Navette masculine en approche !

Quittant l'atmosphère, un vaisseau vétuste appartenant aux hommes prenait toujours plus d'altitude. Si les sonds pouvaient se diffuser dans l'espace, les gens aux alentours de la navette aurait pu entendre un rire. Voyons à l'intérieur. Sâle et empuanti, l'habitacle avait un seul occupant habillé de la salopette rouge sang des mécanos masculins. Laissant tomber son casque d'ouvrier, la personne qui riait se révéla être une femme. Alice Ruisseauclair, jeune femme de 18 printemps, exultait. Son visage reflétait toute sa joie. Si elle n'était pas en apeusanteur, elle se serait roulée par terre.

«Je n'y crois pas ! Je n'y crois pas ! J'ai réussi à leur piquer une navette, une véritable navette spatiale ! Ils allaient la faire décoller, et j'ai juste eu à assomer le pilote puis à prendre sa place, et ils ne se sont douté de rien ! Quand même, je n'ai jamais eu autant de chance. Mais d'abord, quitter cette salopette crasseuse. Le pire, c'est l'odeur !»

Elle fit ce qu'elle avait dit et envoya l'infâme vètement tournoyer quelque part en apeusanteur. En dessous, elle portait un pantalon ample noir en lambeaux, et un sous-pull vert bouteille qui était en encore plus mauvais état.

«J'ai toujours du mal à y croire... Mais bon, acceptons ce que Dame Chance donne et allons de l'avant. Où est le poste de pilotage ici ? Si je veux trouver cette station-machin...»

Triturant un tableau de bord, elle réussit à faire apparaitre des manettes de pilotage. À côté de celles-ci se trouvait une radio qu'elle s'appliqua à faire marcher.

«Hallo, la Station Tamao ?... Y a quelqu'un ?... Ici Alice Ruisseauclair, pilote d'emprunt d'une navette masculine. Pourriez vous m'aider ? Je vous cherche, et c'est pas facile quand on apprend sur la tas à manier un vaisseau. En plus, ça sent mauvais !»

Deux choses parvinrent en même temps à Alice. La station lui répondait, et lui disait comment faire pour aller à elle, ce qui la remplit de joie (à deux doigts de poursser un «Yataaaa !»). Mais avant qu'elle eut pu toucher au cablage ou autre chose du même genre, une voix lui parvint de derrière son dos. Habituée par une vie de survie, elle empoigna le premier objet contendant qui flottait dans le coin, en l'occurence une clé anglaise, et se retourna vers l'intru. «Mince, je pensais qu'il n'y avait que le pilote dans la navette !» Mais elle s'arrêta net, se rendant compte que l'intru était une intruse. Clignant de ses grands yeux rouges de surprise, elle mit deux secondes à se remettre avant de s'énerver d'une voix plutôt gamine.

«Ouais, j'ai volé c'truc ! Et pour aller sur la station machin encore ! Tant pis si t'es pas contente, moi j'vais la bas et puis basta ! Qu'est ce que tu fesais dans cette navette masculine en plus ? Maintenant tu t'assois, tu attend et voila !»

Elle se retourna, sans lâcher la clé anglaise, et chercha un cable noir à brancher sur le tableau de bord. Elle le trouva et chercha où à le mettre.

«Allo Station Tamao ? Le branchage sera fait dans qu'ques secondes... C'pas vrai, il est glissant ce machin !»

Lorsque la fille étrangère lui arracha le fils des mains pour le brancher correctement et effectuer d'autres arrangements de fortune, Alice ne réagit pas, car elle était en train de s'enrouler sur elle-même, morte de rire, ou presque, en apesanteur.

«Perdue sur l'embarcadaire ? C'pas vrai ? Si ? En plein centre spatial des hommes ?»

Son fou-rire dura quelques temps encore, mais lorsqu'elle essuya les larmes de rire qui avaient perlé, elle pu constater quelque chose... Les fils bien dans leurs emplacements, le vaisseau ronronnant comme un gros chat («Avant, il crachotait comme un pépé.») et qui se dirigeait désormais automatiquement vers la station. «Mais c'est qu'elle est fortiche en plus !» Regardant cette fille avec des yeux ronds, elle demanda :

«C'est quoi ton nom ?»

Sur le coup, Alice ne comprit plus rien. Elle ramassa le billet, l'examina sous toutes les coutures, le renifla même («Drôle d'adeur») avant de commencer à paniquer.

«J'ai parlé avec un fantôme ! Niaaaaaaaa !»

Pour elle, ce n'était que la seule explication. Jamais elle n'aurait pu en immaginer une autre. Durant le temps que le vaisseau pris pour aller s'amarrer à la station, Alice s'était réarmée d'une clé anglaise et regardait anxieusement autour d'elle.

