Après la plage (Aspésia/Keiiko suite)

Tout en se dirigeant d'un pas incertain vers sa chambre Keiiko réflechie à la réponse de sa camarade et haussa les épaules

"C'est possible mais tu sais je suis pas une source très fiable, de plus mon grade est misérable, donc peu probable que je soit inclue dans la catégorie "miliataire"."

Elle fit un bref mouvement de la main pour vérifier que du sable ne s'était pas infiltré dans les circuits. Comme tout semblait en ordre elle releva son visage fixé vers Aspésia et haussa un sourcil. Elle n'avait même jamais songé qu'on puisse la trouver charmante. Elle elle comprennait tout à fait pourquoi, toujours à se cacher humaine, méfiante et étrange au regard des autres, puis une fois méta-machine toujours sur un lieu de massacre et distante.
Aussi elle ne répondit pas, se contentant d'un silence plutôt éloquent mais tout de même reconnaissante à Aspésia de lui avoir dit ça.

Elle grimaca à l'énonciation de se faire recouvrir d'un dermo-synth, une chirugienne lui avait proposé peu après l'intervention. Elle trouvé cela encore plus méprisable qu'un corp de métal, ca faisait faussé et si certaines choisissaient l'anonyma elle préférait autant voir le regard terrifié des hommes en la voyant avancer.

"Non je pense que je vais quand même rester comme ça."

Ellle fit une pause, elles étaient arrivées devant la chambre de Keiiko et avant que celle-ci ne cherche sa clef elle déclara d'une voix égale

"Tu sais tu est la premiere méta que je vois avec autant d'arme, en général je me retrouvait avec des filles comme moi qui optaient pour les mains transformées en lames. Moins pénible à transporter."

Finalement elle fouilla dans sa large poche arrière et y trouva la clef au milieu d'un tas de bandelettes. Elle ouvrit sans même regardé, les yeux fixés sur Aspésia détaillant encore une fois ce visage si étrangement protecteur.


Une fois la porte ouverte elle fit une pseudo-réference pour faire signe à Aspésia d'entrer dans la pièce -qui soit dit en passant étaitn dans un état monstreux, l'absence de ses colocataires se faisait clairement sentir.
Elle jeta un regard un atg de Clo et à son propre lit. Le lit de Yuuki était encore la plus en état des trois aussi la méta-machine décida-t-elle qu'il acceuillerait Aspésia.

Keiiko écouta attentivement les explications d'Aspésia, à vrai dire elle ignorait qu'il y avait plusieurs option quant aux capacirés des méta-machines, il faut bien dire aussi que le laboratoire qui avait donnait naissance à la méta-machine Keiiko était pour le moins... Miteux et en manque de moyen.
Elle hocha la tête quand Aspésia évoqua que les armes n'étaient pas un problèmes de poids pour les méta-machines.

Elle lacha finalement sa camarde des yeux et entra à sa suite dans la chambre.
Une fois à l'intérieure elle grimaca avant de rougir légerement, elle ne pensait pas que l'état était aussi horrible que ça!

Keiiko osa un regard timide vers Aspésia toujours un peu rosée et fut profondemment soulagée par l'expression qu'elle affichait, sa déclaration finit de rassurer la jeune méta et c'est avec du daume au coeur qu'elle arracha d'un vif mouvement le azard de sa poche pour le jeter sur son lit, lit qui soit dit en passant possédait le plus gros tas de vétements de la pièce ainsi qu'un vilain assotiment de morceaux de métal et de fils.

Elle osa tout de même une réponse à sa camarde

"Tant mieux, même si vu l'état je te trouve assez indulgente."

Elle jeta un regard transversal tout autour de la pièce pour finalement retrouver le regard de Aspésia, celui ci dégegait une sorte de gêne dont Keiiko ne comprit pas la raison.
Il lui fallut s'approcher inquiete pour enfin comprendre et se dresser comme un ressort. Elle n'avait pas l'habitude de recevoir et ce sentit mal à l'aise.

Finalement elle montra le lit qu'allait occuper sa compagne d'un geste brusque et malhabile et manqua de casser une lampe de cheuvet la rattratant in extremis après l'avoir percutée du bras.

"Je te propose ce lit, on dirais que c'est la seul à avoir échapé au massacre" Elle hésita puis tendit ses bras robotisés en direction d'Aspésia "Je peux te décharger ou tu veux tout garder? Y a largement la place dans l'armoire."

Tout en parlant Keiiko semblait fixée malgrès le mouvement des bras on aurait dit une statut de marbre, toute aussi immobile et blanche.

