Soirée tranquille et fraîche.

Disraeli esquissa un sourire. Appuyée contre un arbre, vêtue d'une robe violine sombre décolletée et mettant en valeur ses hanches féminines, elle semblait tout droit sortie d'un autre univers.
Ses cheveux sombres tombaient, raides et soyeux sur ses épaules dénudées tandis que son médaillon d'or allait s'égarer entre ses seins.

Ses yeux noirs semblaient particulièrement absents, dirigés vers le ciel, plongés dans l'étendue sans fin du ciel qui apparaissait entre les feuillages des arbres qui l'entouraient.

La forêt était avec le parc le seul lieu où Midori se sentait à sa place. Avec sa "famille" originelle, les oiseaux qui semblaient pourtant avoir désertés ce lieu tant le silence était présent. Ici elle était bien. A sa place.

Un coup de vent souleva doucement les mèches brunes qui se reposèrent doucement sur les épaules de la jeune femme.
Elle restait là, immobile, l'arbre comme support.
Le silence comme mélodie, même sa respiration était inaudible.

Et. Sans prévenir, un oiseau décida qu'il était temps pour lui d'attirer l'attention de la jeune humaine et chanta quelques notes avant de se taire.
La jeune femme revient immédiatement dans le monde réél cherchant de ses yeux aiguisés son compagnon de soirée.
L'ayant trouvé posé sur une branche, elle le fixa et l'oiseau reprit son chant pour toute réponse.
Les lèvres de la jeune femme esquissèrent un sourire malicieux tandis qu'un nouveau coup de vent venait soulever doucement le bas de sa robe.

Azaléa qui avait enfin décidé de parcourir, seule, la station s’égara dans les nombreux couloirs de celle-ci. Elle vit avec étonnement qu’il y avait une foret, elle huma l’air doux de celui-ci, une petit bourrasque fit voleté ses cheveux aux reflets violets. D’un geste délicat elle mis une mèches qui la gênait derrière son oreille , sa plume ondulait avec grâce au grès du vent tel le chant d’un oiseau qui se trouvais non loin d’elle.
Elle marcha avec une démarche féline et sensuel, sa robe ouverte laissait apparaître de jolies jambes fines et élancées. Quelques mèches de cheveux rebondissaient dans le décolleté de Azaléa en rythme avec ses pas.
Elle aperçut non loin de là une jeune fille appuyée contre un arbre, de petite taille, avec des formes généreuses, elle était en train de sourire en écoutant le doux chant d’un oiseau. Azaléa n’osa pas la déranger, elle dévisageait du regard cette étrange jeune femme, si belle, elle avait un coté très pure, ses formes était parfaite et ses lèvres pulpeuses. Azaléa s’égara quelques secondes dans le profond décolleté de celle-ci mais réalisa très vite que cela ne se faisait pas elle détourna le regard sur les jambes de celle-ci au moment ou une autre bourrasque de vent fit soulever légèrement la robe. Azaléa rougis à la vue de cette belle scène.
Elle avança, toujours de sa démarche séductrice, jusqu’à la jeune fille. Azaléa avait un regard charmeur mais tout fois méfiant, elle ne la connaissait pas et préférait resté sur ses gardes, c’était une mauvais habitude…

« Bonjour j’espère que je ne vous dérange pas… je suis nouvelle et je visite la base. Cette foret est très belle. C’est reposant un peu de calme et de verdure…. »

Son regard se détourna de celui de la jeune fille et se perdit dans les cimes des arbres. Ses cheveux ondulaient au grès du vent, elle repassa une main dans ses cheveux pour remettre quelques meches derrière son oreille.

Disraeli restait silencieuse et captivée par le chant du petit animal ne remarqua pas l'arrivée de la jeune femme, sentant brutalement la présence d'une autre créature, sans plumes [... pas de commentaires et pas de rire merci >_> ] son sourire s'effaça un instant.

Ses yeux noirs se fixèrent sur l'inconnue et la dévisagèrent quelques secondes. Ses yeux toujours aussi expressifs exprimèrent tour à tour l'agacement d'être dérangée dans un de ses rares moments de solitude, la méfiance pour devenir plus doux et surtout curieux de cette apparition iprévue.

