant néanmoins vite contenance elle reussi à regarder Aspésia dans les yeux sans baisser la tête lorsque celle-ci lui pris le visage dans les mains.

Elle redressa son visage pour suivre la course de sa compagne jusqu'à l'eau. Le rire de celle-ci plus sa chute charmèrent tout à fait l'impassible méta-machine.

Alors contre toutes attentes la méta-machines se leva et commenca à se dévétir à son tour, dévoilant pour sa part un corps d'une extrème paleur. Une blancheur qui donnerait l'impression qu'une hermine est colorée.

Elle ne portait pas d'armes sur elle, étant bien plus dévastatrice à mains nues.
Une fois les vétements de tissus grossiers reposant mollement sur le sable elle s'approcha de l'eau. Le soleil qui se refletait encore par brides sur la mer artificielle accentuait la blancheure du coprs de Kei.

Osant finalement mettre un pied sur la surface de l'eau elle regarda Aspésia. La derniere fois qu'elle était venue elle avait failli se baigner mais n'en avait finalement pas eu le courage. Le fait que ce soit une autre méta-machine la rassurait quelque part. Alors joueuse elle lanca à la cantonade

"Et... Si je coule tu le laisse pas rouiller au fond de l'eau n'est ce pas?"

La Lune tendue dans le ciel holographique faisait tomber sur nous sa lueur laiteuse en traits obliques, éblouissant les parties métalliques du corps de Keiiko. Une soufflerie silencieuse faisait danser ses cheveux comme une myriade de brins joueurs autour de son visage faussement impassible, la faisant paraitre telle une enfant au milieu d'un champ de violettes sous la brise.
Subtilement, l'atmosphère avait changer, d'un jeu de question/réponse adéquat à la découverte en un moment de complicité poétique.
Aspésia commençait à se dire que cette jeune femme femme pourrait bien devenir une amie.

Une amie ? Cette idée ne lui avait pas encore effleurée l'esprit et elle fut surprise de penser cela. Mais elle ne pouvait que ce rendre compte que cette discussion avait révélé une personne tendre et douce sous une apparence stoïque, une sincérité et une ouverture rafraichissante. Bien quelle sache fort bien qu'en tant que méta-machine, Keiiko n'avait nul besoin d'être protégée, Aspésia ne pouvait s'empêcher de sentir monter en elle des pulsions subtiles et ténues mais néanmoins réelles et profondes d'instinct maternel protecteur.

Et à présent, elle la voyait avancer vers elle le corps miroitant sous l'ersatz d'astre nocturne.
Toujours assise en tailleur dans l'eau, un fin sourire ourlant son visage elle écouta l'inquiétude feinte de Keiiko en levant un sourcil et lui répondit:

"Dans 7 mètres d'eau, tu ne risques pas couler bien loin." Puis commençant à rire doucement, continua: " Mais en cas d'accident malencontreux, je volerai à ton secours, c'est promis."

A cet instant, elle se sentit parfaitement détendue, l'esprit serein et ouvert à l'univers, réceptive à tous les courants d'émotions qui pouvaient la traverser. Un état de paix qu'elle n'avait pas connu depuis si longtemps. Elle en oublia presque la guerre.

Le visage recouvrant son sérieux, elle regarda Keiiko et lui dit doucement:

"Merci. Merci infiniment de ce moment Keiiko. Tu es un bienfait incarné, une vrai onde apaisante."

Après quoi elle se leva et lui pris délicatement la main et plissant les yeux un sourire mystérieux sur les lèvres, lui envoya une giclée d'eau au visage avant de l'entrainer un peu plus loin du bord, oublieuse de sa nudité, du fait qu'elles se trouvaient sur une station orbitale secrète et le fac-similé de plage, n'ayant en tête que l'envie de s'accorder un moment de joie. Une façon de chercher à se laver des flots de sangs et de chairs calcinées qu'elle avait le sentiment de couvrir son corps et son âme.
Elle qui avait l'habitude de paraitre insouciante, détachée et joyeuse, ce soir elle le serait vraiment. Et en elle des élans de reconnaissances lui faisaient serrer la main de sa collègue un peu plus fort.

Keiiko fut un peu mal à l'aise de part le reagrd que lui portait Aspésia, elle fit tout de même mine de le pas l'avoir remarqué et continua ton chemin en direction de cette derniere.

Ecoutant un sourire aux lèvres sa réponse elle aurait bien aimé rire avec elle mais le rire sembla rester coincé dans sa gorge. Ca viendra ce dit-elle tout en finissant de rejoindre la méta-machine.

