A votre santé !

*Faites que l'infirmière ne soit pas là... Faites que l’infirmière ne soit pas là…Faites que l'infirmière ne soit pas là... Faites que l’infirmière ne soit pas là…Faites que l'infirmière ne soit pas là... Faites que l’infirmière ne soit pas là…*

Syntaxe se répétait inlassablement la même phrase depuis qu’elle avait décider de se rendre à l’infirmerie. Les chambres n’étaient pas très loin de ce local de santé. Bien heureusement, la petite aurait pris le temps de trouver un moyen pour bifurquer. L’odeur se faisait de plus en plus insoutenable, les vapeur d’aspirine lui emplissait déjà les narine, tandis que la poussière de smecta, l’indétrônable bitume à intestin, attaquait son odorat. Tout blanchissait autour d’elle. C’était comme mettre un pas au paradis, si ce n’est qu’il ne fait ni plus chaud ni bon d’y vivre. Les lueurs pâle l’englober doucement tandis qu’elle entendais le rire immonde des médecins sadique. Bientôt tout le corps médical l’entourait, affichant de grand sourire qui laisser apercevoir leur dents aiguisées, prêt à sucer son pauvre sang. Parmi les infirmières, certaine possédaient de très grande seringue dont l’aiguille aurait sans mal percer la coque d’un des Deus de la base. Ses jambes se figèrent,, elle se retrouver seule devant toutes ses personnes dissimuler sous leur robes blanches. Un d’eu s’approcha, lui tendant la main. Sur sa paume était positionnée deux cachets, un rose, un bleu, et tout en accentuant son sourire pervers il lui proposa :

"Prends un cachets…"

Syn divaguer complètement. Elle se tenait contre le mur. Sans le moindre mots, tout d’un coup son corps s’était affaissée contre la paroi du couloir. A quelques pas de l’infirmerie tout juste. Durant tout le trajet, elle avait était silencieuse, comme happer par d’horribles pensées. Des perles de sueurs coulait le long de son front brûlant. Elle secoua la tête pour revenir à la raison. Ses jambes chancelaient légèrement. Mais elle se redressa, comme si de rien n’était. Enfin extirpée de son hallucination, elle porta sa main droite sur son front pour faire disparaître toute trace de son malaise. En plus de sa fracture à la main, devait s’ajouter son manque de sommeil et sa mauvaise nutrition. Être sans abris lui avait appris à se débrouiller seule mais la condamner également à mourir lentement de faim. Elle n’en dit rien et tapa à la porte de l’infirmerie.

La réaction de Syntaxe lorsqu'elles approchèrent du sas d'entrée de l'infirmerie fit sourciller Alexandra. Qu'est-ce qui lui prenait, encore, de s'écrouler ainsi, blanc comme un linge? Aurait-elle peur des médecins? Alexandra trouvait ça ridicule. La petite essayait peut-être de la mettre à l'épreuve, ou peut-être cherchait-elle à se discréditer à ses yeux pour qu'elle la rejette? Quoi qu'il en soit, l'effet était inverse. Alexandra n'appréciait pas tout ce petit jeu, et allait vivement empoigner Syntaxe lorsque celle-ci se releva toute seule. S'impatientant malgré tout, Alexandra se mit à la tirer, légèrement mais fermement, par le bras, et, lorsqu'elles arrivèrent au sas, ne prit pas la patience d'attendre qu'on leur ouvre - et elles entrèrent. Bien entendu, il n'y avait personne - en dehors des appareils de soins.

Alexandra tira, bon gré mal gré, Syntaxe jusqu'à un appareil de scan automatique et la força à s'installer sur le siège prévu à cet effet.

"Allez, installe-toi là."

Et, sans un mot de plus, Alexandra activa l'appareil, qui détecta tout les maux que subissait le corps de la jeune femme.

La Tigresse n’avait pas l’attention d’attendre une quelconque réponse. Syn un peu trop dans les vaps se retrouva entraîné dans la salle de soin sans qu’elle ne put réagir. Et ce n’est pas sans broncher que Syntaxe s’asseya sur un siège auquel était attaché une machine d‘analyse automatique. Alexandra avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Sûrement du à son rang en tant que soldat. Les deux femmes se trouvaient seule dans l’infirmerie. Le silence régnait ponctué juste par quelques bips réguliers du scan. Syn observait du coin de l’œil la pièce dans laquelle elle se trouvait. D’une blancheur traditionnel, l’odeur était cependant moins vomissante que dans les grand hôpitaux. Et bien qu’elle frissonner légèrement il faisait plutôt bon, sûrement du à la fièvre pensait-elle. Après cinq bonne minutes qui lui paraissait éternelle le cris strident de la machine indiqua la fin de son observation. L’écran de contrôle afficher tour à tour les différents symptômes qu’il avait remarqué aux yeux de la Tigresse :

