Aspésia haussa les sourcils en entendant sa réponse à propos des quartiers. Elle la regarda et lui demanda:
"Se pourrait-il qu'il n'y ait tout simplement pas de quartiers réservés aux militaires ? Après tout, je raisonne encore comme sur terre, mais ici, je n'en ai jamais entendu parler non plus."
Puis l'incident des jeunes femmes passé, Keiiko avoua je jamais avoir été avec quiconque. Cette informations parut étrange à Aspésia qui qui avait du mal à imaginer qu'une jolie demoiselle comme Keiko n'ait pas trouvé une compagne pour vivre une idylle. Elle lui lui répondit en penchant elle aussi la tête sur le côté, touchant celle de Keiiko en souriant:
"C'est un peu bizarre que tu ais jamais trouvé personne. Tu es pourtant une très charmante personne. Bah, tu trouveras bien un jour de toute façon."
Puis elle l'a vit se retourner sur les filles et parler des corps organiques.
C'était un fait que Keiiko ne laisser pas planer de doute quant à sa race. C'était la première fois qu'elle voyais une corps cybernétique laissant voir autant de partie métallique. Mais peut être parce qu'elle était elle même un cyborg, Aspésia ne trouvait pas cela moins disgracieux ou attirant qu'un corps organique.
Elle finit par se touner complètement vers Keiiko et la saisi doucement par les épaules pour lui parler:
"C'est beau mais pas moins qu'un corps mécanique, à mon sens. C'est juste différents. C'est vrai que tu es en partie couverte de métal pour ton revêtement extérieur, mais si cela te dérange, libre à toi de te faire remplacer cela par un dermo-synth de bonne qualité. Tu ne perdrais rien en performance ou en protection."
Aspésia avait toujours continué à se considérer comme humaine malgré sa transformation et sa classification dans une espèce différente. Les chercheurs qui l'avaient créé s'étaient étonnés de ça. Le fait que son enveloppe ait changée n'ait pas influencé l'image intérieur résiduelle qu'elle avait d'elle même. Pourtant, la compatibilité de sa psyché avec ce nouveau corps avait battu des records. Il est probable qu'aujourd'hui encore, ils s'interrogent sur cela.
Puis reprenant le bras de Keiiko, elle recommença à avancer en direction des chambres.