Une fois aux côtés d'Aspésia Keiiko failli bien tomber en arrière devant la déclaration de celle-ci.
La giclade d'eau ne lui fit même pas hausser un sourcil tant son étonnement était grand.
C'était bien la dernière chose qu'elle s'attendait à entendre, enfin... Tout dépned du contexte, par exemple une personne ayant eu une vie horrible elle était tout à fait apte à l'apaiser en mettant rapidement fin à ses jours douloureux.
Mais à part ça... Aspésia avait mis le trouble dans la fragile esprit de la méta-machine et celle-ci semblait se battre pour ne pas perdre pied.
Décidemment cette journée était forte en émotions, ce qui était justement dur à gèrer pour quelqu'un qui était supposer ne plus en avoir.

Ce laissant mollement entrainer la méta-machine observa une nouvelle fois sa compagne. Pourquoi cette femme semblait pourquoi proteger un être normalement indestructible.

Keiiko soupira constatant qu'elle n'était définitivement pas capable de comprendre des choses liées aux sentiments humains.

Elle fut ramener à la réalité par la pression au niveau de sa main, c'est alors qu'elle remarqua avoir sa main dans celle d'Aspésia, un sentiment reconfortant...
Ensuite son regard remonta au niveau du visage de sa compagne et elle y perçu un étrange sentiment qu'elle fut incapable de comprendre et encore moins de justifier.

"Euh... Aspésia quelque chose ne va pas?"

Elle avait demandé cela car il était peu comun de demander à quelqu'un si quelque chose allait bien.

Ce sentait tout de même un peu ridicule la méta-machine se tourna pour empécher Aspésia de voir son malaise et elle s'assit dans l'eau qui, une fois dans cette position, arrivait au dessus de sa poitrine découverte.

Aspésia sentit la main de sa compagne se dérober de la sienne et se retournant, elle la vit quelque peu troublée malgré le mouvement qu'elle avait eu pour s'en cacher. Elle la trouve assise dans l'eau à son tour et lui répondit en s'accroupissant face à elle, le corps légèrement ballotté par de petites vagues:

"Tout va bien, au contraire, rassure toi, tout va merveilleusement bien et je passe une soirée formidable grâce à toi." Elle la gratifia d'un large sourire et continua: "Tu sais, Keiiko,quand je dis que tu es un bienfait, je suis sincère. Je n'ai connu que la guerre et le sang depuis que j'ai 4 ans et ta présence est apaisante pour moi car elle éloigne mon esprit des affres du combat. Après ce que tu m'as dis et en analysant l'activité électro-magnétique des nanites dans ton système nerveux, je comprends bien que tu dois être pour le moins troublée. Mais dis toi nien une chose: les émotions et les sentiments sont tout aussi compliqués à appréhender pour une méta, entre guillemet, classique ou une humaine. Ta seule différence et de vivre ça d'une façon qui t'est propre à cause de la restriction que tu t'aies imposée."

Aspésia eut l'impression de trop parler et baissa la tête un instant en souriant avec une mou un peu penaude. Elle regarda une envolée d'oiseaux nocturnes furiens qui semblaient passer dans le halo de la lune, étirant leur ramages pourpre sous la brise duveteuse. une fragrance musqué efrappa ses narines et elle s'aperçut que c'était l'odeur de sa sueur qui perlait sur son front.

C'est vrai qu'au fond d'elle, elle ne voulait surtout pas gâcher ce moment et le début de cette relation de camaraderie et elle avait l'impression de trop en dire ou faire.
Elle posa à nouveau son regard sur le visage de Keiiko et s'adressa à elle d'une voie assez basse, visiblement un peu gênée:

"N'hésite pas à me dire si quelque chose te dérange dans mes attitudes ou mes paroles, je ne m'en vexerai pas." Elle se racla la gorge et poursuivit, hésitante: "Je, euh..je n'ai pas l'habitude de rencontre simple et sincère comme la notre, aussi, même si je ne le fait pas exprès, je peux être maladroite."

Sa voie mourra dans sa gorge.
Être mal à l'aise n'était guère son genre, mais elle tenait tellement à ne rien gâcher qu'elle en était déstabilisée. Elle continua à regarder Keiiko dans les yeux, suspendu à ses lèvres, prête à être crucifiée par quelque réaction froide et cinglante comme elle avait déjà pu expérimenter le peu de fois elle elle s'était laissée aller à la sincérité envers quelqu'un.

La tirade d'Aspésia laissa une fois de plus Keiiko sans voix. D'une part parce que la vie de sa compagne n'était visiblement pas enviable et d'autre par parce qu'elle voyait en Keiiko un moment de s'éloingner de tous ça, alors que Keiiko était généralemnt vue comme une froide machine à tuer si ne vit que pour (et grace) à la guerre.

Elle n'aurait su dire si si ces paroles lui firent plaisir ou si elles l'avait jusye d'avantage embrouillée mais de nouveau elle se tourna et repondit au regard d'Aspésia en plongeant à son tour le sien glacé dans celui de la méta-machine.
Elle y décela alors de la gêne, et ça encore Keiiko ne pu en comprendre la raison.