Divers micro fractures sur le bras gauches, en guérison.
Trois fractures importantes sur la main gauches, deux phalanges proximal et une phalange moyenne, à soigner.
Carence en fer, en calcium, en vitamine C, résultat d’une mauvaise alimentation, à soigner.
Contusion au bras gauche, pas besoin de prise en charge.
Fièvre, du à la fracture des doigts.

Le bilan était dressée. La jeune fille soupirai en attendant de savoir ce qu’allait bien pouvoir décréter ce tas de ferrailles, bien qu’il soit plutôt de qualité. Elle regardait Alexandra attendant, impassible le verdict. Syn était dans sa veste noir qui recouvrait son petit corps tremblant, elle semblait toujours aussi dénuée d'une quelconque volonté se qui lui donner un regard insolent.

(gomen pour le retard, j'ai d'énormes difficultés à venir régulièrement en ce moment A votre santé ! 35481

)

En voyant le diagnostic, Alexandra ne décoléra pas. Si elle interprêtait bien ce qu'elle lisait, Syntaxe s'est sérieusement blessée - et ce n'est pas la première fois qu'elle fait cela. De plus, visiblement, sa maigreur et sa mauvaise mine n'était pas naturelle. Aussi, ce n'est pas sans une certaine dose d'énervement - et un regard embrasé - qu'Alexandra lui répondit sèchement.

"Il va falloir immobiliser tes doigts. Tend ta main!"

Et, tout en lui faisant un bandage serré comme on lui avait apprit à l'armée, mais sans la moindre douceur, Alexandra ne sembla pas décolérer.

"Visiblement, tu es une habituée de l'automutilation, hein?"

Alexandra ne comprenait pas que l'on puisse en arriver là. Mais, lorsque son regard se posa à nouveau sur la chétive Syntaxe, Alexandra finit par capter quelque chose... Et lui sourit redoutablement.

"Finalement si, je te comprend... Quand tu es en fureur, tu as besoin de taper, hein? Et comme tu ne peux pas le faire sur les autres, tu te le fais à toi même, hein?"

Alexandra n'avait jamais eu ce problème. L'énervement, parfois, l'obligeait à se défouler elle-même, mais elle avait toujours fait très attention à ne pas se blesser - son corps était son principal outil de domination.

Finissant son bandage, Alexandra avait reprit son sourire carnassier. Au point même que sa colère semblait s'être évaporée temporairement.

"Quoi qu'il en soit, que tu le veuilles ou non, tu vas manger, petite. Un cerveau, c'est très utile, mais faut le nourrir, aussi, si on veut que ça fonctionne correctement."

Et, tout en disant cela, Alexandra passa sa main dans les cheveux de la petite en l'ébouriffant d'une manière très gaillarde, amusée de voir sa réaction.

[hey, pas de problèmes, passe quand tu le peux ^^]

Faisant preuve de toujours d’autant de délicatesse Syntaxe se laissa faire sans trop résister. Ses gestes n’étaient pas maladroit. Comme elle l’avait bien pensé, Alexandra savait s’y prendre. Quoi qu’une hyène affamée aurait était plus tendre. La jeune fille la regardait faire, c’était douloureux, il fallait passée par là. Ainsi immobilisée, les os de ses doigts pourraient recommencer à se souder correctement. Elle soupira silencieusement. Lorsque l’infirmière de circonstance lui lâcha d’un ton colérique :

"Visiblement, tu es une habituée de l'automutilation, hein?"

C’était comme une gifle. L’adolescente de répondu rien.

*Automutilation : se mutiler, s‘affliger des blessures sur le coup d’une grande colère ? Oui… Foutu machine. Jusqu’à où elle est aller fouiller ?*

L’automutilation était un terme tout à fait correct. En vue de tout les traitement qu’elle s’infliger on aurait même put la traîner en justice pour tentative de meurtre. Malgré tout, elle souria à celle qui s’occuper d’elle. La tigresse agissait d’une drôle de manière, confondant son rôle entre un psy et une mère bienveillante, en passant par l’officier King Kong. Syn détourna la tête un instant, continuant d’écouter le sermon que pouvait bien lui faire la jeune femme. Quand enfin celle-ci termina son noble discours, passant sa main dans le tignasse blonde de Syn. La guitariste fronça des sourcil et plissa les lèvres ce qui lui donner un air d’enfant mécontent. Elle détourna la tête, regardant par la fenêtre le temps radieux qui s’instaurée petit à petit dehors.