La déclaration d'Aspésia fit doucement sourire Keiiko qui trouvait cette réponse tout à fait appréciable.
La éta-machine jeta alors un nouveau coup d'oeil ç la chambre et reprit.

"Je la trouve chaleureuse mais la ca devient limite inviveable faut vraiment je fasse quelque chose."

Par quelque chose elle aurait bien pu mettre le feu à la chambre... Mais celle-ci lui tennant à coeur elle s'abstiendrait.

Elle n'osa pas croiser le regard de sa camarade lorque les couleurs rosées avaient assaillies son visage d'habitude si blanc.

"Je comprend."

Effectivement elle comprennait tout à fait puisque maintenant elle s'avait que la charmante Aspésia ne pouvait pas transformer son propre corps en arme, Keiiko n'imaginait pas dormir sans s'avoir que cette capacité marchait bien, même dans la sation le doute est toujours là.

Elle se dirigea, le gilet sur un bras, vers l'armoire et l'y déposa précotieusement sur une étagère.

Ensuite la jeune méta-machine se retrouna et regarda d'un drôle de regard le manège de sa camarade quant à la position de ses armes. Penchant négligemment la tête de côté en signe d'incompréhension elle haussa ensuite les épaules signifiant que après tout les rituels du coucher ne son pas tous les même. Certains aiment qu'on leur raconte des histoire Aspésia elle aime ranger ses armes prète à pouvoir se défendre.
En même temps Keiiko ne dormez jamais vraiment complétement, même dans le sommeil elle était capable d'analyser n'importe quel bruit et réagir aussitôt.

Elle fut sortit de ses pensées par la nouvelle prise de paroles d'Aspésia, intriguée et regarda son lit et celui de Clo successivement.

"Euh, tu sais je peux ranger rapidement hein, te dérange pas pour moi."

Elle détailla encore une fois le visage de sa camarde, amie? Et sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi elle haussa les épaules et hocha la tête de façon affirmative.

"Mais je tu veux bien moi ça me vas."

La méta-machie s'eccoua la tête, la fatigue commencait à lui fermer les yeux, elle aurait pu mettre tout cela de côté mais comme Aspésia semblait disposée à se coucher d'ici peu elle n'en fit rien et attendit en répondzant timidement au sourire de la femme.

La réponse affirmative de Keiiko réjouit la commando. Cela lui ferait du bien de partager sa couche avec quelqu'un. Depuis le temps que ça n'était pas arrivé, elle ne se souvenait même plus de la sensation si agréable de sentir une tendre jeune fille près d'elle, fut-ce en tout bien tout haonneur.
Au fond de son cœur, un boule commença à se former, signe de la tendresse qui montait en elle pour Keiiko.
Ainsi, dans un soupir et se leva avant de prendre la parole:

"Bien, si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais me mettre au lit. Nous pourrons toujours continuer à papoter. Mais si tu as quoique ce soit à faire, surtout, ne te gènes pas pour moi."

Sur quoi elle commença à se déshabiller lentement, prenant soin de plier chaque vêtement d'une façon méthodique, à même de faciliter un habillage en catastrophe. Elle se retrouve donc simplement habillée d'une culotte noire en dentelle et se glissa dans les draps avec le visage illuminé d'un grand sourire de pure satisfaction. Elle toucha le tissu pour en apprécier la trame douce et se ravissait intérieurement du confort moelleux et accueillant du matelas.

Une fois allongée, elle releva le visage vers Keiiko avec une expression presque béate, se demandant si elle allait la rejoindre de suite, une partie d'elle au moins l'espérant. Au cas où, elle se plaça un peu plus vers le mur et son dos rencontra le wakisashi que Keiiko lui avait offert. Le froid contact la fit légèrement frissonner, et prenant le sabre court, se tourna sur le coté, toujours regardant sa collègue, et le serra contre sa poitrine nue sous les draps.
Le premier cadeau qu'elle n'avait jamais reçu de toute sa vie. En pensant à cela, une vague d'émotion mélancolique monta impérieuse et déborda légèrement sous la forme d'une larme qui s'écoula silencieusement sur sa joue. Puis, fermant les yeux un instant, elle sourit autant à elle-même qu'a Keiiko puis les rouvrit tout embués.

Keiiko observa l'air assez réjouie de sa compagne sans réellement chercher à l'interpréter. Elle hocha lentement la tête en signe d'affirmation quand son ainée lui dit qu'elle souhaitait se mettre au lit. Elle réflechie un istant cherchant ce qu'elle pouvait avoir à faire et que ne pouvait pas attendre.

