Chambre d'Alexandra Troskrin et Syntaxe

Syntaxe fronçât des sourcils, son regard noir se posa sur Alexandra. Elle regardait sa main et malgré le fait que celle-ci soit déformée, elle ne fit pas un signe. Sa bêtise avait était découverte, mais il était or de question d’admettre une quelconque souffrance. Quand bien même de fine perle de sueur coulait le long de son front. Elle attendit un moment, les lèvres serrés puis détournant le regard elle murmura agacé :

"Laisse moi… J’vais me débrouillée ok…."

Sa voix gardait en ligne de fond son impétuosité et sa détermination mais c’était son manque de motivation et d’intérêt qui ressortaient le plus. Comme si une telle blessure était des plus courante et normal même. Après tout si sa main adopter cette forme, il devait bien avoir une raison… C’était certainement le châtiment que le ciel voulait bien lui accorder. Syn tenter de faire le vide dans son esprit. Toujours les yeux au sol, elle serrer la mâchoire pour ne pas laisser échapper un cris amère. Elle essaya doucement de retirer sa main de celle de la Tigresse…

... Main que la Tigresse ne la laissa pas retirer pour autant. Alexandra fronça les sourcils. Il s'agissait d'une vilaine blessure, bien plus qu'un simple bleu. Il était même possible que cela soit foulé, voire cassé, au vu de la rigidité et du gonflement du membre et des doigts. Lui relâchant subitement la main, la Tigresse haussa un sourcil d'un air contrarié. Elle se demandait bien ce qu'avait bien pu faire cette jeune fille pour se mettre dans cet état. Quoi qu'il en soit, que la petite le veuille ou non, il allait falloir guérir tout cela.

"Cela à l'air surtout bien amoché, on dirait, oui! Allez, suis-moi à l'infirmerie, on va regarder ça de plus près."

Bien qu'Alexandra ne soit pas vraiment une spécialiste de la médecine, elle était une bonne soldate - et, en tant que telle, savait apporter les premiers soins, et utiliser les instruments médicaux les plus basiques. Probablement que, à défaut de médecin, elles trouveraient bien une machine simple, comme un détecteur de fracture portable.

Sa main quitta celle de la Tigresse pour se blottir contre sa poitrine. Syntaxe regarder toujours la porte d’un air courroucée. Elle soupira lorsque la jeune femme lui ordonna de se rendre à l’infirmerie. Bien que sa figure afficher un regard noir, elle semblais vaguement perdue dans ses pensées, lui donnant une allure de jeune fille mélancolique. Vue la position et l’allure d’Alexandra, Syn savait qu’elle ne pourrait pas lui échapper bien longtemps. Mais quelques chose l ‘intrigué au plus au point. D’une voix dénuée de tout sentiment elle murmura :

"Depuis quand tu te soucis de mon bien être… ?"

L’aspect pouvait laisser envisager une reproche mais le ton n’y était pas. C’était une remarque, une interrogation qui signaler clairement que Syntaxe avait compris quel genre de personnage était Alexandra mais qui ne comprenait absolument pas pourquoi elle pouvait bien se soucier de sa santé.
Elle soupira, en rabaissant le regard sur les pieds de sa camarade de chambre. Après quelques seconde, elle souris et étouffant un rire narquois elle repris :

"Non… ce n’ai pas ma santé qui t’intéresse… juste ma main hein ?"

Elle redressa la tête, plongeant son regard amère dans celui de la Tigresse. Elle avait ce trop plein de « je m’en foutisme » qui émanait d’elle comme si elle était résolue à n’être qu’un pantin qu’on agite comme bon nous semble.

"Un jouet cassé ne vaut plus le coup… Soit on l’amène chez le réparateur… soit on le jette… Manque de pot je suis le seul jouet que tu as était foutu de trouver, alors tu ne vas pas me jeter tout de suite hein ?"

Un faible sourire illuminer son visage qui semblais défigurer par une fatigue inlassable. Elle était résolue à suivre Alexandra...

Devant la méfiance explicite de Syntaxe à son égard et à ses motivations, Alexandra se contenta d'afficher un air inexpressif devant ses accusations. A vrai dire, ce qu'elle disait n'était pas totalement faux - elle ne voulait pas qu'on croient qu'elle la maltraitait, surtout, mais, aussi, elle se demandait réellement ce qui lui était arrivé. Cela pouvait avoir beaucoup d'importance dans leurs collaborations, si elle s'était blessée ainsi suite à leur altercation d'hier. Cela signifierait que malgré les apparences, la petite était peut-être quelque peu instable et ne savait pas gérer correctement sa colère. C'est pourquoi Alexandra lui répondit alors simplement.