La suite des paroles la clouèrent définitivement sur place.
Elleporta donc un regard plutôt déboussolé à sa compagne et fronca les sourcils. Analysant rapidement la situation elle comprit que Aspésia attendait une réponse sincère, devant cette plus ou moins requète la voix de Keiiko retrouva un côté de son timbre glacial, presque inhumain et répondit

"Je ne vois qu'une seule chose... Je n epense que que ce soit ta faute mais bon autant te la dire... Je suis une méta-machine, un monstre dit invincible par les hommes, j'ai toujours rejeté le reprochement sur terre pour ne plus souffrir et la je découvre un sentiment plutôt bizzare vis à vis de mon parcours. J'ai le sentiment que tu peu me proteger ce qui techniquement et relativement difficile. Alors je me demande juste si c'est comme ça avec tout le monde. Si c'est un côté de ta personnalité, ou si c'est moi qui suis déréglée."

Il était rare que la méta-machine parle autant et aussi librement, le fait que ces paroles oit adressées à une autre méta-machine devait jouer.
Au fond d'elle même eiiko espérait ne pas avoir de quelconque façon blessée Aspésia, chose étrange vue que, en généralment, les entiments des autres étaient bien son dernier souci.

Finalement son visage se radouccie, perdant ce côté millitaire qu'elle ne pouvait s'empecher d'afficher dans un moment important (de son propre point de vue) pour reprendre ce bête mais délicieux air d'enfant perdue et dévisagea les traits inquiets et pourtant si agréable d'Aspésia.

Le visage froid qu'avait affichait Keiiko pendant sa réponse fit frisonner légèrement Aspésia au début. Elle pensa l'espace d'un instant, qu'effectivement, elle en avait trop fait. Mais elle fut vite rassurée par les mots qu'elle entendit.
Soupirant profondément, elle regarda le visage de sa camarade en souriant et lui dit:

"Je ne peux pas répondre de façon sure à ton interrogation, mais je pense que ce que tu ressent vient du fait que ton âme reprend le dessus sur les entraves chimiques que tu t'es fait installer. Car même si tu es une méta, tu as gardé ton âme."

Elle caressa des yeux le dessin du menton de Keikko, constatant que celle-ci était vraiment joli, puis posant sur sa joue une main un peu fébrile et conclu:

"Je ne peux pas te garantir que tu ne souffriras pas, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça n'arrive pas. C'est peut être de cela que je peux te protéger...enfin essayer."

Le cœur et l'esprit d'Aspésia étaient parcourus de vagues d'émotions diffuse, suggérant de façon de plus en plus concrète que le moment qu'elle vivait avec sa collègue méta était important et intense. Comme poussée par une pulsion incontrôlable, elle se rapprocha de Keiiko, toujours accroupie et se pencha pour l'enlacer chastement et lui murmura à l'oreille:

"Je crois que nous pouvons beaucoup apprendre l'une de l'autre."

Puis elle l'étreignit un peu plus fort l'espace d'un insatant et commença à se retirer lentement, espérant ne pas avoir plus troublé la jeune fille qu'elle ne l'était.

Keiiko écoutait attentivement Aspésia parler, même si elle n'avait jamais cru en cette vision de l'âme supérieure au corps et toute les croyances universelles qui l'accompagnait.

Quand la méta-machine posa sa main sur le visage de Keiiko celle-ci frissonna puis apprecia ce contatc dont elle avait si peu l'habitude.

La suite des paroles la rendirent encore plus confuse. Il était difficile pour elle de comprendre que la protection n'était pas physique mais psychologique, n'arrivant pas à integrer qu'elle pouvait plus souffrir de par les sentimens.
Cette perseptive la fit légérement grimacer, grimace qui disparut rapidement quand Aspésia vint tout contre Keiiko pour l'enlacer.
La méta-machine tressaillit car c'était bien la premiere fois qu'elle se retrouvé dans cette situation depuis sa transformation en méta-machine et la presumée disparition de sensations humaines.

La jeune méta-machine ne sut combien de tems elles resterent ainsi, peu de temps si l'on jugeait l'avancement de la nuit et l'activité des nano-machines mais la sentation de l'eau qui venait les heurter relativement doucement et le souffle tout aussi lent de sa compagne elle aurait pu croire que de longues minutes venaient de s'écouler.

Une fois l'étreinte derrieres elles Keiiko resentit une légere gène, ne comprennant pas très bien pourquoi vu qu'elle n'avait absolument rien fait de son côté.
Elle fit alors mine de se racler la gorge et se redressa pour regarder la plage de la ou elles se trouvaient -tout en gardant un capteur de mouvement fixé sur Aspésia.