Elle aurait dû réflechir plutôt parce que presque contre elle Keiiko n'arrivait pas à détacher son regard du dos nu d'Aspésia. Finalement elle secoua la têt et bondit sur place quand elle se souvint avour bricolé un circuit sur son propre lit et avanca précipitemment en direction de celui-ci. Elle soupira d'aise, le courant était bien branché mais rien n'avait pris feu.

"Non c'est bon je pense que je vais me coucher moi aussi."

Elle fit alors comme Aspésia et hota un par un ses vétements grossiers. Une fois en sous-vètement elle se tourna vers Aspésia et remarqua qu'elle n'avait qu'une culotte, elle fronca les sourcils et tant dis que sa camarade se faufilait dans le lit Keiiko gagna son armoire pour y chercher un T-Shirt très ample. Elle en avait pas mal et satisfite elle en sortit deux, en enfila un et déclara après s'être raclée la gorge

"Euh... Ca te dirais un sembalnt de pyjama?"

C'est là qu'elle remarqua l'expression d'Aspésia et la larme sur sa joue.
Elle s'avanca et s'assit sur le bord du lit une main venant se poser sur l'épaule de la belle Aspésia.

"Dis... Ca va? Y a un problème?"

Elle paniquait légérement et se pencha d'avantage au dessus de sa compagne, le vétement toujours à la main le regard débordant de frayeur. Elle en vint à se poser toutes les questions les plus stupides vu le sourire d'Aspésia.
Elle est mal mais ne veut pas paraitre impolie?... Elle c'est fait mal avec une arme et est contente de son efficacité?

Le fil de ses pensées fut briser et la jeune méta-machine pressa d'avantage l'épaule de la femme.

Keiiko retira lentement sa main, les sourcils froncés. Le regard d'Aspésia la fit frissonner et elle ésita à ne pas détourner les yeux. Elle n'en fit rien et écouta perplexe ce que sa camarade lui disait. Une fois que Aspésia fini de parler Keiiko lui sourit d'un sourire simple, sans artifices, voir enfantin.
Elle hocha la tête l'air de dire "Y a pas de quoi" et jeta un regard en biais au sabre que lui avait offert Aspésia justement, il était posé avec précaussion contre le lit de la jeune méta-machine.

La suite Keiiko n'en comprit pas tout, Aspésia était partit pour prendre le vetement, d'ailleur Keiiko s'en voulut, il n'était pas question du confort de la jeune fille mais de celui d'Aspésia dont Keiiko ignorait les habitudes. Elle ne sut pas comment lui dire et baissa la tête dépitée par son manque de tact.

Elle n'eu pas l'occasion de beaucoup ruminer quant à son si peu de savoir vivre car avant même d'avoir récupéré le tee-shirt Aspésia pris la main de Keiiko est l'approta tout contre sa bouche. Etant une méta-machine Keiiko avait sentit 100 fois le brusque changement d'attitude arriver, 100 fois elle avait eu un doute quant aux actions de sa camarade. Mais elle n'avait pas bougé d'un cil, se contentant de retenir bêtement son souffle.

Finalement Aspésia lacha la main bionique et enfila le vetement, laissa une Keiiko plus débousolée que jamais.

La jeune méta-machine regarda Aspésia et trouva son attitude de plus en plus étrange. Ses joues avaient prisent une leger teinte rose, mais celle-ci n'était visiblement à dû à la gêne mais par quelque chose que Keiiko n'était pas en mesure de comprendre.

Le visage exprimant le même air qu'un jeune enfant ne retrouvant plus son chemin, Keiiko osa s'approcher d'Aspésia et se faufila dans les couvertures le regard toujours aussi perdu fixé sur sa compagne n'arrivant pas à savoir si elle devait faire ce que lui dictait son corps ou rester impassible.

Tiraillée elle ferma les yeux toujours assise dans le lit. Elle n'avait pas ouvert la bouche, elle n'avait jamais vraiment aimé parler, juste écouter, surtout des voix aussi apaisante que celle d'Aspésia.

Elle ouvrit finalement la bouche

"C'est moi qui te remercie. Aspésia."

Et la Keiiko remarqua que depuis la caresse des lèvres sur sa main son coeur n'avait pas encore retrouvé le rythme lent et paresseux qui lui était propre.

Les deux métas étaient assises sur ce ce lit, cloitrées dans un mutisme gêné enveloppé par le ronronnement diffus de l'éclairage. Aspésia sentait bien le trouble de sa collègue mais était écartelée entre son incapacité à trouver une solution pour la calmer et son désir de la serrer dans ses bras.
Tout avait été si facil avant. Une rencontre, un regard, l'afflux d'un désir charnel, puis des caresses de plus en plus enfiévrées débouchant sur des baisers. Pas de questions, pas d'hésitations, pas de cas de conscience, juste la recherche du plaisir mutuel.
Mais là, chacune étaient retournée intérieurement. Aspésia entendait distinctement les battements affolés du cœur de Keiiko qui refusait de revenir à la normal. De son coté, elle faisait tourner mille questions dans sa tête sans trouver de réponses.

