Objectif discretion {aspésia, ca tient toujours ? }

-
Pendant tout son trajet Aika avait éspéré ne pas se faire remarquer dès son arrivée. Imaginant mille et une situations pour que personne ne l´a vois. Elle se mit d´accord pour une : Ne croiser le regard de personne, ne pas parler, allez le plus vite possible au renseignement de la station et s´installer. Pour aidé, elle était très simplement vétue d´une robe blanche. Une seule valise en sa possession. Brune, assez usée avec deux ceintures noires pour pouvoir la fermée. Elle n´était pas très lourde car Aika n´avait pas pû amenée beaucoup de choses avec lors de sa fuite. Simplement quelques robe et pantalons et bien entendu, la boite a musique de sa mère son seul souvenir. Aika sentit la navette ralentir pour finir par s´arrêter. Elle pris sa valise regarda les porte du sas s´ouvrirent.
* courage Aika, courage *
Elle avanca d´un pas et vit qu´il y avait pas mal de monde. Prise de panique se dit : * Non pas possible, je retourne d´où je viens*. Elle se retourna et voullu avancer quand...
-

Aspésia maugréait un peu le menton penché sur sa poitrine, lorgnant avec un air morne le graphique d'arrivée de la navette. Une nouvelle fois, le comlink avait retenti a sa ceinture alors qu'elle tentait de rejoindre l'accueil, l'empêchant de réclamer sa chambre. Soupirant, elle avait fait contre mauvaise fortune bon cœur et se retrouvait à attendre une nouvelle arrivante. Le véhicule accosté dans un souffle rauque suivit d'un claquement sourd et d'un sifflement lors de la décompression du sas.

Celui-ci s'ouvrit sur Aika, qui arborait une mine déconfite et ne l'avait pas remarquée parmi la foule qui environnait la méta. La nouvelle arrivante n'avait guère l'air de gouter les joies des bains de foules, bien au contraire, et s'apprêtait à rebrousser chemin.
Aspésia s'avança alors d'un pas fluide et interpela la demoiselle:

"Mademoiselle Tanaka? C'est bien vous ?"

"Mademoiselle Tanaka? C'est bien vous ?"

Cette phrase que redoutait temps Aika, elle qui voulait se faire discrette, c'était raté. Elle prit une grande inspiration, fit un pas en avant comme pour faire celle qui n'avait rien entendu et fini par se retourner très lentement se disant qu'il était trop tard pour reculer. Durant ce mouvement elle dit d'une voix douce et peu élevée : " Oui, c'est moi."Une fois face à la personne qui l'avais interpelée Aika resta pétrifiée. Comme une statue grecque figée dans le marbre.
* Cette présence.. Je.. Ne pas la regarder dans les yeux non Aika, non..*
Aika baissa directement la tête. Et dis d'une voix presque inaudible :
" Enchantée, mon nom est Tanaka Aika"
Aika se pencha brusquement puis se redressa d'un même mouvement. Elle ne levait pas la tête mais trop de question s'y bousculait. Qui était elle d'où venait cette force.... Autour d'elle beaucoup trop de monde. Trop de bruit. Des morceaux de phrases lui parvenaient aux oreils mais elle n'en comprenais pas le sens. Elle lacha sa valise et dit d'une voix plus forte : " Vos bras..." Avant de sévanouir et de sécrouler
-

Aika avait l'air de plus en plus mal à l'aise. Elle fit démonstration de facies congestionnés par la gêne qui ne laissaient aucun doute.
Elle parvin malgré tout à se présenter à Aspésia dans une inclinaison du buste mécanique. En réponse, la méta prit son visage le plus affable et modula sa voie en douce mélopée visant à rassurer son interlocutrice:

"Aspésia Shaytan, lieutenante opérations spéciale, mademoiselle, ravie de vous rencontrer."

Sur quoi elle tendit une main qui devait rester vide. Aika se sentait visiblement de plus en plus mal et la présence même d'Aspésia semblait la gêner.
Aspésia songea qu'une telle personne devait sans doute souffrir d'une grande timidité, et elle la plaignait d'arriver ainsi en pleine heure de pointe.
Mais à peine avait songer à cela qu'elle entendit la jeune demoiselle dire "vos bras" et s'écrouler, évanouie.

Dans un réflexe vif et précis, la méta la réceptionna avec douceur et la releva, souriant tendrement en regardant le doux visage, puis ajusta sa prise commença a transporter Aika loin de la foule. Puis se souvenant des valises, elle prit le temps de contacter une subalterne pour lui demander de se charger des valises en continuant son chemin vers les salles de repos.

-
Par chance, la jeune femme eu le réflexe de la réceptionner avant qu'Aika ne touce le sol. En réalite, cela lui arrivais assez souvent. Aika avait une sorte de phobie de la foulle.
Aika était comme endormie, elle rêvait de sa vie d'avant. Elle revoyait sa mère adoptive souriante, aimante. Soudain, son rêve changea. Des cris, du bruit, des pas rapides. Soudain, un bruit sourd. Et la vue du la tête de sa mère sur le sol. Aika était cachée sous son lit lorsque son père adoptif tua sa femme. Par chance, il ne vit ps Aika qui pût dès le lendemain partir de la maison.
Aika se réveilla en criant. Elle remarqua directement le changement de décors. Ou était-elle ?

[direction salle de détente]