Alors voilà, en parlant avec quelques personnes je me suis rendue compte que PERSONNE ne connait Isabelle Le Gouic...
Alors si certains veulent en apprendre plus voici déjà l'un de ses textes extrait de son livre :" Peut-être à la nuit close"
Aphorisme, euphorisme, efforisme, sans faux rismes
L'inexpressible s'abolit à la frontière de l'indéchiffrable du dessin.
Le dessin s'exprime-t-il dans les chiffres et non dans les mots pour qu'on le déchiffre ?
L'écho des mots tente d'approcher la vérité. S'éloigner du signe originel pour mieux le voir dans son ensemble.
Il n'est pas paradoxal d'introduire le paradoxe, même seul, dans la théorie des ensembles.
Ou se cache le moi originel, dans le verbe ou le dessin ?
La violence des rêves peut-elle passer des mots ?
Écrire signe la fin de l'attente, le verbe apaise les impatiences.
La séparation blanchit la page, l'abandon la déchire.
L'amour est le fruit d'une morsure ancienne.
Le hasard se lance, les désillusions se ramassent les dés comptent les points.
L'infini n'a pas de limite sauf lorsqu'il est écrit.
Le théorème d'incomplétude de Gödel a des limites, mais lesquelles ?
Y'apadlimitàlécrituresaufquandonestprisparl'temps pensait surement Raymond Queneau.
Écrire, c'est se résodre à ses limites.
Anagrammes, l'un silencieus, l'autre sonore :
ÉCRIRE - ÉCRIER.
Les mots bruyants trouventle silence dans l'encrier.
Cesser d'écrire, c'est laisser le temps au temps d'élargir le champ de nos propres limites.