Finalement, ce fut Keiiko qui rompit la chape de silence en la remerciant. Lentement, Aspésia tourna vers elle son regard profond et soupira en esquissant un pâle sourire. Elle détailla à nouveau ce doux visage aux airs enfantins et se regard perdu qu'elle trouvait si adorable. Chaque traits appelait Aspésia, faisait raisonner une fibre profonde en elle, l'écho d'un désir plus dense que la chair, au delà de la conscience. Keiiko s'était rapprochée d'elle. Prenant une profonde inspiration, elle claqua légèrement des dents et dans un mouvement délié et fluide, tel un serpent se glissant sur le sable, elle alla s'enrouler dans le dons de Keiiko, l'enlaçant de ses bras, un autour du buste l'autre autour du ventre et se plaque délicatement contre son dos, sa poitrine pressée sentant à présent les vibrations du corps de la jeune méta et le battement sourd, profond, rapide de son cœur.

Elle se lova un peu plus, appuyant son menton sur l'épaule de Keiiko, son souffle tombant dans son cou, puis relevant un peu la tête, ses lèvres frôlant l'oreille de Keiiko elle lui chuchota:

"J'ai ai assez de réfléchir...j'ai envie de te sentir près de moi." Puis changeant de coté, glissant sensuellement dans le dos de Keiiko: " Mais un mot de toi et je m'en vais."

Elle serra un peu plus fort sa compagne et posa un baiser dans son cou en attendant sa réponse, l'esprit ivre et le cœur battant la chamade à ce contact.
Une fois de plus elle ressentait ce vertige formidable d'une chute dans l'inconnu. Elle ignorait comment elle prendrait un refus et ne voulait pas y penser. Elle ferma son esprit à toute réflexions, restant ainsi contre Keiiko, vibrante, respirant à grande bouffée, les yeux mi-clos, abandonnant son sort aux mots qui allaient sortir des lèvres tant désirées de la méta qu'elle serrait. C'est à ce moment que des vers lui revinrent en mémoire:

Étreinte fleurie bercée de métal
Élan sépia qu'embaume le mimosa
Désir brutal sans retour et fatal
Consumant l'âme en brillants éclats.

L'oubli s'empare de ce corps mécanique
Ignorant la raison binaire asexuée
Abandonnant l'être aux mondes lubriques
Fendant la réalité de ses doigts décharnés.

Keiiko resta parfaitement immobile, quand Aspésia la regarda, quand elle quand elle soupira et aussi quand elle lui souria. Ne bougenant et ne parlant pas la méta-machine écoutait son propore coeur battre à une vitesse qu'il ne gagnait pas même lors d'une bataille dont l'issue semblait inévitablement fatale.

Seul son regard bougeait, suivant méticuleusement celui de sa compagne.
La jeune méta-machine perdit la notion du temps, elle était bien incapable de dire depuis combien de temps elles étaient là assises à se jauger sans oser faire le moindre geste. Dix minutes? Cinq secondes? Enfait elle s'en moquait bien.

Un instant elle baissa les yeux, portant son étrange regard sur ses mains d'acier. C'est ce moment qu'Aspésia choisie pour s'enrouler tout autour de la méta-machine complétement perdue.
Keiiko sentit les membres d'Aspésia glisser le long de son ventre, de son buste. Elle ne bougea toujours pas, retennant sa respiration, essayant d'analyser les feits d'Aspésia. Mais il n'y avait rien à analyser et c'est pour cela que Keiiko était pour effrayée que jamais. La raison de ce geste pourtant si doux et simple lui echappait complétement.

Quand son aînée cessa de bouger et que Keiiko pu sentir son souffle chaud dans son cou, la jeune méta-machine ferma les yeux.
Elle recommenca alors à respirer, par à-coup d'abord puis plus calmement. Maintenant elle comprennait.
Elle comprennait que Aspésia mettait à ml tout ce qu'elle avait mis des années à forger. Qu'avec un mot elle pouvait aussi bien conserver et détruire tout ce travail. Continuer à mener un existence consacrée au métal et au sang sans soucis ou une existence pleine de doutes.
Sans même sans rendre compte elle murmura comme pour elle-même

"De tout façon les doutes sont déjà là non?"