"Euh... Maintenant que j'y pense... Tu comptes dormir ou? Parce que pour le coup tu n'as pas de chambre."

Keiiko avait rapidement changé de sujet pour ne pas perdre pied dans une situation qui la dépassait largement.
D'autre part elle lui aurait bien proposé sa propre chambre mais celle-ci était déjà complete. Encore que ces derniers temps les colocataires de la méta-machine n'étaient pas trop présentes (^^).

Le moment de tendresse passé, Aika se releva et chercha à changer de sujet. Nul besoin de senseur quelconque ou d'être fin psychologue pour comprendre que cette étreinte, en plus de ce qu'elle venait de vivre, l'avait troublée.
Aspésia esquissa un petit sourire en l'entendant se racler la gorge, trouvant cela plutôt charmant. Mais elle jugea aussi qu'elle devait plus ménager Keiiko. Elle décida donc de lui emboiter le pas dans son changement de sujet et répondit à sa question d'un ton détaché, en se relevant lentement:

"Et bien ma foi, je pense que je ferai comme d'habitude, soit a la salle de détente si il n'y a personne, soit dans le cockpit d'un mecha."

Et c'est vrai qu'elle avait l'habitude à présent, et que finalement, ces couches improvisées étaient plus confortable que bien des lieux où elle avait pu prendre du repos.

"Ou peut être ne dormirai-je pas du tout, vas savoir." Le regard pourpre de la commando se perdit un instant dans le vague alors qu'elle tentait de se souvenir de combien de temps s'était écoulé depuis sa dernière vrai nuit de repos et repris avec un voie un peu basse où l'on percevait une pointe discrète de lassitude: "Mais c'est vrai que j'aimerai bien dormir convenablement cette nuit, ca fait 9 jours d'affilés que je ne dors pas à cause de ma dernière mission et j'avoue que je commence à sentir la fatigue."

C'était un fait que les méta pouvaient rester éveillée plusieurs jours d'affilés, même elles ont des limites. A de nombreuses reprises, Aspésia avait cherché à les repousser, mais avait finalement compris que le B-A BA d'une guerrière était de maintenir son corps et son esprit en bon état et affutés, afin de pouvoir répondre à toute situation au maximum de ses possibilités. Cela était vrai du temps de son corps organique, mais même si les règles ont un peu changées, cela reste exacte avec son corps mécanique.

Cela l'avait d'ailleurs toujours fait sourire de constater les similitudes entre son ancien statut humain et celui de maintenant. Finalement, peu de choses avait changées et c'était sans doute bien ainsi.

Elle regarda encore Keiiko tandis qu'elle menait cette réflexion et se disait qu'elle avait de la chance d'avoir résister à la souffrance. A ce moment là, elle jugea la situation de Keiiko bien inconfortable.
Elle eut un pincement au cœur, mais n'en laissa rien paraitre. Elle avait juste envie de lui changer les idées:

"Je suppose que tu n'es pas seule dans ta chambre par hasard ? Ne serait-ce que pour cette nuit."

Elle lui demanda cela tout de go, presque comme si les mots étaient sortis de sa bouche à son insu. Pourtant, sa phrase d'avant disait qu'elle ne se souciait pas du lieu...comme si Keiiko l'amenait à voir la vérité de son état en face.

De toute façon, bonne ou mauvaise chose, voila qui était dis. Elle attendait maintenant la réponse de sa collègue avec un soupçon d'appréhension.

Keiiko ne pu s'empecher d'être rassurée quand Aspésia choisie de bien voulir changer de sujet. Les effusions de sentiments avaient un côté intouchable du point de vue de la méta-machine aussi elle n'osait pas trop s'en approcher. Aussi elle voulu adresser un sourire reconnaissant à l'autre méta-machine mais ses paroles ne lui permirrent pas de le placer.
Même dans une station qui était relativemment luxueuse (quoi que à côté du champ de bataille tout peu paraitre luxueux) celle-ci n'avait pas encore dormi une seule fois dans un vrai lit.
Ca avait été un véritable bonheur pour Kei de trouver une chambre à la station.

L'idée de ne pas dormir fit discretement sourire Keiiko qui se revoyait, mine de rien elle appraisiait certaines capacité de méta plus que d'autre, et la possibilité de rater une nuit de sommeil en faisait partie.

Mais la phrase qui suivit réussi à surpprendre la jeune fille. 9 nuits d'affilées. Elle n'avait jamais dépassé les 4. La méta-machine n'aurait su dire si cela l'impressionnait ou l'effrayer plus.

"Ouh!"

Le bruit était sortit tout seul, 9 nuits sans dormir! Keiiko était vraisemblablement plus choquée qu'autre chose.