"Bonjour j’espère que je ne vous dérange pas… je suis nouvelle et je visite la base. Cette forêt est très belle. C’est reposant un peu de calme et de verdure…. "

Disraeli aquiesca sans mot dire, avant d'ouvrir la bouche et de la fermer.
Elle regarda de nouveau la jeune femme dont le regard s'était détourné vers le ciel. La jeune femme était belle, elle aimait la couleur de ses cheveux.
Elle rouvrit la bouche et une voix féminine et douce en sortit.

"Hm... La forêt est en effet un des plus beaux endroits qu'il existe ici.. Je suis contente que vous l'appréciez."

Elle esquissa un sourire amical, ses yeux de chat se plissant légèrement avec son sourire.
Elle se décolla un peu du tronc et se penchant légèrement ce qui eut pour effet de faire suivre ses longues mèches raides subissant la gravité, elle poursuivit :

"Disraeli Midori, enchantée."

Elle se redressa et remarquant que le noeud de sa robe devant se défaisait elle se concentré pour en refaire un tout aussi mignon que le précédant et qui empêcherait que son décolleté n'apparaisse comme vulgaire.
L'ayant refait à sa convenance et d'un coup d'oeil rapide elle constata que son nouvel ami chanteur avait déserté.

Azaléa vit que la jeune fille était tout aussi méfiante qu’elle, sauf qu’elle, elle le montrait plus, surtout à travers ses beaux yeux. Après avoir fini de regarder la cimes des arbres, elle écouta la jeune fille qui esquissa enfin un sourire, qui la rendait encore plus adorable.
Apparemment elle appréciait que Azaléa aimait cette foret, cette jeune fille aime la nature et les oiseau pensait Azaléa un sourire aux lèvres.
Tel une fille de bonne famille, elle se présenta, son nom était tout aussi mélodieux que les chant de l’oiseau, qui était partit maintenant. Azaléa allait se présenter quand elle vit que Midori remettait le nœud de son haut avant que son décolleté de s’agrandisse ce qui n’aurait en aucun dérangé Azaléa, bien qu’elle aurait risqué d’être aussi rouge qu’une tomate…
Après que la jeune fille eut fini de refaire son nœud, Azaléa repris la parole.

« Je me nomme Azaléa d’Azarias enchanté. Je suis désolé de t’avoir dérangé, je ne connais pas grand monde dans la station hormis Leona, je ne sais pas si tu l’as connais, c’est une pilote de Deus Mecha, la première personne que j’ai connu ici. »

Azaléa avait remarqué que le vent ne soufflait plus, avec ses talons elle avait du mal à marcher dans l’herbe, bien que habituellement cela ne la gênait pas… Elle baissa les yeux et remarqua qu’elle se trouvais dans de la boue, normale que ses pas devenaient difficile, elle voulut enlever ses pieds trop vote pour aller dans l’herbe, et perdit l’équilibre.
Elle se retint en posant une main sur l’arbre ou avait était adossé Madori. La position pouvait sembler assez gênante et porteuse de confusion… Midori se trouvais contre Azaléa entre l’arbre et la poitrine, qui était loin d’etre discrète, de Azaléa… Toute d’eux s’écartèrent aussi vite que possible, Azaléa fit un léger saut en arrière avec grâce, le teint légèrement rosi, elle fit une révérence et balbutia des excuses. Son pou battait la chamade et son regard devint méfiant et ses muscles se contractèrent, ils étaient sur la défensive.
Elle regarda Midori avec ses grands yeux noirs du même reflets que ses cheveux.

« Je suis confuse… j’ai glissé, j’espère ne pas t’avoir gêné… »

Elle avait remarqué quant elle était contre elle, que la jeune fille sentait très bon, cela l’avait envoûté, a cause de ce parfum elle avait mis plus de temps à réagir. Cette personne était très étrange et Azaléa trouvait qu’elle avait du mal à resté zen face à Midori…Elle mis encore une fois sa mains dans ses cheveux, un tic de sa part quand elle est gêné et perd le contrôle de la situation… il fallait qu’elle se calme elle ne supportait pas etre comme ça, elle souffla et petit à petit son pou redevint normal, ce qui la rassura.

« Je me nomme Azaléa d’Azarias enchanté. Je suis désolé de t’avoir dérangé, je ne connais pas grand monde dans la station hormis Leona, je ne sais pas si tu l’as connais, c’est une pilote de Deus Mecha, la première personne que j’ai connu ici. »

Midori nia d'un mouvement de tête, sans doute avait-elle peut-être déjà croiser l'autre femme mais, sans certitude préféra nier.
Elle retenait peu de noms... et elle s'était dernièrement isolée.