Elle pouvait sentir à son tour le coeur de sa compagne tout contre elle. Cette sentation avait quelque chose d'envoutant.
Elle n'avait toujours pas bougé, les bras d'Aspésia demeurés aus mêmes endroits, les siens reposés le long du matelas.

Son regard balaya la pièce avant de se poser, humide, sur l'oreiller à côté d'elle. Elle ne se sentait pas capable de renoncer à toutes ces années de combats acharnés contre ce côté humain.
Du moins c'est ce qu'elle croyais.

Un mot. Keiiko ne le prononca pas. Bougeant enfin elle remonta ses bras le long de son corps tendu pour poser délicatement ses mains sur celles d'Aspésia et de détendant laissa sa tête s'enfoncer dans le coussin plus proche encore de sa compagne.

Le mot fatidique ne vint jamais. A la place, d'une petite voie fluette murmurant à elle-même, Keiiko parla de doute. Sans doute de ceux qui devaient l'assaillir en ce moment, elle qui voulait se débarrasser de son humanité. Aspésia en avait claire conscience et comprenait aussi ce que cette phrase presque inaudible de la douce méta signifiait.
Comme une délivrance, elle sentit ses mains recouvertes par celles de Keiiko et dans un sourire l'accompagna dans son mouvement lorsqu'elle s'allongea, se plaçant sur le coté tout contre elle.
Elle admira les courbes et les traits de ce visage et de ce corps se devinant sous le coton du drap. Elle replaça un bras autour de la taille de Keiiko et enroula une jambe autour d'une de celle de la tendre puis approcha de nouveau son visage. Sa main remonta par dessus le drap et redessina l'ovale du visage au teint de lait pour finir par parcourir l'ourlet des lèvres du bout d'un doigt en appuyant légèrement son front sur la temps de Keiiko.

Pour arriver à faire ces simples petits gestes, Aspésia avait du se forcer à un grande concentration car la fébrilité la menaçait d'être maladroite et tremblante. C'était bien la première fois qu'une demoiselle la mettait dans cette état là, elle qui habituellement partait à l'assaut des corps comme d'une place forte. Mais elle voulait offrir tant de douceur et de tendresse à sa compagne qu'elle en perdait un peu son latin. Son cœur battait à tout rompre, son souffle brulant, la peau synthétique tressaillait au contact des partie métalliques du corps et tout son être se sentait comme en apesanteur.
Elle avait sauté à pieds joints dans le vide, avait atterri dans les bras accueillant, doux et puissant, mais son vertige ne l'avait pas quitté et elle commençait même à y prendre goût.

Toujours dans cette même position elle murmura à sa compagne de couche:
"J'ai très envie de t'embrasser, Keiiko, mais j'ai encore si peur...pas de toi, mais de moi-même. Je pense que toi aussi, n'est ce pas ? Nous pourrions affronter cela ensemble, peut-être."

Puis dans un élan irrépressible, elle alla poser ses lèvres à un coin de celles de Keiiko en attendant sa réponse. Et ce simple petit baiser portait tout son désir, toute son affection et l'électrisa en faisant trembler sa poitrine contre le métal du bras de sa compagne.

En premier lieu Keiiko se tourna légèrement pour pouvoir voir la réaction d'Aspésia. Celle-ci ne disait rien mais souriait, et la jeune méta-machine trouvait cette vision tout à fait charmante.
Ensuite elle se remit droite, Aspésia collée à son dos. N'esquissant pas le moindre geste elle laissa sa compagne le serrer d'avantage, l'enlacer, sans bouger, le regard toujours un peu humide fixé sur un point invisible de la chambre.

Elle fini par prendre une pronfonde inspiration tout en fermant les yeux et se collant à Aspésia comme pour mieux sentir sa présence. Et sans comprendre, ni chercher à comprendre comment elle se retrouva face à la belle méta. Keiiko n'arrivait pas, ou ne voulait pas extérioriser ses sentiments, la situation lui echappait une fois de plus.
Elle soupira et comprit enfin que cette période était passée, c'est sur cet état d'esprit qu'elle sourit à Aspésia, de ce sourire d'enfant qui lui est si propre.
C'est aussi à cet instant que sa compagne lui dit vouloir l'embrasser, mais avoir peur. Keiiko fronca les sourcils ne saisissant pas pourquoi elle avait peur. Puis réalisa comme l'avait dit Aspésia que, en effet, elle n'osait pas embrasser la comando.

Le contact si semblable à une caresse au coin de ses lèvre fit frissonner la jeune méta, et une fois de plus elle resta comme pétrifiée.
Elle ferma fortement les paupières et serra les poids, la peur lui clouait les entrailles. Une peur qu'elle n'arrivait décidemment pas à analyser.