Le sourire qui suivit keiko ne pu l'interpreter, Aspésia semblait plongée dans ses pensées et elle ne se risqua pas à la déranger en prennant la parole et sans s'en rendre conte elle cessa de respirer un moment.

Quand Aspésia recommenca à parler Kei pu recommencer à respirer, avant de bloquer son souffle une nouvelle fois. Refléchissant à toute vitesse, cherchant une réponse à la fois possible et positive. Elle haussa finalement les épaules, rien de vraiment sur dans les plans mais pour une fois elle voulu prendre le risque d'être contrecarrée. Et puis après tout ses colocataires ne donnaient pas de signe de vie en ce moment.

"Et bien j'ai deux filles avec moi dans la chambre. Mais je pense que tu dois pouvoir venir elles ne seront surement pas là."

En fait j'en sais rien voulait-elle rajouter mais elle s'abstient.

"Et puis au pire y'a un canapé."

Le coup du canapé la rassura. Un instant elle avait songé à son propre lit qui aurait éventuellement pu recueillir deux personnes mais bêtement elle n'avait pas osé.

"Et puis... Si jamais elles viennent je les met dehors."

Mise en confiance elle était même jusqu'à se permettre une boutade. Souriant bêtement toute seule Keiiko fit une sorte de pas chassé qui la rapprochait un peu plus de la plage. Mine de rien l'eau n'était visiblement pas son élément favori.

"Et je suis certaine que tu serais capable de la faire !"

Puis le fou rire lui repris de plus bel et il lui fallut une bonne minute pour se remettre de ses émotions.

Prenant une grande inspiration, elle rejoignit Keiiko qui se dirigeait vers le sable et se penchant à son oreille lui murmura :

"Merci beaucoup d'accepter de m'accueillir, c'est vraiment gentil. J'espère que ça ne te dérange vraiment pas, hein ?"

Ne relevant pas le moment où Aspésia semblait se poser des questions, la jeune méta-machine fut ravie de la voir rire à son tour. Il est vrai que ce n'était pas souvent que Keiiko faisait rire quelqu'un d'aussi bon coeur. C'était un nour à marquer d'une croix blanche pour beaucoup de choses.

Keiiko sourit d'un air entendu à la répartie de sa compagne, son regard semblait crier "Un peu que je le ferais!"
Cela l'amena par on ne sait quel prodigue à se demander si elle était capable de tuer ses colocataires. Après tout elle semblait clairement avoir repris un peu d'humanité sur cette station. Hélàs à son plus grand regret la réponse était positive, elle avait beau la retouner sous tous les sens si il s'agissait d'un ordre elle exécuterais n'importe qui, Aspésia y compris sans doutes. La jeune fille secoua la tête effrayée par cette constatation.

Elle tenta vainement d'oublier ces bien attristantes pensées et regarda Aspésia avec un sourire tout ce qu'il y a de plus faux.
Se détournant et se massant les tempes elle ne se tourna vers Aspésia que lorsque celle-ci murmura à son oreille.
Cette fois le sourire fut sincère et elle répondit franchement revenant à ses bonnes vieilles habitudes

"Ca ne me dérange pas."

S'asseyant à côté de ses vétements, et bien décidée de passer à autre chose, la méta-machine observa sa compagne dans cet état qui la rendait si humaine aux yeux de Kei qui ne saisissait définitivement pas pourquoi la situation la rendait comme ça.
Elle repensa au coup de hanche et se dit qu'à cet instant elle aurait mieux fait de répondre par quelque chose du style une tape sur l'épaule ou un simple rire.

Elle la regarda remttre ses vétements et rajuster ses armes, elle possédait un fusil, Keiiko l'avait remarquait plus tôt mais ne s'y était pas attardée plus que ça, notant juste une menace potencielle alors qu'elle n'avait pas encore fait conaissance de l'autre méta-machine.

Elle finit tout de même par imiter sa compagne et se leva pour enfiler à son tour ses habits. Tout cela était très modeste, une simple tunique de couleur beige qui lui tombant au milieu des cuisses et une sote de vague pantacourt marron. Au niveau des armes aussi elle était pauvre, ne faisait pas confiance aux armes à feu et préferant netement se battre à mains nues car celles-ci se transformaient à volonté en tranches plus aiguisées qu'un rasoir. Néanmoins elle conservait un fin couteau en dessous de la ceinture n'ayant pas non plus confiance en sa propre capacité à se tranformer.

Tout au long de son habillage elle avait observé Aspésia et son manège avec le fusil, celle-ci semblait très habile avec cette armes et sans même s'en rendre compte la méta-machine s'était mise en position de défence.
Quand elle s'en rendit compte elle se sentit particulièrement ridicule et fit comme si elle continuait le mouvement dans le but d'arranger ses vétements. Mais bien sure cela ne pouvait échapper à un oeil avisé.