Disraeli remarqua la gêne de la jeune femme avec ses talons et songa qu'elle avait bien fait de porter ses petites chaussures de cuir bruns, assorties à ses cheveux et avec lesquelles elle était habituée d'aller un peu partout.

Quand la jeune femme perdit l'équilibre tout se passa très vite.
Se retrouvant poussée contre l'arbre et coincée par la poitrine d'Azaléa, elle resta silencieuse, ses yeux exprimant bien mieux qu des mots son étonnement.

Elle n'écouta qu'à moitié les excuses de sa compagne, se contentant de la regarder se mettre sur la défensive et de se défendre pour des choses dont elle n'était pas responsable.

« Je suis confuse… j’ai glissé, j’espère ne pas t’avoir gêné… »

La jeune femme remit ses cheveux en place, en tic nerveux et Midori esquissa un sourire amusé.
Avant qu'un rire cristallin ne sorte de sa gorge.

Se resaisissant lentement, elle s'excusa en souriant.

"Ce n'est rien, Mère Nature a toujours été capricieuse, même dans une nature artificielle.."

Elle lui addressa un sourire compréhensif.

"Tu ne t'es pas fait mal ?"

Elle s'était elle aussi redressé et se dégageant de l'arbre fit quelques pas dans les feuilles mortes à ses pieds. Les feuilles sèches craquèrent donnant un peu de réalité à ses pas qui semblaient si légers.

Comme Azaléa ne lui répondait pas, elle reprit :

"Azaléa, c'est joli comme prénom.. Ca me plaît, j'appelerai le prochain oiseau que je rencontrerai comme ça."

Elle lui adressa un sourire amusé et se pencha pour ramasser une minuscule fleur, à demie cachée par les feuilles mortes.

Azaléa fut soulagée de voir que son geste non voulut, n’avais pas gêné Midori. Elle l’entendit rire, et son stresse s’évanouie aussitôt comme par magie. Elle lui demanda ensuite si elle ne s’était pas fait mal, Azaléa qui était ailleurs porté par le rire et la douce voix de la jeune fille ne répondit pas… celle-ci continua en disant qu’elle aimait bien son prénom « Azaléa » et que le prochain oiseau qu’elle verrait elle l’appellerai comme ça.
Azaléa trouvait cette femme étrange, elle était comme dans un autre monde… avec ses long cheveux brun et ses grand yeux en amandes. Ses petites lèvres étaient tout aussi gracieuse que ses gestes. Elle ramassa une fleur qui était cachée par les feuilles. Azaléa n’arrivait plus à détourner son regard de la jeune fille, comme ensorcelée, elle n’avait jamais ressentit cela. Son cœur battait la chamade à présent, mais son pou était différent, agréable même. Elle s’avança toujours sans dire un mot, avec son pas léger, elle essayait de ne plus glisser, arriver sur l’herbe à quelques pas de Midori elle sourit, le genre de sourire chaleur et charmeur qui ne laisse rarement indifférent et que Azaléa faisait rarement dès la première rencontre .étrangement elle le fait plus depuis qu’elle est dans la station peuplé que de filles.)

Midori était touché courbée pour et caressait la fleur pour enlever quelques saleté qui était sur elle, Azaléa se pencha à son tour laissant entrevoir un décolleté plus que profond… d’ailleurs ses yeux s’égarait dans celui de Midori malgré ses efforts pour détourner son regard de la jeune fille. Elle dévisagea de nouveau Disraeli. Ce nom était très doux, pourtant cette fille avait l’air très automne et solitaire, pourtant en s’approchant elle était plutôt chaleureuse.
Azaléa frôla la main de la jeune fille sans aucune intention et lui sourit de nouveau avant de se relever.

« Tu aime vraiment la nature, remarque cet endroit te rend très féerique, aussi jolie qu’une fée. Disraeli est un jolie nom aussi, tu viens d’où ? Désolé je suis curieuse.. »

Disraeli remarqua le sourire de la jeune femme et nota intérieurement que cette nouvelle rencontre était vraiment distrayant et lui permettait de parler avec un vraiment charmant sourire.
Pour un peu elle ne regrettait presque plus la disparition de son complice chanteur.

Quand Azaléa s'accoupit Midori, relevant faiblement le nez tomba sur le décolleté de sa compagne, elle détourna les yeux sans rougir... elle connaissait très bien les courbes féminines pour en avoir elle-même...
Elle n'allait donc pas être gênée pour si peu.