Elle soupira, dépitée et pensa que jamais elle n'avait laissa la peur la gagner. Alors se dentendant elle sourit et alla même jusqu'à rire. Elle s'était retirée et continuer de pouffer de rire.
Se redressa sur ses coudes, passa la main derriere la nuque d'Aspésia et attira son visage tout contre le sien pour chercher les lèvres désirées et y déposer un baiser semblable à un souffle.

Retirant son visage tout sourire elle détailla celui de sa compagne et se laissa rouler sur le dos, une jambe toujours enlacée à celle d'Aspésia et la taille maintenue par une doiuce poigne.

"J'allais pas la laisser gagner."

Il était peu problable que Aspésia puisse saisir le sens des paroles de Keiiko mais cela n'empechait pas la méta-machine de rire tranquillement en toute légèretée.

Le sourire de Keiiko ne s'effaca pas, même lorsque Aspésia frissonna, même quand Aspésia la regarda de ses yeux qui semblaient posséder l'étrange pouvoir de bloquer la respiration de Keiiko.
La méta-machine regada calmement sa compagne se pencher sur elle, ses lèvres réclamant un autre baiser.
C'est à cet instant que Keiiko prit pleinement conscience à ce que à quoi son choix la conduisait.

Elle laissa Aspésia faire les yeux dans le vague, comme détachée du monde, trop occupée à peser le pour et le contre.
Cette interrogation disparue pour de bon que les doigts d'Aspésia se mirent à valser sur sa peau nue. Elle se redressa légerement et regarda sa compagne un peu gênée avant de laissa retomber sa tête sur l'oreiller mais toujours les lèvres capturées par celles d'Aspésia.

Puis sentant le poid d'Aspésia sur elle la méta-machine porta une main sur la tête et sourit en regardant en direction du plafond, ne sachant pas vraiment pourquoi.
Elle fini par passer un bras autour du dos de son aînée et y laissa doucement vagabonder la main regard toujours fixé au plafond.

Les sentiments de la jeune méta-machine étaient difficilement explicables, Elle qui toutes ces années c'était demandé à quoi ça pouvait bien servir les sentiments si ne n'est à rendre l'humain faible, elle était là dans les bras d'une autre. Et pour la première fois depuis sa naissance Keiko ne ressentait pas le besoin de se venger, de tuer les resposable de son Enfer.
Elle voulait juste rester là et ne plus bouger, sentir le souffle chaud d'Aspésia contre sa peaux blafarde.

Quand le baiser pris fin Keiiko était à bout de souffle et sa potrine se soulevait de manière beaucoup plus rapide et breve qu'à l'accoutumée.
Elle éouta et sentit les paroles d'Aspésia tout en tachant de retrouver son calme. La tête lui tournait et elle avait du mal à aligner des pensées cohérentes.

N'étant pas réellement en mesure de répondre la jeune méta-machine passa ses bras autrour de la taille d'Aspésia et la serra contre elle avant de fermer les yeux et se laissa son visage aller se caller contre l'épaule de sa compagne.

Elle fini tout de même pas ouvrir la bouche, les yeux perdus dans le blanc des murs de la pièce

"J'avais pourtant l'impression que tu l'avais déjà fais."

Ca oui, personne n'avait pu tirer plus qu'un piètre sourire à la méta-machine et voila qu'Aspésia la tirer ses ses bras.

Cueillir une fleur rare et précieuse. Oui, Aspésia était en train de le faire, et avec l'approbation de l'intéressée. La jeune méta dans ses bras était quelque peu interdite, sans nul doute par l'incongruité de sa situation. Aspésia n'ignorait pas que pour Keiiko, toute cette histoire devait être vertigineuse mais sa pensée n'envisageait pas la portée de cette acte pour sa compagne.

Cependant, la jolie Keiiko semblait apprécier et la commando tressaillit quand elle sentit les bras de sa compagne s'enrouler autour de sa taille et ses mains se promener dans son dos.
Bien blottie contre elle, la sentant respirer, vivre, exhaler les parfums fleuris de son corps, Aspèsia était comme transporter. Elle laissait à présent sa main aller plus librement sur le corps de Keiiko, sondant la réactivité de la peau, soulignant du bout d'un doit les limites des parties métalliques et charnelles.