Aspésia était restée impassible lorsqu'elle avait aperçue sa compagne se mettre en garde lorsqu'elle l'avait vu toucher son fusil. Un pur réflexe défensif de la part de celle-ci, conclut la commando en se tournant l'air naturel et le visage souriant vers Keiiko. Pourtant, cela était révélateur de plusieurs choses. La première était que la demoiselle de métal été profondément formatée par son conditionnement. Cela impliquait que d'un certain point de vue, elle pouvait être comparée à une arme. Une simple arme, un objet sans volonté, dénué de toute utilité sans quelqu'un pour le manier. La conséquences était qu'entre de mauvaise mains, cette hautement destructrice pourrait s'avérer être un fléau de proportion biblique. Un profond sentiment de tristesse gonfla le coeur d'Aspésia à cette idée. Heureusement que Keiiko avait conservé une part d'humanité, cela laissait présager qu'il y avait moyen de lui faire récupérer son sens critique de façon à ce qu'elle récupère sa capacité de jugement.
La seconde chose révélée par la suite de ce geste était au contraire tout à fait rassurante: La gêne. Cela signifiait clairement que Keiiko avait conscience de ce qui s'était passé et de la nature injustifiée de son attitude.

Aspésia la trouvait craquante à essayer de faire mine de rien. Elle se rapprocha d'elle lentement, détaillant ses habits simples qui renforçait son allure fragile. Dans l'espoir de mettre le mettre en confiance, elle décida de lui montrer ses armes et commença par le fusil:

"Tien, Keiiko, je vais te présenter quelqu'un qui m'est particulièrement chère: Charlène." Dit elle an lui tendant le fusil d'assaut par la crosse. puis elle continua: "C'est un Seburotech que j'ai modifié moi-même. Il est extrêment fiable et s'est un allié précieux pour le combat à distance. Je lui ai donné un nom parce que souvent, ça a été la seule amie que j'avais sur le champ de bataille."

Elle lui détailla les différentes options qu'elle avait mis dessus, le lance grenade et la lunette a connexion neurale en particulier. C'était la première fois qu'elle parlais de son arme fétiche et elle éprouvait un sentiment mêlant un peu de gêne à une grande fierté, comme une enfant qui exhibe un jouet auquel il tient particulièrement.
Devant tout autre personne, elle aurait été morte de honte avec l'impression qu'elle avait l'air d'une psychotique. Peut être d'ailleurs l'étais t-elle au fond...Mais face à Keiiko, elle se sentait libre et n'éprouvait pas le besoin de porter un masque. Elle avait juste envie d'être elle-même, comme lorsque elle avait sensuellement touché son arme juste avant.

Puis, ayant mis l'arme à feu dans les bras de Keiiko, elle dégaina son sabre et s'éloigna un peu pour faire quelque passe rapide avant de couper un tronc d'arbre mort comme se fut une buchette de beurre sous un fil brulant.
Le bois tranché gémissait encore quand elle se tourna à nouveau vers Keiiko, regardant son sabre à la poignée noir mat et à la lame sombre, seulement relevé par la lueur ténue du filament monomoléculaire qui courrait sur le tranchant.

"Et ca c'est pour le combat rapproché". Fit-elle avec un grand sourire. "Rien de tel pour couper les jambe d'un mecha d'homme et ses velléités avec."

Puis elle regarda à nouveau le sabre et Keiiko tour à tour, le visage subitement illuminé par une idée. Elle revint vers sa compagne à pas rapides en remettant l'arme au fourreau et le décrocha de son dos en la regardant et le lui tendit aussi:

"Tiens, prend le, je te l'offre !"

Evidemment le petit manège de Keiiko ne porta pas ses fruits et Aspésia remarqua clairement sa réaction. Elle fut néanmoins assez surprise car, en général, quand elle avait à faire à une personne ayant un minimun de connaissance du combat et qu'elle en venait à réagir de la même façon les autres personnes avaient plutôt tendance à se mettre également sur la défensive devant un geste qui pouvait passer relativement provocateur de la part d'une jeune fille frèle au teint blafard. Mais Aspésian n'en fit rien, au contraire elle tourna ce même visage tellement rayonnant aux yeux de la méta-machine que compte tenu du contexte elle en perdit ses moyens.

La suite la ramena à la réalité, elle lacha des yeux ce visage si facinant et porta son attention sur le fusil que sa compagne venait de lui tendre. Elle leva alors un drôle de regard interrogateur vers Aspésia se demandant bien où la femme voulait en venir.

Ne connaissant que très bien de choses sur les armes à feu la méta-machine fit appel à sa capacité mémorielle (autrement dis "disque dur") relativement importante pour imprimer et comprendre la moindre informations que pouvait dire Aspésia. Et même si les armes à feu n'étaient pas son domaine de prédiléction elle aurait pu affirler sans craintes que cette armes était plus que redoutable et tout à coup trouva presque sa réaction défensive justifiée.