*Il y a même un faux climat… cette station est surprenante…*

Puis se redressant d’un bon elle plongea son regard dans celui du fauve tout en lui disant clairement :

"Alors invite moi !"

Elle avait repris son allure impétueuse, son air maussade s’estompait sensiblement sous son regard de défit. Mais quand bien même avait-elle repris son caractère bien trempée, elle restait bien pale et elle tournait de l’œil à certain instant. Elle se retourna, et tout en se dirigeant vers l’armoire à pharmacie elle lui expliqua :

"Si tu veux vraiment que mon cerveau marche pour toi à son maximum, tu n’as qu’à m’inviter manger."

Elle lui jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Syn n’avait qu’un vulgaire t-shirt noir, long qui lui recouvrait la moitié du corps jusqu’au genou. C’était ce qui lui servait plus ou moins de pyjamas, ou d’intermédiaire entre le lit et la douche. Elle était toujours dos à Alexandra, en face du placard à médicaments. Elle glissa la main dans ses cheveux pour y ressortir une barrette qu’elle plia tout en continuant de parler.

"Par contre, j’aimerais aller prendre une douche avant…"

Elle enfonçât sa bout de métal plier dans la serrure et en deux trois mouvement crocheta la serrure qui maintenant la porte fermer. Syntaxe y récupéra deux trois boite qu’elle glissa dans sa poche avant de son T-shirt. Puis saisissant un gobelet elle déposa quelques cachets, versa de l’eau dans le verre et en se retournant ver Alexandra le leva vers le plafond :

Mais d’abord : aspirines. A ta santé !

Syn bu tout d’une traite. Les aspirines devraient lui retirer sa fièvre et calmer sa douleur. Avec la dose qu’elle avait pris, il n’y avait pas de doute, ça lui calmera sûrement la douleur.

Devant la réaction de Syntaxe, d'abord légèrement sonnée par sa compréhension de son problème, puis une réaction vive, impétueuse et forte qui lui renvoyait ses sentiments en miroir, Alexandra sourit devant son audace. Elle dirait même que sa réaction, en quelque sorte, l'excitait. Elle se mit soudainement à la dévorer des yeux d'un air très carnivore, imaginant le corps de cette petite qu'elle soumettrait, prendrait, retournait, et même prendrait avec son consentement, sans la moindre pudeur et la moindre honte. Elle sentait ce désir fluer et refluer en elle, et elle ferait tout pour porter la petite à ce même point de vue. Aussi, elle lui répondit, tout en lui offrant un drôle de petit sourire carnassier.

"Une douche, hein? D'accord, je t'y accompagne."

Cela ne souffrait d'aucune discussion, encore une fois. Syntaxe pourrait bien se demander pourquoi une telle réaction, un tel engouement, un tel sourire... A vrai dire, la tigresse espérait même qu'elle comprendrait ses intentions. Cela lui faciliterait sans doute la tâche. Et intelligente comme elle est, elle ne manquera pas de le comprendre. Pour affirmer le tour, tout en lui souriant de cette si drôle de façon, elle souleva légèrement le menton de Syntaxe avec sa main droite pour la regarder droit dans les yeux, pour qu'elle comprenne bien l'allusion flagrante qu'elle ajouta.

"Et l'on ira manger juste après, d'accord."

Le sourire prédateur clairement affichait de la Tigresse n’alla point sans éveiller la curiosité de Syntaxe. Qui, en jaugeant la femme du regard et écoutant sa réponse, compris vite qu’elle était ses intentions. Alors comme ça, elle voulait l’accompagner à la douche ? Syn ne changea pas d’expression facial. Alexandra s’était rapprochait d’elle. Afin de mieux la regarder dans les yeux, elle lui avait légèrement soulevait le menton. Les deux femmes se fixaient étrangement. Il y avait entre elles quelques chose d’insondable dont seul l’avenir comprenait le jeu. Syntaxe détourna la tête, lascive. Sa respiration était toujours un peu troublée due à l’anxiété qu’elle éprouver dans ce genre d’endroit.

"Tu as peur que je me taillade une veine ? Ou est-ce pour autre chose que tu désir m’accompagner ?"