Azaléa frôla sa main et Midori releva un sourcil sans plus poser de questions, le regard amusée par le tour que prenait leur rencontre.
Disraeli avait été habituée à être draguer par d'autres jeunes femmes et en avait d'ailleurs quelques souvenirs qui la firent sourire discretement.
Malgré son sourire, elle n'avait jamais pris toutes ses relations au sérieux et avait fini par briser des coeurs faut qu'on brisa le sien.
L'interrogation de la jeune femme aux cheveux violets la fit revenir à la réalité et son sourire disparut.

« Tu aimes vraiment la nature, remarque cet endroit te rend très féerique, aussi jolie qu’une fée. Disraeli est un joli nom aussi, tu viens d’où ? Désolé je suis curieuse.. »

Ses yeux se foncèrent et son visage entier pris un air plus sombre.

*Disraeli hein...*

Elle se releva brutalement et attrapant nerveusement son médaillon elle répondit d'un ton froid et inhabituellement brutal.

"J'en sais rien et ça ne te concerne pas."

Les doigts de sa main gauche aggripaient fermement le médaillon d'or gravé et son regard avait une lueur de défi mélangé à un relfet de colère.
Elle avait toujours réagi violemment à l'évocation de son passé... visiblement ce n'était pas près de changer.

Elle resta quelques minutes à dévisager, visiblement sur la défensive Azaléa. Elle semblait prête à disparaître à la prochaine interrogation.
Elle se calma pourtant, en une fraction de seconde, sans doute se rendait-elle compte que la jeune femme, nouvelle qui plus est ne connaissait ni son amnésie ni le reste...
Elle soupira et attacha la fleur dans le noeud de sa robe reprit.

"Désolée. Mais on a tous notre jardin secret, hein. Le mien il faut éviter d'y mettre les pieds, personne ne sait ce qui s'y trouve pas même moi..
Il vaut mieux ne pas en savoir plus."

Ses yeux parurent songeurs un instant tandis que ses doigts s'immobilisaient sur le médaillon.
Elle ne disait peut-être pas toute la vérité, mais personne n'aurait pu prouver à cet instant là si elle en savait plus elle-même sur son passé, son nom et son histoire que ce qu'elle prétendait.

Lorsque Azaléa eut fini de poser sa question elle su tout de suite que c’était la dernière chose qu’elle aurait du faire… Midori changea du tout au tout, ses yeux devinrent froid avec une expression de défit, et elle lui répondit aussi froidement que son regard. Azaléa fronça les sourcils et fut prête a toutes éventualités, même si cela l’étonnait qu’une bagarre éclate dans cette foret.
La jeune se calma petit à petit, Azaléa se détendit aussi, elle n’avait pas à s’énerver ou a hausser la voix, c’était elle la fautive, elle se résolu a lui parler convenablement et sereinement.
Elle s’approcha de la jeune fille, et lui posa une main sur la joue, sans aucune intentions quelques conques. La joue de Midori était douce, cette jeune fille était aussi sauvage qu’une félin, tout comme Azaléa l’était, c’est pour ça qu’elle se sentait dans son élément elle comprenait la jeune fille, du moins ses réactions.

« Je ne te poserai plus des questions sur ton passé si tu y tiens… je ne suis pas la mieux placé pour dire ça mais… une aide extérieur peut t’aider à apaiser ce passé que tu a l’air de caché avec beaucoup de violence… j’ai aussi un passé assez dure, comme beaucoup de femmes de la station je pense, je n’aime pas trop parler de mon enfance, mais bon… ça détend, j’en ai parlé a une seule personne, et le fait d’avoir fait cela me rend plus sereine. Je suis comme toi sur la défensive quand je me sent trop approcher, quand je sent que mon jardin secret est en danger. Si tu veux je connais une bonne façon de se défouler… »

Ses mains descendirent sur les cotes de la jeune fille et d’un sourire malicieux elle commença à la chatouiller sans crier gare. Midori sursauta et recula.