Au passage elle avait sourit au petit nom qu'Aspésia avait donné au fusil.

Continuant à conserver le silence Keiiko absorder avec une sorte de respect religieux les explications de la méta-machine. Poussant un léger sifflement signe qu'elle était impresionnée de la performance du sabre de sa camarade. Le siens ne semblait qu'être un vulgaire couteau de boucherie à côté de la merveille d'acier qui avait de trancher l'arbre de façon qui aurait fait froid dans le dos à quelqu'un de sensé.

Alors qu'elle continuait l'admiration silencieuse du magnifique sabre le visage d'Aspésia qui venait de s'illuminer fit légérement reculer ma jeune fille aux membres bioniques.
Finalement c'est avec effarement qu'elle regarda Aspésia lui approter l'arme dont elle faisait éloge à l'instant. Penchant la tête sur le côté Keiiko pensa un instant à refuser, ce présent était bien tro présieux pour qu'elle l'accepte, de plus on ne lui avait jamais fait de cadeau de la sorte alors elle ne savait pas trop comment régir mis quand elle regarda à nouveau ce visage si rayonant, le bonheur la traversa à son tour et sans réellement comprendre pourquoi elle détesta l'idée de refuser le présent que lui faisait cette si charmante personne, elle trouvait celà... déplassé, malvenue, et pourtant elle n'était pas très douée en matière de politesse!

Au bout de quelques instants elle tendit le bras et frola du bout des doigts la courbe gracieuse du sabre.
Et du temps qu'elle l'empoignait avec une douceur presque maternelle elle murmura, ne pouvant pas vraiment parler plus fort, les mots se brissant dans sa gorge.

"Merci... Je... Tu es sure?"

Elle failli bien lacher un sanglot, depuis son arrivée sur la station toutes avaiebt étaient d'une gentillesseque Keiiko ne connaissait pas, mais Aspésia... C'était le comble.
La jeune fille robotisée ne savait plus quoi dire, alors sans rajouter un mot et défie lentement sa ceinture pour en extrère sa propre arme et la tendit vers la méta-machine après avoir laisser retomber délicatement le beau sabre dans la paune ouverte d'Aspésia.

"Euh... Désolé c'est sur que c'est pas le même genre mais je n'ai que ça. Si tu veux bien l'accepter."

Elle avait réussi à parler malgrès son émotion mais à présent elle se sentais géner, vraiment la qualité n'était pas la même aussi il était possible qu'Aspésia ne veuille pas s'encombrer que quelque chose de si dérisoire. Et Keiiko ne pu s'empecher de craindre la réponse négative de sa camarade.

Le katana d'Aspésia n'avait rien d'unique, il se trouvait dans n'importe quel armurerie spécialisé qui se donnait la peine de distribuer des produits de bonne qualité. Jamais la méta au fusil n'aurait pensé que ce présent touche tant la douce Keiiko. Celle si était au bord des larmes et en lui demanda si elle était sur de sa décision .

"Oui, bien sure, vas y prend le"

Et la gratifia d'un large sourire aimable.
Elle vit alors sa compagne se délester de sa propre arme blanche et la lui tendre avec un visage navré en regrettant sa qualité inférieure à celle d'Aspésia.
Cette dernière, un peu surprise, regarda tendrement Keiiko. Elle ne recevait jamais de cadeau et fut troublée du geste de la méta. Elle inclina la tête sur le coté et prenant le sabre d'une main, leva l'autre vars le visage de cette jeune fille et lui caressa instinctivement la joue droite.
Elle n'avait aucunement calculé sont geste. Il était venu tout seul, naturel et impérieux et voila qu'elle était en train de redessiner les courbes fines de la méta en face d'elle avec une affection toute maternelle. Et se faisant, elle lui dit:

"Ne sois pas désolée de me faire un cadeau à ton tour. Elle est splendide cette arme, justement parce que c'est toi qui me l'offre et que je sais que tu ne le fais pas parce que tu te sens obligée. Je la garderai précieusement, je te le promets." Puis après une pose reprit: "Tu es adorable Keikko. Merci beaucoup, vraiment." Puis elle se pencha et lui posa un doux baiser sur la joue gauche, lui tenant toujours la droit au creux de la main.

Puis elle se détourna, un peu mal à l'aise. Non pas vis à vis d'elle même mais pour Keiiko qui devait encore être dans tous ses états à cause de cette démonstration d'affection. En ce raclant la gorge et ajustant le cadeau dans son dos, elle dit d'une voix un peu penaude:

"Excuse moi, je ne voulais pas te m'être mal à l'aise. Je l'ai fais sans m'en rendre compte."