"Pas vraiment, non... Mais je me demande ce qui t'es passée par la tête pour te faire mal à ce point. Et à quel point tu t'es acharnée pour te faire ça. Rien de plus."

Alexandra avait lâchée la vérité sans la moindre difficulté, d'une voix plate et neutre, qui ne laissait passer aucun doute sur ses motivations.

Qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? C’était une bonne question. Depuis plusieurs années maintenant elle avait pris l’habitude d’extériorisé toute sa colère, sa haine, son trop plein d’émotion sur son bras gauche. C’était en quelques sorte son défouloir. De cette manière la douleur qui l’emplit, occupe toute ses pensées et détourne donc l’attention de ses problèmes. C’était une méthode stupide et puéril qu’elle était la première à critiquer sévèrement. Mais que deviennent ces règles morales qu’on infligent aux autres lorsqu’on doit nous même y être soumis. Elles vrillent en éclat. Et son cerveau aussi gros soit-il était incapable de la raisonner. C’était peine perdue, Syntaxe était un génie mentalement instable qui savait suffisamment de chose pour s‘autodétruire à petit feu en se maintenant en vie suffisamment longtemps pour mourir d‘ennuis. Alors heureusement qu’elle n’exercé tout ses talents de mutilatrice que sur elle-même…
Syntaxe restait stoïque malgré son agitation psychologique. Elle fixait toujours Alexandra pour déceler le fond de sa pensée. En vain, sa main attirée toute l’attention…
Elle soupira faiblement :

"Rien de plus hein… "

Syntaxe ferma les yeux un cours instant, elle se calma. Puis repris d’une voix plus naturelle et faussement autoritaire :

"Je peux me rendre à l’infirmerie seule…Je n’aurais aucun mal à stabiliser ça…"

Lorsque la petite reprit son petit air de gamine rebelle et prétendit s'y rendre seule, Alexandra raffermit sa prise, sans non plus lui faire mal. Pour qui la prenait-elle donc? Croyait-elle s'en échapper ainsi? Il était hors de question, dans ces conditions, qu'Alexandra la laisse vadrouiller à son aise partout dans la base. C'était trop dangereux, à la fois pour elle-même que pour ses propres plans. Elle comptait bien faire comprendre à tout ceux qui pouvaient passer par là qu'Alexandra avait prit cette petite sous sa "protection". Aussi, d'une voix et d'un regard bien plus autoritaire et implacable, la tigresse fixa ses yeux dans ceux de Syntaxe en lui répondant.

"Pour que tu ailles te mutiler plus gravement encore? C'est proprement hors de question. Tu m'accompagnes."

La réponse ne souffrait visiblement d'aucune contestation possible.

Alors elle voulait vraiment l’accompagner. Soit. Syn haussa faiblement les épaules. Elle était résolue à la suivre bien que ça la déplaisait quelques part. Elle ne laissa s’échapper qu’une brève affirmation :

"Ok…."

La jeune fille baissa la tête, observant sa main déformée. Elle n’avait aucune idée de comment serai l’infirmière. Une femme trapu lui encombra l’esprit quelques seconde. Armée de son scalpel géant et de son regard sadique. Les hôpitaux et tout autres lieux inondée de cette lueur blanchâtre et de cette odeurs médiacamental lui donné la nausée. En dix-huit année d’existence elle ne c’était rendu que trois fois dans ce genre d’endroit, pour sa naissance, pour la mort de son père et enfin pour dérober quelques médicaments. Toute les fois où sont état nécessitée une visite médical, la jeune fille devenait médecin pour la journée et s’arranger elle-même ses propres ordonnance. La médecine n’avait rien de bien compliquer pensée t-elle.
Syntaxe se retourna vers la porte et commença à entamée sa marche. Elle n’allait pas trop vite et rester à porter de bras d’Alexandra. Elle venait tout juste d’arriver mais sa ballade de la veille lui avait permis de mémorisée les principal section de la station. L’infirmerie en faisait partit. Ses pas étaient assurés bien lent. Son regard était vide, elle semblait complètement perdue dans ses pensées. La guitariste marchait en silence sans doute suivit d’Alexandra.

[==>L’infirmerie.]