*Je n’ai jamais été aussi proche d’une personne… a croire que je me vois dans ses yeux, elle fait jeune… je me demande quel age elle a… je devrait pas être aussi familière, je ne sais pas pourquoi je réagit comme cela, je ne me reconnais plus…étrange…*

Azaléa ,n’était pas du genre a séduire enfin, elle séduisait mais sans le vouloir, c’était pareil dans ses sentiment, si elle commençait à ressentir de l’amour, elle ne le remarquait même pas, enfin elle le remarquait toujours trop tard…ou faisait en sorte que cette amour disparaisse de peur d’être blessé ou de blesser l’autre, ce qui serait plus dangereux pour cette personne.

« Alors ? tu veux continuer ? ou te défouler autrement ? Tu m’intrigue…. Jeune fille au médaillon. »

Sa voix avait changé elle était devenue plus hautaine ainsi que son regard, et elle ses doigts ne cessaient de bouger, comme pour se préparer à une riposte ou se détendre.

Disraeli haussa un sourcil quand la jeune femme passa une main sur sa joue et ses yeux se plongèrent dans ceux de son interlocutrice.
Toujours aussi vive, ses réactions restaient assez instinctives après son énervement...

« Je ne te poserai plus des questions sur ton passé si tu y tiens… je ne suis pas la mieux placé pour dire ça mais… une aide extérieur peut t’aider à apaiser ce passé que tu a l’air de caché avec beaucoup de violence… j’ai aussi un passé assez dure, comme beaucoup de femmes de la station je pense, je n’aime pas trop parler de mon enfance, mais bon… ça détend, j’en ai parlé a une seule personne, et le fait d’avoir fait cela me rend plus sereine. Je suis comme toi sur la défensive quand je me sent trop approcher, quand je sens que mon jardin secret est en danger. Si tu veux je connais une bonne façon de se défouler… »

La jeune fille fit la moue, bien décidée à ne être plus bavarde sur elle et surtout concernant son passé remontant à plus de 3 ans.
Elle opta pour sa seconde option... après la colère, le détournement d'attention.

Elle ne broncha pas quand les mains d'Azaléa descendirent sur ses côtes, ayant déjà sentis ce contact dans le passé... mais dans d'autres circonstances et surtout... nettement moins vêtue.

Elle ne détourna pas le regard et continua de fixer son interlocutrice, bien obligée pour cela de pencher légèrement son visage vers le haut... étant plus petite.

Quand la jeune femme la chatouilla, elle sursauta et recula violemment. Pourtant d'un caractère peu stressé... elle devait visiblement encore être sur les nerfs pour réagir au quart de tour comme elle venait de le faire.

Vexée de s'être fait déstabiliser pour si peu et surtout qu'on l'est pris par surprise... Son esprit de compétition réapparut au galop.
Disraeli détestait qu'on la surpasse, hors là, elle n'était plus maîtresse de la situation et cela contre son gré.
Elle esquissa un sourire, et ses yeux de chat brillèrent un peu plus.

« Alors ? tu veux continuer ? ou te défouler autrement ? Tu m’intrigue…. Jeune fille au médaillon. »

Voilà qui était une perche digne de ce nom.

"Il faut voir." répondit-elle malicieusement.

Elle s'approcha rapidement, ses pas légers, écrasant quelques feuilles quand ils prenaient appui.
Profitant de la surprise de la jeune femme elle posa elle enlaça ses bras autour du cou de la jeune femme et se hissant sur la pointe des pieds l'embrassa chastement.

Visiblement en état de choc, l'asiatique se détacha de la jeune femme.
Souriant, visiblement ravie de se retournement de situation.
Elle n'était pas sérieuse de toutes façons... comme toujours. Elle pouvait bien s'amuser un peu..

Constatant qu'elle avait une nouvelle fois le dernier mot... elle se remit à rire de son rire enfantin, visiblement de nouveau détendue.
Elle se retourna alors et sans crier garde, se mit à courir en continuant de rire.

Azaléa fut rassurer qu’elle ne pris pas a mal les chatouilles, fier de son geste elle allait continuer lorsque celle-ci l’embrassa sans crier gard.
Avec deux yeux ronds, son cœur battant la chamade, elle resta un moment sans bouger, surprise. Elle venait de perdre totalement l’avantage… leur caractère se ressemblant sur ce point Azaléa en clignant des yeux se fit revenir à la réalité, Midori était déjà en train de courir rigolant dans les bois.
Azaléa passa un doigt sur ses lèvres et sourit, décidément cette rencontre était de plus en plus étrange…

« Ah tu veux jouer à ça… tu va voir ! »