"Comme le vent, la mélodie qui se chante dans nos coeurs.Nous mène en vibrant vers un lendemain encore inconnu."C'était une fois ce que l'on avait chanté à Jone,il lui semblait entendre cette voie de loin,alors bien même que vu où elle se trouvait il était impossible que qui que ce soit ait pu chanter cela.Elle avait fait du stop pendant plus de quatres jour pour atteindre la première étoile apres la terre ,elle avait cru qu'elle allait mourir sans provison déposée dans une capsule nomade à elle ne savait quel kilomètre lumière de son ancien chez elle,elle avait sérieusement et plusieurs fois regrétté son voyage tour au long de ces longues heures de trajet .." J'ai FAIM" cria elle comme si elle venait de perdre l'amour de sa vie

Jone pensa que si ce n'étais pas un dieux qui l'avait trouvé elle lui devait au moins son regard abasourdi ,gardant sa bouche entrouverte elle consultait fixement quelque chose de flou qui se tenait devant elle ,ses yeux était exorbités et oscillaient entre la joie et l'évanouissement dut au soulagement ...mais qui l'avait récupéré? elle abandonna l'idée de s'évanouir en se rappelant qu'elle n'était peut être pas une amie mais un produit gustatif de premier choix pour ses nouveaux hôtes ...sa vue commençait à mieux distinguer une silhouette mais ses yeux étaient plein de taches blanches qui l'empèchaient de voir correctement ..

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Jone sentait l'odeur de nourriture proche d'elle et entendait le tintement d'un liquide ,mais elle ne pensa pas un seul instant que ce pouvait être pour elle,elle se leva d'un bond et courut en direction d'un bruit bien qu'elle ne savait pas d'où il venait. Elle se cogna violement dans sa hate à une porte qui d'après elle allait s'ouvrir . Enervée elle resta étendue sur le sol et regardant le plafond compris dans quel genre d'endroit elle était,complètement éclaboussée, elle toucha à taton autour d'elle pour comprendre ce qui en était la cause. Les tâches devant ses yeux étaient devenues rouge mais elle capta une odeur suplémentaire qui avait été révélée par l'eau elle sentait la présence d'un être vivant ,elle sentait une faible odeur qui semblait se dégager de cheveux,comme lorsqu'elle lachait les siens ou qu'ils était mouillés,l'odeur de ce qui avait été utilisé pour les laver été révélé.Au bout d'un moment se réveillant de ses pensées sa main atteint l'espace d'une demie seconde quelque chose de moins dur qu'un mur et constata que ce dont elle ne devinait pas l'identité étais aussi mouillé par endroit ,effrayée elle retira violement sa main et se redressa pour se plaquer contre une autre porte qui ne s'ouvrait pas plus que l'autre..elle tendis la main en avant pour sentir si quelque chose allait approcher son oeil gauche ne voyait plus qu'un fond de camaieu blanc gris et l'oeil droit semblait jouer une imitation peu appréciable de canal plus sans le décodeur.

Jone qui en générale adorait chanter ( sur terre elle avait fait partie d'un groupe de rock ) ne laissa pas un son sortir de sa bouche et était bien heureuse que sa nouvelle rencontre Alice fut plus bavarde qu'elle bien qu'elle ne l'écoutait qu'à moitié.Celle qui semblait connaître la direction de leur voyage était cette autre fille, sa vue ne lui ayant pas permis de constater son physique elle avait déduis sa taille et son poids à partir de la taille de sa main,le bruit de ses pas et la longuer des cheveux qui devaient au moins descendre juste apres le milieu du dos vu l'intensité du parfum dégagé,mais en les frolants dans les divers couloirs,elle n'avait pas sentie de chaleur se dégager d'eux,aussi n'avait-elle pas pu connaitre leur couleur,ils lui rapellaient la froideur de ceux de sa soeur qui avait elle encore plus de mèches blanche que Jone.Elle se laissa aller à penser que cette nouvelle personne était peut être vieille mais vu la texture de sa peau cela lui semblait étrange,elle regardais le noir et blanc spaciale défiler à une vitesse qui lui donnait peu de fils à retordre vu que le chaos spatiale n'offre pas tellemnt de formes magnanime à distinguer à part les étoiles lointaines qui à cette vitesse passait pour des masses blanches ,telles les bandes latérales des routes terrestres.Sa vue commençait à se calmer et sans trop preter attention à qui pouvait bien lui parler de quoi elle fit un sourir polie dans la direction de la jeune fille qui lui parlait depuie quelques quarts d'heures s'adossa au mur et finis par glisser sur le sol en s'endormant,dans les moyens de transport au plus ils vibrainet au plus elle sombrait dans un coma narcoleptique dut au fait qu'elle dormait rarement sans l'aide de ces dites vibrations qui était les seules à pouvoir la bercer.
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Jone poussa un cris assourdissant comme si on venait de lui planter un couteau dans le ventre,en effet c'était sa réaction quand quelqu'un la touchait par surprise,elle qui avait un peu de mal avec le contact.Elle mis immédiatement les mains devant sa bouche comme pour s'excuser.