[=> Infirmerie]

En quittant l'infirmerie après la déception que lui avait laissé la petite Syntaxe, Alexandra avait réellement l'air d'une tigresse, et d'une tigresse en furie, qui plus est. Au point que son simple regard, en tombant sur celui de la personne qui était désignée pour la suivre pas à pas pour la surveiller, qui avait pourtant suivi un entraînement particulier pour éviter tout risque de fuite, suffit à la faire reculer au point de se plaquer contre un mur et à la faire blanchir comme un cachet d'aspirine. Regarder Alexandra, à cet instant, donnait l'impression de voir une tigresse géante, en furie, dont la queue battrait violemment les parois du couloir. Visiblement, s'opposer à elle reviendrait à prendre le risque de se retrouver terriblement blessé.

C'est avec une fureur égale qu'Alexandra finit par ouvrir la porte de leur chambre avant de la refermer... Et de se mettre à rugir violamment, au point que son rugissement fût entendu assez loin dans le couloir et perturba les personnes à proximité. Et cette fureur qu'elle exprimait provenait de tout ce qui venait de se passer entre la petite et elle-même. Comment pouvait-elle oser la défier, l'émoustiller même, lui donner une féroce envie de l'écarteler, de la dominer et de l'écraser de tout son désir et de tout son plaisir pour voir jusqu'à quelle point elle saurait lui résister... Tout en reconnaissant qu'elle espérait qu'elle saurait résister à tout ça. Cela lui ferait viscéralement plaisir, de trouver quelqu'un qui saurait lui résister, et Alexandra le savait très bien.

Et c'est seulement après avoir pensé à tout cela qu'Alexandra détecta que quelqu'un essayait d'entrer dans la chambre. Les sens acérées, elle s'apprêtait à réagir à toute attaque, lorsque le sas s'ouvrit sur Syntaxe. Et, du coin de l'oeil, Alexandra s'aperçu que quelque chose avait... Changé, en quelque sorte, en elle. Bien sûr, son apparence semblait toujours aussi frêle et fragile, et cet ajout de féminité, ces cheveux qui lui collait au visage et cette chemise qui cachait à peine ses formes féminines n'arrangeait rien à cela, mais ce qui avait changé était essentiellement... Ses yeux, ou plutôt son regard. Celui-ci semblait exprimer une nouvelle détermination, voire même une certaine haine, une certaine rage, une certaine force importante, qui intéressa réellement Alexandra, malgré l'apparence de Syntaxe. Aussi, c'est avec une voix qui comprenait à la fois du mépris pour son apparence qui affichait une si grande faiblesse et une certaine dose de curiosité pour cette nouvelle détermination qu'elle regarda Syntaxe approcher, en la regardant avec son regard plein de fureur.

"Qu'est-ce que tu veux encore, petite?"

[==> douches]

La porte s’était ouverte pour dévoilée la tigresse, fidèle à elle-même, la rage pointée jusqu’au bout de sa crinière blonde et ses yeux crachaient des flammes de violence.
Les yeux océan de Syntaxe fixèrent un long moment en silence sa camarade de chambre qui laissa s’échapper quelques mots un peu maladroits de ses fines lèvres :

"Qu'est-ce que tu veux encore, petite?"

Syntaxe referma la porte derrière elle puis se dirigea vers son lit. A cotée de celui-ci reposait encore son sac qu’elle avait extrait de son étuis à guitare. Les vêtements, qu’elle portait, étaient trempés, Syn n’avait pas pris le temps de se sécher en sortant de la douche. La jeune fille y sortit un jean noir rayer blanc, ainsi qu’un petit débardeur blanc. Et se retournant vers son amie elle lui répondue :

"J’ai faim."

Sa voix était dénuée d’une once de sentiment bien que son regard semblais froid, à la limite méprisant.
Et toute en la regardant, elle déboutonna sa chemise trempée laissant alors apparaître sa peau pâle où ruisselait encore quelques gouttelettes. Ses mains dénudèrent ses épaules et dans sa chemise tomba dans un bruit sourd sur le sol de la chambre. Syn, à moitié dénudée devant Alexandra semblait sans gène comme si elle voulait à son tour tester sa camarade. Ses deux yeux ne cesser pas de la fixer, cherchant la moindre faille à son ennemis…Elle enfila adroitement son débardeur qui m’était sa féminité bien en avant. Une coupe parfaite qui épousée à perfection les formes de sa poitrine et son ventre plat. Ses mains glissèrent le long de ses hanches pour saisir le bouton de son mini short… Il ne lui restait plus qu’à changer de pantalon pour pouvoir aller au restaurant avec la belle Alexandra.