Azaléa quitta comme porter par le vent, avec plus aucune gênes venant de ses talons, se mit a courir derrière Midori qui était déjà assez loin, mais elle la voyait encore.
Des ses jambes assez grandes et élancés, elle se mit a courir le plus vite qu’elle pouvait les cheveux dans le vent, sa robe ondulait délicatement à cause de sa course. Ses cheveux lui dégageait le visage, ce qui était pratique, les arbres étaient de plus en plus nombreux.
Grâce à ses jambes plus grandes que celles de Midori elle la rattrapa enfin, mais il y avait toujours un écart entre elle, Azaléa au point ou elle en était sauta sur la jeune fille pour la plaquer au sol.
Ses cheveux tel une cascade, ruisselaient sur les joues douces de Midori, visiblement aussi essoufflée que Azaléa. Les deux mains de chaque coté de la tête de la jeune fille Azaléa se sentait supérieur, cela la rassurait.

« Je n’aime pas être celle qui est soumise… »

Elle descendit une des ses mains d’un air moqueur sur le bassin de Midori, sa bouche se rapprocha de celle-ci, et l’embrassa langoureusement et sensuellement. Puis releva sa tête et de sa main qui était toujours sur le bassin de Midori, elle mis quelques unes de ses mèches derrière son oreille.
Toujours au dessus d’elle sa poitrine bougeait au fur et a mesure de ses respirations, visiblement toujours essoufflées. Azaléa savait que si elle se bougeait Midori en profiterai pour reprendre le dessus…

« Alors tu abandonne… jeune fille ? D’ailleurs qu’elle age a tu, j’arrive pas a mettre d’age sur ton visage… surtout ton corps… »

Un sourire malicieux se dessinait sur le visage de Azaléa.

« Ah tu veux jouer à ça… tu va voir ! »

Disraeli avait beau être légère et rapide, Azaléa l'était tout autant et la rattrapa rapidement.
Se retrouvant plaquer au sol, elle remercia inconsciemment le tapis de feuillage qui avait amorti leur chute quelque peu... violente.

Les cheveux de la jeune femme ruisselaient sur ses joues, tandis que les mèches de Midori s'étalaient sur le tapis orangé en une auréole sombre.
Elle reprenait lentement mais sûrement son souffle tandis que la voix d'Azaléa résonnait à nouveau.

« Je n’aime pas être celle qui est soumise… »

Coincée par deux mains de part et d'autre de son corps, la jeune fille au médaillon fit la moue.
Sa robe s'étalant sur le sol, légèrement relevé sur sa hanche à cause de la chute, son médaillon tombant le long de son cou pour finir posé sur le sol. Elle ressemblait à un oiseau tombé du nid.. ou à un chat joueur.

Disraeli sentit la main descendre sur son bassin et fit la moue face au sourire vainqueur de son "adversaire", cependant sa moue boudeuse fut interrompue par le baiser langoureux de sensuel de son "prédateur".
Restand quelques secondes interdite, un sourire passa sur ses lèvres.

"18 ans, pourquoi ? Tu as peur du détournement de mineur ?" plaisanta-t-elle, elle en avait vaguement entendu parler dans un livre sur les anciennes lois de la Terre originelle.

Et, profitant de la perplexité de la jeune femme, passa sa main dans les cheveux violets, d'un mouvement lent et décalé elle fit un effort pour se relever juste assez pour frôler les lèvres de la jeune femme.

"Sachez que je ne n'abandonne jamais.."

Ce sur quoi, arrêtant de narguer sa partenaire sans lui demander l'objet de ses convoitises, elle se laissa retomber sur le sol, sans l'embrasser et la laissant sur sa frustration.

Azaléa avait entendu vaguement l’histoire du détournement de mineur, elle eut un léger sourire. Décidément Midori faisait vraiment plus jeune. Avec ses yeux où l’on pouvait se voir dedans, ces yeux si profond et charmeur. Son visage avec des traits fins et une peau blanche et sans impureté amplifiait cet air de jeune enfant sauvageonne.
Elle croyait enfin avoir pris au piège le pauvre oisillon tombé de son nid, mais elle se trompa et vit très rapidement que c’était une « adversaire » plus coriace.

