Chambre n°6 : Disraeli Midori - ... - ...

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Midori s'arrêta devant la porte de la chambre 6 et, cherchant visiblement une clef dans une poche de sa robe resta devant quelques minutes.
Puis, trouvant enfin l'objet de sa recherche, elle introduisit la clef dans la porte de bois sombre et tourna la poignée, elle fit quelques pas à l'intérieur avant de se tourner vers Azaléa et de lui faire comprendre, d'un mouvement de tête, qu'elle pouvait rentrer.

La chambre était spacieuse, sans pour être immense pour autant, à côté de la fenêtre se trouvait le lit de Disraeli, une armoire et une table pliante visiblement appartenant aussi à la jeune femme et n'étant pas fournie par le dortoir.
Le lit était un lit simple pour une personne avec un dessus de lit rose très pâle, avec des oreillers assortis et brodés d'un motif de fleurs.
Sur la petite table pliante on pouvait y voir quelques objets posés, une trousse de maquillage rose sombre, un petit miroir avec un manche richement décoré dans le style "rococo", quelques bijoux-babioles, une petite coupe avec des abricots à l'intérieur et un album photo.

A côté de la table, calé contre le mur se trouvait un livre encyclopédique sur les oiseaux, un autre sur les différentes fleurs et ce qui ressemblait à des romans.

La lumière de la chambre était tamisée, l'ambiance n'était ni sombre ni éclairée violemment, la lumière du jour -bien que là il fasse presque nuit- était atténuée par la pose de rideaux "bonnes femmes" blancs".

Dans le reste de la pièce on pouvait voir deux lits innocupés et deux bureaux dont la jeune asiatique ne semblait pas se servir.


Midori se dirigea vers une des deux armoires et en sortit un pull assorti à sa robe, elle l'enfila directement par dessus, avant de saisir son petit miroir et de recoiffer les mèches qui venaient de se décoiffer.

"Fais comme chez toi" dit-elle avec un sourire amical à Azaléa qui n'avait osé s'avancer davantage dans le petit monde de la jeune femme.

Azaléa qui avait suivit Midori jusqu’à sa chambre, ne pouvait s’empêcher de regarder cette étrange jeune femme et de se demander pourquoi elle l’a regardait avec tant d’insistance.
Elles arrivèrent devant une porte qui semblait etre la chambre de Midori, celle-ci chercha ses clé, et ouvrit. La chambre était visiblement habité que d’elle, son petit coin était chaleureux malgré la lumière tamisée. Elle entra quand celle-ci lui fit signe qu’elle en avait le droit, et quitta ses chaussures à talons pour ne pas salir.

Azaléa était plutôt timide lorsqu’elle arrivait dans un lieu inconnu, Midori du lui dire de faire comme chez elle pour qu’elle se détende, et entre un peu plus à l’intérieur regardant la décoration.
Elle avait une encyclopédie pour les oiseaux, Azaléa sourit quand elle la vit, cela ne l’étonnait guère.

*Cette fille est aussi avide de liberté que les oiseaux… J’ai l’impression de l’avoir connu depuis toute petites… Tiens, il n’y a rien qui a un rapport avec son passé…*

Azaléa se retint de parler du passé de Midori, vu comme elle avait réagit la première fois, elle lui en re-parlera plus tard, quand elles se connaîtrons plus.

« C’est très jolie cette chambre, j’aurais du apporter quelque chose pour l’invitation, désolé de déranger… »

Azaléa ne savait pas où s’assoire, elle se dirigea vers le fond de la pièce et s’assis sur un des deux lits inoccupés. Elle croisa les jambes et repassa de nouveau ses cheveux derrière ses oreilles.
Apparemment il y avait un très entre les deux « combattantes. » Azaléa posa ses bras derrière elle pour s’appuyer sur eux.
Pendant quelques secondes elle regarda Midori, et comme poussée par une pulsion inconnu, elle se leva et marcha avec un regard déterminée vers la jeune fille. Elle s’arrêta près d’elle les bras croisés, le regard intensément posé sur le visage de Midori.

« Tu n’as plus froid ? Je viens de décider que je te ferai à manger, ou t’inviterai à manger.. après tout c’est en partit à cause de moi que tu as eu froid dehors… »

*Qu’est ce que j’allais faire..j’ai faillit l’embrasser sans aucunes raisons.. il va falloir que je me calme.*

« Tu n’as pas beaucoup de photo.. si tu veux on pourra en faire ensemble ? Tu es si mignonne, ça ne m’étonnerai pas que tu sois photogénique ! »

Azaléa osa s’assoire sur le lit de Midori et lui sourit.