Comme à son habitude ses paroles était noircit par son je m’en foutisme qui donner une tournure désinvolte à sa phrase. Mais ses mots étaient dur, plein de violence portant souligner d’un sourire narquois de l’adolescente. Elle se dégagea de l’emprise de la jeune femme et se dirigea vers la porte. Et l’ouvrant totalement, elle fixa la tigresse ne lâchant qu’un :

"Je te suit…."

Il était clair de la guitariste ne fuirait pas, mais son envie de se retrouvait seule avec elle encore une fois n’était pas flagrante.

La réponse de la petite sembla fortement décevoir Alexandra. Visiblement, la petite ne comptait pas reproduire l'expérience de ce que cela pourrait donner comme elle en avait pourtant donné en première le signe la veille, et sa fausse naïveté provoquait un certain dégoût dans l'esprit de la tigresse, fort repoussoir de ce qu'elle avait pu momentanément ressentir d'attirance pour elle. Par cette simple remarque, Alexandra changea d'avis sur ce qu'elle avait envie de faire. Aussi, elle haussa les épaules tout en disant froidement à Syntaxe.

"Inutile. Je t'attendrai dans la chambre. Quand t'auras faim..."

Et, sur ces mots, Alexandra se dirigea vers la sortie, sans un regard pour Syntaxe.

Le brusque changement d’avis de sa camarade de chambre surpris intérieurement Syn. N’aimait-elle pas cette partit d’elle ? Alexandra devait-elle se retrouver devant une résistance pour ce sentir bien ?
De nombreuse questions s’hissait dans l’esprit de Syn qui commencer à dresser un portrait psychologique de sa nouvelle amie.
La tigresse quitta l’infirmerie sans un mot, un regard pour Syntaxe. Se manque d’autorité l’énerva profondément. Comme si, après avoir attirée la jeune femme, elle la dégoûtée. Seule dans l’infirmerie et animé d’une grande colère elle chouta dans la chaise qui s’écrasa contre un de mur de la pièce.
Sans comprendre véritablement son comportement, Syn resta plusieurs minute dans le silence pesant qui régnée à présent. La chaise, ou ce qui en rester semblais consterner devant une telle monter de violence. Et plus elle observer les objets de la pièces plus elle voyer les particule former une tête dépréciative face à son attitude. Tout d’un coup la table se redressa en exprimant :

« Tssss…. N’importe quoi…. »
« Ta gueule ! »

Le lit, agitant son matelas repris :

« Allons petite, tu devrais te reposer… tu es en train de perdre la tête… »
« Je ne perds pas la tête ! »

Les rideaux soupirèrent en continuant :

« Tu te voile la face petite.. »
« Mais vos gueules !!!!! »

Syn se trouvait au centre de la pièce, ses mains rétractée sur son crâne, elle était le centre de conversation du mobilier. De nouvelles gouttelettes ruisselaient sur son front. Ses doigts se tordant agrippant férocement ses cheveux blond, elle secoua la tête violemment :

« Non ! NON ! VOUS ALLEZ LA FERMER OUI ! »

Et saisissant un tabouret elle entra dans une transe brutale explosant tout ce qui se trouvait dans son champ de vision. La salle fut vite réduit en mauvais état. Tandis qu’un rire mêlait de pleure s’extirper de l’infirmerie. Du couloir, seule de faible hurlement se laisser entendre, ainsi que de nombreux fracas sourd. Enfin, essouffler la salle en ruine, elle rouvrit les yeux. Son souffle haltant se coupa nette devant le spectacle qui s’étendait à ses pieds. Les yeux grand ouvert, elle se redressa. Syn resta un moment en silence au centre de la pièce. Il n’y avait personne d’autre ici, pourtant il lui était inconcevable que ce soit elle qui est fait tout ça. Alors en hate elle se dirigea vers la porte qui ne manqua pas de lui faire remarquée :

« Si quelque un te voit ici tu es foutu Syn… »
« Ferma là, tu veux… »

Et la porte se referma derrière elle, cachant les décombres de son passage. Fort heureusement il ne semblais y avoir personne dans les couloirs. L’atmosphère se détendu et Syntaxe repris sous souffle correctement. Il lui revint alors la conversation qu’elle avait eu dans un passée proche sans doute avec Alexandre…

« Ha oui… la douche… et le repas… »

Sans ajouter un mots de plus, comme si tout était normal elle repris sa route vers les douches. D’un pas tranquille et assurée elle marchait calmement dans les couloirs. Pourquoi devait-il en être autrement, ça ne vous arrive pas de vous disputer avec votre mobilier ?

[==> direction les douches]

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