Enfin, au bout d'un petit moment, elle parvint à retrouver son calme et sa contenance. Elle se retourna vers sa collègue mécanique alla lui prendre le bras en souriant et l'entrainant doucement vers la sortie.
Enfin, si celle-ci voulait bien la suivre.

Quand Aspésia certifia Keiiko empoigna pour de bon le sabre japonnais et le contempla à nouveau, sous un nouveau regard. Un présent. Un sourire barra son visage et elle l'accentua quand Aspésia pris à son tour celui de Keiiko et qu'elle sembla plutôt heureuse. Toute consentrée sur son nouveau sabre elle voulu le remettre à la place de l'ancien mais celui là était bien plus grand et par conséquence pas apte à se coller le long de sa cuisse. Alors le temps qu'elle trouve comment le faire tenir dans son dos ou à la ceinture elle opta pour le garder à la main, serré contre son coeur.

La main qui vint effleurer sa joue ne la géna en aucuns points, en fait ce geste sans qu'elle ai prevu pour autant lui semblait normal, ou plutôt attendu. Sans doute que la situation était propice à ce genre de gestes.
Les paroles de Aspésia rechaufferent le coeur si froid de la méta et on pouvait vers que son visage abordait une expession sereine, ni perdu, ni triste, ni haineuse comme on avait généralement l'habitude de la voir.

Elle n'eu pas le temps de pleinement savourer cet instant de complicité que déjà l'autre méta-machine s'était éloignée d'elle. keiiko mit un petit moment à comprendre le pourquoi de cette réaction. A vrai dire elle avait trouvé le geste de sa compagne si naturel qu'elle ne l'vait pas réellement calculé et donc n'avait pas eu l'occasion de paniquer comme à son habitude.

Voyant que visiblement Aspésia était génée la méta-machine ne trouva pas quoi répondre. Mais ne tenant pas à faire durer le malaise elle s'avanca d'un pas rapide et une fois à hauteur d'Aspéisia -qui se trouvait déjà à côté de la sortie- elle la regarda du coin de l'oeil et se demanda comment dissiper le malaise.
Alors tout naturellement, sans même comprendre la porté de son propre geste elle se hissa sur la pointe des pieds et vint poser à son tour ses lèvres sur la joue de sa camarade.

"Je ne t'en veux pas."

Et sur cette phrase dite de manière si nonchalante compte tenu de la situation elle passa devant Aspésia et tint le présnet que venait de lui faire Aspésia plus fort encore contre elle.

Elle se souvint alors des propos précédent la prise de conscience d'Aspésia et se demanda si il était trop tard pour répondre. Finalement après s'être tordue les méninges elle murmura un tout petit "Merci à toi" toujours dos à sa compagne, un peu rouge.

Soulagée que son geste n'avait pas troublé Keiiko, Aspésia resta cependant figée une seconde lorsque sa collègue vient poser ses lèvres fraiches sur sa joue. Mais cela la rait au plus au point.
Elle la regarda de dos un moment, souriant en coin en constatant que ses vêtements simple ne rendaient pas grâce à la silhouette de la jeune méta.

Elle vient la rejoindre et passant son bras sous celui de Keiiko, ouvrit le sas, délaissant la plage artificielle de la station. Le changement d'atmosphère instantané fut assez rude. Les sens en éveil d'Aspésia furent assaillit pas la luminosité de l'éclairage blafard de la coursive et le vrombissement ténue et sourd les tube à hydrogène.
Elle sera un peu plus le bras de Keiiko en lui souriant et l'entraina:

"Dis moi au fait, ta chambre se situe dans la zone des quartiers militaires ?"

Et continuant à avancer, elles croisèrent cinq ou six jeunes filles vêtues de paréos et de maillots de bains, avec chacune des serviettes autour du cou ou sur l'épaule. Elles regardèrent Keiiko et Aspésia bras dessus bras dessous avec des petits sourires entendues et chuchotèrent après les avoir dépassées. L'une fit à l'autre:

"C'est la première fois que je vois une méta si proche d'une humaine...tu crois qu'elle sont ensemble ?
-Je sais pas mais l'humaine les serre de près, ça c'est sur. Et puis toutes ses armes...je me demande ce qu'elles ont bien pu faire à la plage."

Sur quoi elles gloussèrent discrètement à l'unisson.
Aspésia ne se sentit nullement offensée et trouva même la situation assez amusante. Elle regarda Keiiko avec un petit sourire en coin en observant sa réaction, mais songeait que les gens ne changerai jamais et sauterai toujours sur les conclusion les plus évidentes sans chercher à voir plus loin. Un doute, cependant subsistait quant à savoir si Keiiko ne sentirait pas troublée par la réflexion des jouvencelles en maillot de bain.