Elle s'insinua entre les deux globes fiers de la poitrine, effleurant leur galbe. Elle partirait bientôt à la conquête de ses monts pour s'en abreuver de douceur jusqu'à plus soif, mais pour l'heure, c'était de la vallée les séparant qu'elle s'occupa, s'amusant à la lisière de la dentelle blanche de la lingerie.
Puis elle repartit vers le bas dans un soupir. Elle arrêta sa descente à l'élastique, frêle frontière protégeant l'antre vermillon sacrée de sa compagne. Elle ne la franchit pas, préférant se placer mieux sur Keiiko, l'enveloppant de ses bras, la couvrant de baiser sur tout le visage et la gorge, cherchant à l'emprisonner dans la douceur et la tendresse.

D'une pensée elle envoya une onde magnétique sur le potentiomètre de l'intensité lumineuse, la faisant diminuer au point que la chambre n'était plus remplie que par une lueur diffuse et chaude, berçant les corps des métas d'une atmosphère secrète et complice.
Puis, à cheval sur le bassin de Keiiko, Aspésia se releva et ôta le tee-shirt de celle-ci. Se penchant légèrement, elle lui prit le visage à deux main et posa de petits baisers sur ses lèvres en disant tout bas:

"Ils sont à toi, ma douce Keiiko, comme le reste de mon corps."

Et elle se mit alors à onduler du buste de façon lascive afin que les pointes de ses seins caressent le haut du corps de sa compagne, la buvant des yeux, cherchant à lui dispenser toute la tendresse dont elle était capable.
Le mouvement se prolongea un moment dans une lenteur mesurée, l'épiderme en alerte gagnant en température.
Puis elle s'arrêta et revint se caler contre Keiiko dans un sourire enjôleur.

Elle ne voulait surtout la brusquer. Elle cherchait au contraire à lui donner envie de découvrir. Elle espérait tant partager ce moment; qu'ensemble elles découvrent les pays lointains des plaisirs.
Tel était son vœux le plus cher en cet instant.

Keiiko se laissait tendrement bercer par sa compagne, ne bougeant et ne respirant presque plus, des frissons lui parcoururent le long de la colonne vertebrale pour hérisser les fins cheveux qui ornaient sa nuque.

Quand les careses d'Aspésia se firent plus appuyées la méta-machine ferma les yeux comme pour savourer pleinement ses sentations dont elle ignorait jusqu'alors le gout.

Bien qu'assez peu connaisseuse des points sensibles du corps, Keiiko ouvrit de grands yeux en sentant les doigts d'Aspésia au niveau de sa jeune poitrine et se cispa un peu en la sentant descendre d'avantage, son souffle du au soupir heurtant faiblement sa peau découverte. Alors elle posa une main sur le sommet de la tête de la belle Aspésia avant de la retirer, hésitante et craintive.

Elle fut rassurée par l'initative de sa compagne de simplement revenir tout contre elle, la jeune méta-machine soupira d'aise et laissa son visage aller comme le corps chaud d'Aspésia.
La baisse de densité de la lumière la fit s'inquieter, ayant sentit une onde mais n'ayant pas réussit à en analyser la source, néanmoins elle devina que sa compagne était la résponsable et se detendit tranquillement dans ses bras.

La suite la paniqua d'avantage encore, la position d'Aspésia fit l'effet du coup de tonerre à Keiiko, coup qui redoubla d'intensité quand celle-ci lui enleva, ô combien délicatement, son vétement.
La méta-machine se crispa totalement dans le lit agrippant les draps du mieux qu'elle pouvait.
Les paroles de sa compagne faillir bien l'achever, et pour finir ses mouvements, ô combien entreprenant!

C'est là que Keiiko comprit l'intention de Aspésia. Elle en fut plus que paniquée. Jamais elle n'avait songée qu'une chose pareil pouvait lui arriver, du moins pas aussi rapidement. La jeune méta se tortilla plus que mal à l'aise dans les draps et détourna le regard.
Incapable de se calmer la jeune fille n'arreter pas de repeter qu'elle n'était pas prette, enfin, seulement dans sa tête.

Au bout de quelques instant de pure angoisse Keiiko tendit en mains tremblantes vers Aspésia et lui agrippa le bras pour se coller encore d'avantage à elle et murmura d'une voix toute aussi tremblante que sa main.

"Je suis désolée...."

La fin de la phrase resta coincée dans sa gorge. Non décidemment elle n'était pas prette, imaginer franchir ce pas avec Aspésia ne la génait pas mais c'était trop tôt. Elle n'avait même pas complétement conscience de ses sentiments, ignorait toujours un peu ce qu'était l'amour. Elle voulait apprendre à connaitre, à se connaitre et à connaitre sa compagne.
Un sanglot mouru dans sa gorge. Elle avait tellement peur qu'Aspésia le prenne mal, la rejette, lui en veuille.