*je vais en plus passer pour muette si je ne repond pas plus vite*

"Je ne supporte pas le soleil ou du moins les u.v .. c'était .; heu? dans la capsule j'avais rien .." *oh mon dieux je parle comme une detraquée mentale on dirait que je ne sais pas m'exprimer et voila que je begaye !!!pourquoi !!!!*

elle sentait que si elle continuait à parler elle allait finir par pleurer.Elle passait son temps à calmer sa timidité mais la son nez la piquait excessivement signe qu'elle allait craquer ,elle se mit à rire nerveusement en baissant la tête le temps que trois larmes traitresses aient le temps de s'échapper.

Jone ne voulait pas avoir l'air d'un petit chien qui suit son maître mais cette fois elle trouvait extremement impolie de rester dans son coin .Après avoir jeté un regard polit à Alice en direction de l'autre jeune fille et signifiant ses intentions,afin de ne pas la laisser comme une rustre, elle allat s'assoeir juste à côté de la jeune fille à la main froide et eu cette merveilleuse idée de prendre pour pretexte (une fois de plus) la politesse pour justifier son geste.Elle tendit maladroitement un morceau de pain qui avait laissé une pluie de miette à ses pieds( et se préparait déjà à tout ramasser ni vu ni connus bien que le bruit des miettes ne passerait peut être pas innaperçu . Non seulement elle manqua de crever l'oeil de sa bienfaitrice (sans s'en rendre compte) mais en plus elle faisait à présent une mine des plus bizarre dut aux miettes qui venait gacher son acte de tentative de sympathie:

"t'en veux?" pris t elle soin de dire en essayant de trouver les yeux de celle à qui elle s'adressait ( et fixant en réalité une de ses oreillequi lui semblait avoir la couleur d'un oeil conventionel) et sur le ton le plus désinvoltepossible ,la gentillesse étant souvent assimillé à de la faiblesse

(je vais avoir du mal à suivre, avec vous deux ! XD Je rappelle juste que nous sommes en apeusanteur.)

Lors de la réappararition d'Ange, Alice avait faillie lui donner un coup de clé anglaise par peur, avant de se faire arrêter par le regard que celle-ci lui lançait. «Ces yeux...» Sans un mot, elle s'était mise dans un coin, observant Ange aller et venir. À un moment, la navette récupéra sur son passage, à l'initiative d'Ange, une sorte de capsule de survie. L'occupante, une fois sortie, fut amenée par celle-ci dans le poste de pilotage. La fille étrangère semblait mourir de faim, ou quelque chose comme ça.

«Eh, salut, mon nom est Alice, et toi ?»

Elle essaya de parler pour dissiper sa peur («Finalement, est ce vraiment un fantôme, l'autre fille ?»), mais comme l'étrangère ne lui répondit pas, elle se tut de nouveau. Plus tard, Ange revint et toucha celle-ci, la faisant sursauter. «Elle a de la consistance... Peut-être n'est ce pas un fantôme...» pensa t'elle. Elle remarqua le regard que lui lança l'étrangère, et observa son manège sans bouger.

Jone avait pour fâcheuse habitude de dormir les yeux ouvert,ainsi les gens avaient tendance à croire qu'elle les écoutait de toute son oreille alors bien même qu'elle rêvait de mille et une chose sans aucun rapport à des années lumière de toute cohérence .Elle venait de penser que personne n'avait voulu la déranger mais que surtout personne ne s'était aperçu qu'elle s'était endormie.Elle finis par se rappeler qu'elle tenait un morceau de pain depuis quelques secondes qui durait à son gout ,elle avait faim après tout ,alors elle continua de manger l'autre morceau de pain pendant que sa question restait en suspend.De toute façon elle n'aurait jamais le courage de la reposer une seconde fois,il lui avait déjà fallut sept bonnes minutes avant d'oser jeter un regard à Alice et oser quitter sa compagnie puis,3minutes supplémentaire pour s'approcher de l'autre fille en pensant que si elles étaient bientôt arrivées il valait mieux remettre une conversation à plus tard car mieux valait une vrai conversation tranquillement qu'oser une deuxième conversation en arrivant au vue de la première trop courte et de passer pour un pot de colle.
Tout cela s'était passé relativement rapidement dans la tête de Jone qui se posait toujours beaucoup de question.

l'espace d'un instant, Jone aperçu quelque chose de satisfait ou réjouie chez d'Alice,elle esperait que ce n'était qu'une nouvelle défaillance oculaire car elle venait de se rappeler ce qu'elle avait oublié avant de partir : *ou vais-je?* une question essentielle qui venait à peine de lui revenir,elle cessa de macher le pain préferant le verre d'eau plus approprié à la circonstance qui circula pour une fois d'un trait au fond de sa gorge