Azaléa eut de nouveau cet air perplexe qu’elle aborde si bien, la jeune fille s’approcha dangereusement de ses lèvres ne fit rien, d’une phrase courte mais compréhensible et se laissa tomber sur le tas de feuille morte.
Azaléa comme un félin laisser sur sa faim, resta pétrifiée quelques instants ne sachant plus quoi faire, d’ailleurs cela devait se voir dans son regard, ses yeux était dans le vide et semblait réfléchir.
Puis soudain comme si une autre personne était en elle, son sourire se fit plus inquiétant et son regard plus séducteur, elle passa doucement sa langue sur la lèvres supérieur.

« Je n’abandonne jamais aussi…et j’aime jouer…jouons ensemble ! »

Elle passa un ongle sur l’oreille de Midori tout doucement tout en regardant la jeune fille sensuellement avec ce sourire mystérieux. Soudain elle se pencha doucement vers l’oreille qu’elle avait délicatement caresser, et lécha le lobe langoureusement, puis le mordilla sans faire mal à sa « camarade de jeu ».
Elle se releva avec un geste élégant avec un geste de tête qui remit ses cheveux derrière sa nuque.

« Tu es comme moi… avec un sale caractère compétitif… Tu m’intrigue de plus en plus jeune fille au médaillon. »

Elle se releva sur ses jambes, elle était toujours au dessus d’elle mais assise sur ses mollets, d’un doigt elle caressa le décolleté tout en regardant Midori avec un air amusé. La peau de Midori était douce, tel de la soie. Azaléa se demandait toujours pourquoi elle était si énervé quand on posait des questions sur son passé... cela l'intrigait encore plus.
De cette position la jeune fille au médaillon pouvait facilement renverser la situation, Azaléa le savait, mais elle aimait le gout du risque, peut etre un peu trop...

*Cette fille est mystérieuse, et plus elle l'est plus mes sentiments se renforce... j'ai peur de où ça peut me mener tout ça... on verra bien, j'éspère que ce n'est pas les sentiments qur je pense*

Midori remarqua le doute dans les yeux d'Azaléa suite à sa "petite" provocation. Elle savoura intérieurement sa victoire, bien que la guerre ne semblait pas gagnée pour autant... loin de là.
Et elle ne put que le constater un peu davantage quand la langue de sa compagne passa sur les siennes.
Elle avait raté son coup, et fronça légèrement les sourcils, c'était un point partout, elle ne menait toujours pas au score.

« Je n’abandonne jamais aussi…et j’aime jouer…jouons ensemble ! »

La réplique de la jeune femme l'amusa, elles avaient donc, effectivement un caractère semblables sur certains points. Elle nota intérieurement que par conséquent, Azaléa répondrait à chaque provocation en doublant les "dégâts". Disraeli voulut trouver un autre mot pour remplacer "dégâts" qui sonnait un peu trop comme un vocabulaire qu'elle réservait en combat "réél" et qui peu adaptée à la situation actuelle mais elle fut déconcentrée par l'ongle puis la langue et les dents de la "joueuse".
Elle serra les dents, pour ne pas gémir, prise par surprise.
Score : 2 - 1 . Meneuse : Azaléa.

Quand Azaléa se releva élégamment, Disraeli s'était légèrement empourprée au niveau des joues et semblait perplexe, voir perdue dans ses pensées.
Elle regardait les cheveux violets être remis en place sans les voir rééllement. Ou plutôt elle les voyait parce que ses yeux étaient dirigés dans cette direction mais elle ne les regardait pas spécialement.

« Tu es comme moi… avec un sale caractère compétitif… Tu m’intrigues de plus en plus jeune fille au médaillon. »

A l'évocation de son médaillon, il lui sembla sentir la chaîne froide autour de son cou, glacée par le vent du soir qui rafraîchissait de minute en minute la forêt.
Et comme revenant soudainement à la réalité, elle sentit le froid sur ses bras dénudés, son décolleté et ses jambes. Un frisson passa le long de son corps.

Relevée sur ses jambes, Azaléa lui caressait son décolleté mais Disraeli n'était plus d'humeur à jouer profitant de la position de la plus grande, elle renversa la situation, ou plutôt en profita pour se relever et se remettre sur ses jambes fines et blanches.
Elle regarda un instant d'un visage neutre Azaléa toujours au sol.
Et, sans prévenir tendit sa main pour l'aider à se relever.

"Il commence à faire froid." remarqua-t-elle.

Il n'y avait pas de sous-entendus, elle avait rééllement froid et elle grimaça quand son ventre se contracta en silence et visiblement faim en plus.