La pression sur le bras d'Aspésia se fit plus forte, plus pressante, mettant toute son angoisse dans ce geste. Et toute à sa frayeur elle porta ses lèvres à la joue de sa compagne, semblable à une carresse.

La suite de l'étreinte tourna court. Aspésia vit sa douce partenaire se crisper et gigoter pour finalement serrer la militaire contre elle en s'excusant.. Vette dernière sentie une boule se former au creux de son estomac. Elle savait bien ce que ce geste chez sa partenaire signifiait: elle était allée trop vite. Elle s'était laissé entrainer par cet appel de la chair qui l'avait toujours poussé dans les bras d'inconnue avec qui elle trouvait le moyen de combler le vide persistant qu'elle ressentait dans son existence et dans son âme.
Mais ce coup-ci, elle avait jeté son dévolu sur quelqu'un de fragile au niveau des affects.

Aspésia n'avait pas agit en calculant son coup, ce n'était pas son genre. Keiiko l'a touchait réellement et peut être tomberai t-elle amoureuse bientôt, mais ce soir là, ses gestes avaient été guidés par le désir. Et maintenant, elle le regrettait.
Enserrant la cyborg aux cheveux mauves dans ses bras et la berçant doucement, elle murmura:

"Non, Keiiko, ne sois pas désolée. C'est à moi de te demander pardon. J'ai voulu quelque chose de toi alors qu'il est évident que c'est bien trop tôt pour toi. Ton âme et ton corps me plaisent, mais je me suis laissé embrouiller l'esprit par mes désirs. Ce n'ai pas bien."

Elle lui embrassa le tête alors que Keiiko se rapprochait de son visage et elle la laissa lui poser un suave baiser sur la joue.
Le temps était suspendue dans la chambre Aspésia avait l'impression qu'à ce moment prècis il n'y avait qu'elles deux sur toute la station. Un instant s'étirant à l'infini ou le malaise d'avoir mis cette tendre jeune fille dans cet état d'angoisse flagrant le disputaitau plaisir de l'avoir tout contre elle, réceptive à toute l'affection qu'elle était capable de lui prodiguer.

Aspésia se replaça dans le lit et se pressa un peu plus contre Keiiko, l'âme meurtrie, se sentant vraiment ma à l'aise de des gentes qu'elle avait eu quelque minutes avant et qu'elle aurait voulu effacer.

Keiiko se décrispa lentement avant de leva un regard troublé et humide vers Aspésia. La réaction de sa compagne lui faisait énormement peur, elle imaginé aisement que dans un grand ressentiement Aspésia pouvait s'énerver et partir à tout jamais de la vie de la jeune méta-machine.
Mais Aspésia, continuant de surprendre agréablement Keiiko, n'en fit rien, bien au contraire. Elle se stoppa net et sa délicieuse voix se fit plus douce que jamais lui murmurant des paroles réconfortantes.

La jeune méta ferma les yeux laissant le baiser sur son front faire s'envoler les dernieres brides de doutes qu'elle avait pu avoir. Vraiment, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un comme Aspésia. Et cette constatation lui fit mal, elle venait de blesser cette personne.
Car oui Keiko le sentait, Aspésia était meurtrie par aa réaction tellement puéril en somme.
Quel âge avait-elle? 17ans? Peut-être bientôt 18ans... Pas loin de la majorité. Mais aucunes relations de ce genre.
La jeune méta-machine garda les yeux fermés, no'sant pas croiser les regard de celle qui avait était si douce avec elle est qu'elle avait finalement rejeté.
Bien que sur le moment Keiiko ne voyait pas cela comme un rejet mais plutôt comme un ralentissement.

Elle finit par réouvrir les yeux et capta le regard si charmant de sa compagne et lui sourit. En aucuns cas elle ne lui en voulait, bien au contraire elle s'en voulait à elle-même, elle avait était incapable de suivre Aspésia.

Oui Keiiko allait bien sur ses 18ans... Mais avait l'expérience d'une enfant de 12 ans tout au plus. Cette constatation la peinait, si desfois elle s'averait très mature sur d'autre plan ce n'était encore qu'une jeune enfant.

Son regard résté plongé dans celui d'Aspésia, sentant sa gène, et lui transmettant la sienne par la même occasion.
Ayant du mal à soutenir ce regard qu'elle avait surement déçu elle enfouie son visage dans le cou d'Aspésia avant de se redresser voulant parler mais ne laissant aucuns sons traverser ses lèvres si pâles. Finalement elle laissa à nouveau son visage si blanc aller contre le corps d'Aspésia, enserrant sa taille de ses bras bioniques.