La réaction de Syntaxe à son attaque verbale par cette démarche si implacable, ces gestes si jemenfoutiste, cette voix si méprisante, et cette façon de se foutre complètement de sa présence ou non lorsqu'elle se mit à se changer sous son regard sans le moindre ralentissement ou accès de pudeur eu comme un effet d'une forte montée de bourrasque sur un feu déja allumé dans l'esprit d'Alexandra. Ces prunelles s'étrécirent soudainement et un rugissement roulant se mit à s'échapper de sa gorge. Soudainement, Alexandra n'était plus que surnommé la tigresse - elle en était une. Ses instincts prirent le pas sur tout le reste et, d'un geste vif et fort, elle se retrouva d'un bond à côté de Syntaxe, se saisit de sa proie brutalement sans non plus lui faire mal en la tirant par les fesses et en la collant très près contre elle et en fixant tout aussi brutalement son regard brutal dans son regard froid. Et c'est avec un rictus sauvage et des yeux puissamment dangereux qu'elle lui décocha alors son rugissement puissant avec une voix vibrante de brutalité et de désir.

"Moi aussi j'ai faim. De toi."

Et, sans même permettre à Syntaxe de réagir, elle la souleva contre elle à sa hauteur et l'embrassa avec une fougue qui aurait coupé le sifflet à plus d'une.

Alexandra réagissait exactement comme elle l’avait prévue. Cette femme était-elle donc incapable de calmer ses ardeurs. Son instinct animal devenait évident dans cette situation. La tigresse l’avait empoignée tout aussi délicatement que son habitude mais en prenant soin cette fois de ne pas lui faire de mal. A ce moment, dans les mains du fauve, la jeune fille se sentit compresser par l’aura de terreur que dégager sa camarade de chambre. Elle comprenait à présent ce que pouvait ressentir l’antilope sous les pattes du tigre. Le regard carnassier d’Alexandra était posée sur celui de Syn toujours aussi inexpressif. Car à la différence de l’antilope, l’adolescente comprenait à perfection le système de réflexion humain et les comportement impulsif ne lui faisait nullement peur, elle traduisait tout en équation pour garder pied sur terre. La tigresse rugit quelque mot dangereux et sans même lui permettre d’opposer une quelconque résistance s’accapara son pauvre petit être.
Sa fougue, la manière si violente qu’elle avait d’embrasser les gens… Syntaxe la savait qu’elle la détestait, c’était dans l’équation. Elle ne désirait que se venger, détruire non pas physiquement s’eut était trop simple, mais psychologiquement celle qui lui faisait face et qui l’avait si indélicatement humiliée. Elle n’attendait plus que ce moment où elle entendrais le choc des genoux d’Alexandra s’encrasser sur le sol, s’agenouillant devant elle pour lui demander pardon… Et alors que les images de sa tortionnaires défilait dans son esprit malsain Syn glissa ses mains vers la tête de la tigresse, agrippant sa crinière pour prolonger son baiser langoureux…

Un fracas polie se balança sur la porte, un toquement entre autre.

" Mademoiselle Syntaxe est demandée par Mlle Kenzo. "

Elle attendit une réponse et glissa un message sous la porte, au cas où il n'y aurait personne:

" Je soussignée Kenzo Jone, désirerait s'entretenir avec Mlle Syntaxe, dans les plus bref délais. Si elle ne se trouve pas à l'infirmerie, elle devrait diner à la cafétéria. "

Le bruit sourd qui émanait de la porte coupa net Syn dans son élan. Et d’un air froid et glacial repoussa Alexandra pour finir de s’habiller. Elle semblait ne plus se préoccuper de sa camarade de chambre, mais bien plus de se petit bout de papier qui s’était lisser sous la porte. Syntaxe vint le récupérée. L’infirmerie ? Étais-ce en rapport avec ce qui s’était passée ? La guitariste resta silencieuse avant de glisser le bout de papier dans la poche de son jean. Son cerveau bouillonnait, des milliers de solutions éclater dans sa boite crânienne. Que lui voulait cette Jone ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir c’est pourquoi elle ne mit pas longtemps à ce décider et d’un ton magistral lança a Alexandra :

"Je vais voir ce qu’elle me veut… Je te retrouve plus tard"

Son regard noir reflétait son attitude totalement désinvolte mais quelques peu pensive. Et aussitôt ces quelques mots furent estomper par le silence de la salle que l’adolescente ouvrit la porte et disparut derrière elle.
Elle s’avait qu’elle jouait un jeu très dangereux avec la tigresse, mais il lui fallait comprendre divers facteur avant de pouvoir abattre les carte de son jeu. Le sourire aux lèvres, elle se dirigea vers l’infirmerie.

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