Azaléa n’avait même pas remarqué que sa camarade de jeu était frigorifiée. Quand elle regarda bien le visage de Midori elle vit une petite teinte rose sur ses joues, elle allait l’embêter mais elle se releva soudain, faisant basculer Azaléa.
Elle se retrouva les fesses sur l’herbe, regardant la jeune fille lui tendre la main pour l’aider à se relever.

Azaléa pris la main de la jeune fille et se releva. Quelques secondes après la phrase « il commence à faire froid », Azaléa sourit et tira légèrement la main de Midori jusqu’à elle. Celle –ci se retrouva de nouveau contre Azaléa, qui elle n’avait pas trop froid. Elle sentait le cœur de Midori battre, cela la calmait et puis c’était toujours agréable d’étreindre quelqu’un.

« Tu n’as plus trop froid ? »

Dit elle après quelques secondes, elle entendit le ventre de Midori faire des siennes et se mit à rire. Elle avait un rire léger et doux à entendre. Elle défit son étreinte mais garda la main froide de Midori dans la sienne. Elle lui fit un sourire le plus chaleureux possible, et commença à l’emmener à l’intérieur.
Elle ne connaissait pas beaucoup la station, mais savait maintenant que Midori était loin d’être nouvelle, la recherche de la cafétéria sera donc plus rapide.

« On va d’abord sortir de la foret et après on verra si on va manger ou si tu va chercher quelques choses de plus chaud. »

*On va manger, je m’incruste moi, c’est pas mon genre, mais je en sais pourquoi je n’ai ni envie de lâcher sa main ni envie de la laisser… oh faut que je me soigne moi…je ne vais pas bien ces temps-ci..*

Elles marchèrent quelques temps, leur course les avait mené à un endroit reculer de la foret, elle marchait cote à cote silencieusement écoutant les chants des oiseaux ce que, apparemment, Midori aimait.
Azaléa regarda la petit chaîne bouger sur la poitrine de la jeune fille, elle se demandait si au moins une personne savait pour son passé… elle aurait voulut lui redemander ou lui dire qu’elle pouvait se confier a elle mais elle n’osa point, cela se faisait pas, elles se connaissaient depuis quelques heures à peine… Azaléa ne savait pas pourquoi mais elle aimait être avec elle et aurait tellement voulut la connaître mieux, elle espérait que un jour Midori accepte de lui relever son passé. Mais pour l’instant la préoccupation nouvelle de Azaléa était aussi de manger, entendre les bruits de ventre de Midori l’avait donner faim…

Elle serra légèrement son étreinte, et la regarda de nouveau puis arriva à l’entrer de la station, on s’entait déjà un air plus chaud que dans la foret. Leur part s’accélères, soit pour la faim soit pour la chaleur… et enfin elle sortir de la foret, lieu de leur première rencontre.

Midori ouvrit de grands yeux lorsqu'elle se retrouva contre Azaléa.
Surprise de cette étreinte ses sourcils se relevaient et ses yeux restèrent perplexes quelques secondes.

« Tu n’as plus trop froid ? »

Elle resta silencieuse avant que son ventre ne se fasse de nouveau remarquer, elle grimaça mécontente de cette manifestation corporelle imprévue. Franchement... La classe.

Le rire de la plus grande calma cependant ses yeux noirs, l'étreinte se défit mais sa main resta prisonnière de celle de la jeune femme aux mèches violets, elle ne tenta pas spécialement de la dégager.
Quand la jeune femme lui sourit, elle esquissa une sorte de rictus mutin, pouvant s'apparenter à une réponse toute aussi souriante.

Elles firent quelques pas en direction de la sortie de la forêt, Midori marchait de son pas habituellement légers dans le bruissement des feuilles qui les accompagnaient.


« On va d’abord sortir de la foret et après on verra si on va manger ou si tu va chercher quelques choses de plus chaud. »

Midori aquiesca et elles continuèrent d'avancer, les oiseaux malgré l'heure tardive ne semblaient visiblement pas disposés à aller se coucher et chantèrent quelques notes à leur passage. Disraeli défit sa main de l'étreinte d'Azaléa et s'immobilisant, chercha les volatiles des yeux.
Elle en repéra rapidement, un, puis deux.
Souriant à cette vue, elle se détourna pourtant, frissonnant à nouveau.

Elles reprirent sans un mot leur marche, chacune dans ses pensées et quittèrent la forêt...

[ -> Chambre de Midori Disraeli ]