Une arrivée sans passer par la case départ. [Libre]

La porte de l'infirmerie s'ouvrit avec fracas, un groupe de femmes transportant une civière arriva en trombe

- On a une blessée critique !

Un petit groupe d'infirmières arrivèrent, apportant un lit, alors que les porteuses soulevaient la civière un peu plus haut. Les infirmières saisirent la jeune fille blessée par les jambes

- Un ... Deux ... Trois

Elles soulevèrent la blessée pour la transférer sur le lit ... Alizée émit un gémissement lorsqu'elle toucha le lit. On lui appliqua un masque qui couvrit son nez et sa bouche, et on lui injecta un gaz somnifère.

- Ne t'inquiètes pas ... Tout se passera bien ...

Ses paupières se faisaient lourdes ... Et elle ne put pas résister à l'appel du sommeil.


Alizée ouvrit lentement les yeux, sur un plafond blanc. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour essayer de retrouver une visibilité correcte et se releva légèrement ; la douleur parcourue tout son corps et lui fit pousser un petit cri de douleur. Malgré sa migraine et la douleur qui émanait de sa blessure au flanc, elle prit un instant pour observer la salle ...

Lys qui n'en pouvait plus d'attendre perché dans son arbre sauta de là haut et s'y foula la cheville, en arrivant quelque jour auparavant elle avait vu où se situait l'infirmerie. En y arrivant elle vit une blessée passer la porte, elle attendit que la porte s'ouvre pour rentrer. Ne voyant pas d'infirmière elle s'occupa de mettre une bande sur sa cheville, cela étant fait elle s'approcha de la patiente avec un tabouret pour la surveiller jusqu'au retour de l'infirmière ; mais elle s'endormit finalement appuyé sur le lit. Personne n'arriva pour la réveiller, jusqu'au moment où elle sent légèrement les draps bouger.

*Bon sang quel sommeil léger j'ai... tien elle se réveil*

-Bonjour, vous allez bien ? Je ne sais pas où sont passé les infirmières en attendant, je vais rester ici. ^^

Son regard fut attiré par une forme bougeant près d'elle. Elle aperçut une jeune fille avec des oreilles de chat sur la tête.

- Heu bonjour ...

Il y eut un petit silence, entre les deux jeunes filles. Qu'est ce qu'elle pouvait dire après tout ? Elle se retrouvait dans un lit, avec une femme-chat auprès d'elle ... Puis sa curiosité se porta sur les oreilles de sa compagne de ... chambre. Alizée n'avait jamais vu de furia de sa vie, la curiosité fut plus forte que tout et la jeune asiatique toucha l'oreille de chat du bout de son index, pour voir si elle était vraie. Le contact fut chaud, ce qui lui confirma que c'était bien des vraie oreilles, Alizée éloigna alors rapidement sa main pour la poser contre sa poitrine, et elle dit à la femme-chat d'une voix gênée :

- Je ... Je suis désolée ! Ça a été plus fort que moi ! ...

Elle rougissait de son geste, et il lui fallut un court instant pour se calmer. Puis elle brisa le silence en se présentant :

- Je ... Je m'appelle Alizée. Enchantée.

- Alizée c'est très un très joli prénom. Ne t'inquiète pas tu peux toucher mes oreilles du moment que tu ne cri pas dedans elle sont très sensible.

Elle sourit à Alizée, puis lui mit la main sur le front pour voir si elle n'avait pas trop de fièvre, rien. Elle repris la parole, avec un ton très doux.

- Vous voulez de l'eau ? Ou à manger ?

-D'accord je vous rapporte ça tout de suite, enfin je te comme vous voulez.

Elle s'assit et demanda à Alizée si elle étais assez en forme pour lui raconter ce qui c'était passer où un peu de son histoire.

L'inconnue l'intriguait, il y a un instant elle la tutoyait et maintenant elle la vouvoyait, du coup Alizée ne sut pas si elle devait la vouvoyer ou la tutoyer ... Elle opta pour la première option :

- Heu ... et vous ? Quel est votre nom ?

Sa curiosité la reprit et elle toucha encore les oreilles de la femme-chat du même doigt, elles étaient très douces au toucher ...

- Oups ! ...

La jeune fille lui demande alors d'où elle venait et comment elle s'était retrouvée ici ... D'abord hésitante, Alizée se dit que ça ne ferait que la soulager de lui raconter une partie de ce qu'elle avait vécu ...

- Et bien ... Je viens de la Terre, où je me battais contre les hommes ... Et puis mon père ... nous a trahit ...

Sous la colère qui montait en elle, l'asiatique agrippa ses mains à la couverture.

- Lys je m'appelle Lys, allez calme toi ce n'est pas de ta faute... Tu peux t'assoir ? Enfin vous que préfère tu que vouvoyer ou tutoyer ?

Elle se pencha et caressa son visage avec son oreille. Puis lui fit un bisous sur la joue, et se mit à la fixer.

Alizée rougit légèrement quand Lys vint lui caresser le visage avec son oreille, la douceur de l'oreille combinée à la tendresse du moment lui firent oublié toute sa rage ... du moins pour le moment.

Puis la furia déposa un bisou sur la joue, immédiatement, l'humaine prit une couleur rouge tomate, gênée par cette action soudaine et inattendue et pour ne rien arrangée à sa gêne, la femme-chat la regardait, comme pour déceler sa réaction.

Pour briser sa gêne, elle répondit à la question de sa compagne :

- Heu ... Ça te gêne si on se tutoie ?

Lys rit doucement puis fit comme de rien n'étais.

-Tu peux me tutoyer, oh mais dites donc tu es toute rouge attend je te rapporte un verre d'eau.

Elle se leva et alla au robinet, puis revint un verre d'eau à la main.

-Tien, relève toi un peu et boit ça te fera du bien. Moi je viens de la Lune Verte, ma mère étais une furia et mon père un humain qui était en mission il nous a ramenées sur terre et nous a mit en cage. Puis ma mère m'a poussé dans un vaisseau et j'ai atterri ici.

Elle se mit à souffler puis mit la main dans le dos de Alizée pour la relever doucement.

La blessée écouta attentivement l'histoire de la femme chat, trouvant que leurs passé se ressemblaient assez, toute deux avait été victime d'une trahison de leur père. Ne trouvant pas les mots appropriés pour ce genre de situation, Alizée se contenta de caresser les oreilles de Lys ; puis celle-ci la redressa, lui portant un verre d'eau à ses fines lèvres, mais elle bu trop en une gorgée et manqua de s'étouffer, la jeune asiatique se mit alors à tousser pour essayer de calmer le problème.

Lys ne voulant pas qu'Alizée s'étouffe lui tapota légèrement dans le dos puis la prit par les bras en essayant de la faire ce relever.

-Tu arrive un peu à marcher ?

Elle la regarda et lui sourit attendant ça réponse

Alizée reprit peu à peu une respiration normale, puis Lys lui demanda si elle pouvait marcher

- Non ... je suis trop faible pour bouger mes jambes ...

Tournant la tête vers Lys, elle la regarda d'un air curieux. Pourquoi cette question ? La jeune asiatique était blessée et avait encore besoin de repos.

- Pourquoi ? On doit aller quelque part ?

-Bon alors je vais te déplacer avec le lit. Direction l'accueil, une chambre se sera mieux que de rester dans l'infirmerie, je vais laisser un mot vu que les infirmière semble ne pas être là! Enfin tu préfère quoi ?

Elle lui sourit puis alla prendre un papier et une feuille pour si elle était d'accord.